Ne Cesse jamais de croire en nous ( BxB Ju-tristan Tome2)

Chapitre 18 - Une collégue bien trop gentille

PDV Tristan

Mercredi  26 sept 2018 ( j'ai avancé d'un jour, because rien d'intéressant prévu la journée d'avant)

14h30

Ah enfin, nous sommes mercredi, c'est devenu mon jour préféré. Depuis que je suis sorti de l'hôpital, je suis en convalescence et donc seul à la maison la plupart du temps à m'ennuyer. Mais le mercredi aprèm, mon chéri est avec moi, c'est ce qui est cool dans son boulot de prof. Bon pour le moment je ne suis pas avec lui mais dans un cabinet médical. Une infirmière me change mon pansement deux fois par semaine. Ma cicatrice au niveau de l'aîne guéri bien et les légers bleus sur mon anatomie survenu après l'opération sont presque estompés. Je ne viens pas ici avec Julian, il faut que je me déshabille intégralement pour que la femme vérifie que tout aille bien et que je n'ai aucun signe d'effets secondaires et je ne suis pas prêt à ce qu'il me voit nu. J'ai jamais vraiment été pudique avec lui mais ce changement brusque d'apparence me rend complexé. J'ai peur que de me voir lui coupe tout désir, me rende moins homme a ses yeux. Je sais que c'est con parque je reste un homme évidemment mais y'a tous les autres à côté avec leur corps parfait. Je sais bien qu'il s'en fou d'eux, mais quand il m'aura vu, est-ce qu'il pensera la même chose?

La soirée en amoureux de lundi aurait dû se terminer par un moment d'intimité...j'en avais envie. Ça faisait déjà un mois et demi qu'on n'avait pas fait l'amour, on en avait envie tous les deux mais j'ai pas pu. J'ai pris peur, peur de me dénudé face à lui mais aussi que mon corps ne suive pas. Pourtant ça me manque terriblement...Nos corps nu l'un contre l'autre, le plaisir qui s'insinue peu à peu en lui, sa respiration suffocante contre mon oreille et le poids de son corps contre le mien après l'extase, quand on se remet doucement de nos ébats, mes mains caressant tendrement son dos. La proximité avec mon chéri me manque, même si on s'est retrouvé presque comme avant et que je peux me blottir dans ses bras. Tant que je ferais ce blocage, notre vie intime sera réduite au néant et je sais qu'un beau jour, il le supportera plus...je ne pourrais lui en vouloir, c'est un homme, il a des besoins. Si je ne peux plus les combler ses désirs...je me risque à ce qu'il m'échappe.

Sans que je n'y fasse attention alors que la femme en blouse blanche termine mon pansement, des gouttelettes roule sur mes joues. Elle le remarque puis me demande

- Ça ne va pas? Vous avez des douleurs?

- Non...enfin pas physique...

- Asseyez-vous si vous voulez, on peut discuter cinq minutes, ça vous fera peut-être du bien de vous exprimer.

- C'est gentil mais je ne veux pas vous faire perdre de temps, ça va aller.

- Je perds pas mon temps, je suis infirmière et non psy mais mon boulot est aussi de rassurer les gens et de leur apporter des réponses à leur angoisse et vous m'avez l'air perturbé, ce qui est tout à fait normal, dans votre situation. dit-elle me faisant signe vers un siégé.

Je m'y installe et fini par dire.

- J'ai peur des répercutions sur ma vie privée. Mon copain et moi on s'aime et il a aucun problème avec le fait que j'ai dû subir une opération et que j'ai forcément changé physiquement, mais moi j'ose plus me montrer devant lui. J'ai peur que ça le repousse, qu'il ne soit plus attiré sexuellement parlant, que je le dégoute...qu'il ne me trouve plus, beau dans mon plus simple appareil...Il m'a déjà dit que ça changerais rien, mais comment peut-il le savoir sans m'avoir vu...

- Il vous connait par cœur et arrive surement à s'imaginer votre corps actuellement et puis il vous aime alors il sait pertinemment que vous lui plairez toujours, il n'a même pas besoin de se poser la question.