Chapitre 18

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Chaque jours qui passent se ressemble un rituel s'est installé, La première à arriver c'est Joëlla. Elle s'assoit là à mes côtés elle me raconte tout comme d'habitude me lis même les derniers potins des stars que je préfère, me lime les ongles en me mettant du vernie, replace mes cheveux en soulignant que je dois être présentable parce que le chirurgien qui m'a opérée est canon à souhait. Ensuite vers 12h00 c'est au tour de Line de venir, pareil elle me fait la conversation, fait des remarques sur le style de cette chambre avec les murs couleur rose, couleur que je déteste. Elle rit mais des larmes coulent le long de ses joues.

Après 14h00 Hélène passe me raconte toutes les nouveautés du bureau. Tom et David sont passés 5 minutes pour me voir. En fin d'après midi Filipe arrive avec ma filleule. Ils restent une bonne partie de la soirée à mes côtés.

Je suis seule désormais. La porte s'ouvre tout doucement j'ai presque peur je me demande qui cela peut-il bien être. Cette personne n'allume même pas la lumière au moment où elle s'assoit près de moi je sens ce parfum que je connais, c'est John.

Il commence à me parler :

- My Love, C'est moi John. Je ne sais pas si tu m'entends d'après les médecins certainement, je dois t'expliquer pourquoi je suis partit sans te donner de nouvelle depuis tout ce temps, tu t'es livré à moi j'ai ressenti toute cette souffrance que tu as enduré et qui ta marquer à vie. J'étais convaincu d'avoir opté pour la meilleur solution en m'éloignant de toi le temps de régler ce qui ce passait dans ma vie avec Clara et ce futur enfant qui peut être n'est même pas de moi, je le saurais bientôt. J'imaginais que c'était la meilleure façon de t'épargner encore de la souffrance... Je me suis trompé, je n'ai pas su gérer mes propres émotions. Je t'aime plus que je n'aimerais jamais, seulement te faire souffrir même indirectement n'ai pas pardonnable. Enfin jusqu'à présent je le pensais, j'ai besoin que tu me pardonnes et que tu me laisses t'aimer. Quand Miley m'a avertit de ton coma et que le diagnostic vitale était engagé j'ai cru que le monde s'écroulait, je me rends compte que je peux te perdre à tout moment, je n'y survivrai pas... ma vie sans toi n'a plus aucun sens. Céleste je t'en prie accroche toi tu es une battante lutte pour vivre ! Je veux pouvoir à nouveau te toucher, t'embrasser, te parler ou même te faire danser. Pouvoir te dire que je t'aime et toutes les raisons qui m'ont poussé à agir ainsi...

Je vois ses larmes couler le long de ses joues. Je suis comme prisonnière de ce corps j'ai envie de lui hurler que je l'aime, je peu pas, je flotte au dessus de moi-même et de lui sans pouvoir partagé mes pensées.

- Céleste, ça peu paraître fou mais j'ai le sentiment que tu es là avec moi, que tu m'entends, que tu me vois... Je sens ton souffle dans la nuque... c'est étrange !

Il se blottit contre mon corps, je suis là, derrière lui et effectivement je suis près de sa nuque. Il s'endort jusqu'au petit matin. Je l'ai regardé tout en me disant que si je me sortais de tout ça, je lui dirais à quel point je l'aime et ne le quitterais plus jamais sauf si lui ne veut plus de moi. Pourquoi ce battre contre ses sentiments ? Nous nous aimons tout les deux au point que cela nous dépasse, tout ses moments que j'ai passé près de lui mon comblé de bonheur. On en est là à cause ou pour les autres à vrai dire l'important c'est ce que nous voulons tout les deux.

Je vois par la fenêtre le soleil se lever lentement sur la ville, John dors paisiblement la tête posé sur ma main. J'entends des pas dans le couloir, la porte s'ouvre doucement c'est Joëlla. Son regard deviens aussitôt froid à la vue de John, elle se dirige vers lui d'un pas franc. Elle tape son épaule avec aucune délicatesse.

- Qu'est ce que tu fous là ? Je t'avais pourtant dit de ne plus venir ici ! Putain laisse là !!!

Il se lève un peu déboussolé mais ferme :

"Ma" voûte Céleste...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant