Ne Cesse jamais de croire en nous ( BxB Ju-tristan Tome2)

Chapitre 19 - Ça sent la tomate

PDV Tristan

Jeudi 27 sept 2018

Il est 19h00 et je suis contrarié. Ça devrait faire trois quart d'heure que Julian est rentré, or il n'est pas là. Il m'a même pas appelé ou transmis un texto pour me prévenir de son retard ce qu'il fait d'habitude. Ça lui arrive très souvent de tarder un peu au collège, quand il s'entretient avec le directeur, ou d'autres collègues. Du coup là je suis à la fois inquiet, parce que comme c'est pas normal qu'il me prévienne pas ça veut dire qu'il lui est peut-être arrivé quelque chose ou bien tout va bien, il a juste du retard et il m'a zappé. Le portable a porté de main au qu'a ou que je reçoive un appel, je m'attelle à la préparation du repas du soir en cuisine. Je ne me suis pas trop cassé la tête vu que la dernière fois quand j'ai voulu me la jouer cuistot, c'était immangeable. Là je me contente de faire dorer quelques nuggets et incorporer de la vinaigrette toute faite à une salade verte. Celle-ci venant d'être terminée, je dépose mes morceaux de volaille panée dans la poêle. Alors que l'huile frétille sous la viande, j'entends au même moment, la porte de l'entrée s'ouvrir. Monsieur daigne enfin rentrer. Je perçois ses pas se rapprocher alors qu'il traverse l'entrée et le salon, puis fini par arriver ou je me trouve. Alors que je retourne mes croquettes de poulet à l'aide d'une spatule, ses bras viennent s'enserrer autour de ma taille et il me chuchote " Bonsoir bébé" tout en voulant m'embrasser mais j'écarte mon visage mécontent.

- Bah tu refuses mon bisou?

- Tu rentres en retard de 45 minutes sans me prévenir et tu crois que tu le mérite

- Oh c'est pour ça que tu fais la tête. Pardon, j'ai complétement oublié de te mettre au courant. Carine s'est fait embarqué sa voiture par la fourrière et m'a demandé si je pouvais l'accompagner jusque-là-bas.

- Les bus ça existe...

- Oui mais tu sais que je suis un mec serviable alors je l'ai déposé. Après elle voulait me remercier alors elle m'a offert un verre.

- Bien évidement...et dans tous ce temps, t'as pas pensé à m'envoyer un texto. En général, on n'oublie pas quand une personne nous attend à la maison.

- Tu as raison, je suis affreusement désolé.

- Non mais je me doute qu'elle devait être plus intéressante que moi....

- Tristan...

- Je suppose qu'elle t'a encore dragué?

- Pas vraiment on a parlé de son fils, de son histoire passé avec le père de celui et de son envie de retrouver un homme.

- Ah ouais et je parie que son genre, c'est les beaux ténébreux avec de préférence, les yeux marrons et les cheveux sombres légèrement bouclés.

- Non sa préférence, c'est les mecs gentils, attentionné et avec un magnifique sourire.

- J'en reviens au même. Toi.

- Mais non bébé.

- Mais si, ça crève les yeux, c'est de toi dont elle parle.

- C'est pas possible, elle sait très bien que je suis gay et très heureux en couple.

- Et tu crois que ça va l'arrêter...

- Ecoute mon cœur, si je vois qu'elle ne garde pas ses distance, je la remettrais immédiatement a sa place. Mais je pense que tu te fais de fausses idées.

- On en reparlera...

- Je peux avoir mon bisou maintenant?

- Non.