Chapitre 25

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JOHN

« Le but de l'amour est d'unir parfaitement deux êtres, que leur existence soit confondue en une seule... »

Je n'arrête pas de penser à Céleste mon envie d'elle devient chaque jours de plus en plus difficile à supporter, je ne veux pas la brusquer elle a traversé tellement de chose ses derniers temps entre nos ruptures suivi de son coma. Elle était tellement faible quand je l'ai retrouvé à Paris, tellement maigre aussi. Aujourd'hui chaque fois que je la contemple allongé sur notre lit vêtu uniquement d'un débardeur et d'un boxer transparent, ses formes se sont arrondies, ce qui les rend d'avantage désirable. Je ne rêve que d'une chose c'est de parcourir se corps de baisers mordants. D'effeuiller ses courbes délicatement. La laisser seule à l'appartement ne me plaît guère, elle ne se plaint jamais. Tout ce travail en retard à rattraper ne me laisse pas une minute de répit. En plus de mon nouveau projet professionnel, je n'en ai encore pas parlé à Céleste, je compte changer complètement d'orientation et me lancer dans le bâtiment. C'est un corps de métier qui m'a toujours attiré. Le monde de la nuit ce n'est plus pour moi. Je dois trouver une solution pour revendre ou pas ma société.

Aujourd'hui je suis très agacé par tout cela et surtout par le retour de Fanny. G. pendant mon absence. Elle a été réintégrée dans l'équipe de l'agence Newyorkaise, j'aurai aimé être plus attentif lorsque j'ai donné mon accord au DRH. Elle fait un excellent travail, nous avons eu une aventure d'une nuit deux mois avant que je retrouve Céleste, un soir après une conférence vidéo avec un collaborateur espagnole moi et Fanny étions seule, elle s'est mise à me séduire jusqu'à ce que je cède à mes pulsions sexuelles. Je l'ai baisé vite fait bien fait tout en étant clair avec elle sur mes intentions et que ça ne se reproduirait plus jamais, elle m'a dit qu'elle avait passé un excellent moment et qu'elle avait saisi. Malgré tout même qu'elle sache que moi et Céleste nous sommes ensemble elle passe son temps à me tourner autour. Elle me drague ouvertement et sans retenue, c'est une très belle femme pour une nuit de sexe uniquement à aucun moment je n'ai vu autre chose en elle. Alors que Céleste au premier regard je n'espérais qu'une chose c'est la combler dans tous les sens du terme chaque jours de mon existence.

Fanny n'a pas l'air d'avoir vraiment saisi vu comme elle se conduit une vraie panthère en rut. Je n'aime pas trop tout ça, cela ne présage rien de bon. Dois-je lui en parler ? Et que dire ? Elle pourrait penser que je m'intéresse à elle alors que pas du tout. Je vais attendre encore quelques jours si vraiment elle ne cesse pas cette mascarade j'y mettrais un terme à ma manière.

La sonnerie de mon téléphone me tire de mes pensées.

- Bureau de John Dash !

- Bonjour John c'est Fanny, puis-je te voir un instant ?

- Je n'ai pas beaucoup de temps ! J'allais partir ! Pure mensonge, il me reste encore au moins une heure de boulot...

- Je n'en ai pas pour très longtemps... ça sera l'affaire de quelques minutes !

J'hésite un instant, je décide de terminer d'abord mon travail comme ça je pourrais prétexter mon départ plus rapidement.

- D'accord à ce moment là passe d'ici une heure, que je termine mes urgences.

- Entendu ! À plus tard John. D'une voix si mielleuse que je frissonne de dégout.

La voix de cette fille me révulse, on dirait qu'elle miaule. Je regarde ma montre il est 16h00 plus qu'une heure et je pourrai enfin rentrer à la maison retrouver mon « Celestial kingdom » elle me manque tellement. Je termine mon travail dans les temps j'ai réussi à en abattre beaucoup ses derniers jours, je vais enfin pourvoir prendre ma journée de demain ce qui nous fera vendredi, samedi et dimanche en amoureux. J'ai prévu de m'occuper de Céleste 24h/24 durant ses 72 heures. Je me maudis a cette pensée sachant que je dois abandonner Céleste samedi soir pour un gala de charité donner en l'honneur des malades du cancer. Je suis l'invité d'honneur cette année donc je n'ai pas pu me défiler sachant que d'un commun accord Céleste ne s'y rendra pas afin d'éviter toute exposition publique qui pourrait nuire à sa protection ici. Ce qui avantagerais son père dans ses recherches car j'ai eu Filipe au téléphone ses jours-ci et ils savent que Fernando est sur les starkings bloc pour la retrouver. Les filles ont été suivies quelques jours par ses hommes de mains. Il la cherche sans relâche.

Au moment même où je m'apprêtais à envoyer un message a Céleste, on frappe à la porte de mon bureau. La porte s'ouvre est c'est Fanny.

- C'est bon tu as terminé. Je peu te déranger ?

Qu'elle plaie celle là...

- Oui, entre je t'en prie assied toi.

Quand je lève la tête pour la regarder elle porte un tailleur avec une jupe presque indécemment courte laissant entrevoir à chaque mouvement de pas un bout de dentelle de ses bas nylon, un chemisier rouge sang avec suffisamment de bouton ouvert pour qu'on voit tressauter ses seins à chaque pas qu'elle fait. Je déglutis, déstabilisé parce que je ne sens pas ce plan. Elle s'avance jusqu'à mon bureau et à ma grande surprise elle ne s'assoit pas sur les chaises devant mon bureau mais sur mon bureau juste à côté de moi, ce qui m'oblige à avoir un mouvement de recul je me retrouve donc en travers face à elle qui me surplombe. Un peu gêné au fond s'en laisser paraître quoi que ce soit, je lui demande :

- Mes chaises ne te plaisent pas ? En voilà des manières ! Sur un ton plaisantin mais ferme.

- Disons que j'aime bien ton bureau...Elle marque une pause puis tout en se penchant en avant se rapprochant très près de mon visage elle chuchote... Je me disais qu'il est très grand et j'aime beaucoup le bois. J'aimerais vraiment que tu me baises sur ce bureau John !

J'essai de reculer mon fauteuil, elle le coince avec son talon. Alors je lui fais face.

- Fanny je pensais avoir été clair, il n'y aura pas de prochaine fois. Ce qui est arrivé n'aurai pas du se produire ! Il faut que tu contrôles tes pulsions parce qu'il a jamais été question d'un nous !!!

Je me lève afin de prendre mes distances, elle me pousse fermement ce qui fait que je me retrouve assis de nouveau sur mon fauteuil de bureau. Au moment où je m'apprête à objecter elle se rapproche et me chevauche tout en me saisissant la bouche en me donnant un baiser fougueux. Elle m'agrippe fortement les cheveux pour pas que je puisse me dégager la bouche, une vraie tigresse.

J'ai soudain l'esprit brouillé. Je suis désorienté, pas par ce baiser en lui-même puisque je n'ai aucun sentiment pour Fanny mais par la situation, comment vais-je me sortir de se pétrin ? Sans dommage collatéraux.

Je la saisi alors par les hanches pour la porter et la reposer sur mon bureau afin de me dégager de son emprise puis mettre fin a cette folie.

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J'ESPERE QUE LE PDV DE JOHN VOUS A PLUS, J'ATTENDS VOS AVIS AVEC IMPATIENCE :)

"Ma" voûte Céleste...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant