Ne Cesse jamais de croire en nous ( BxB Ju-tristan Tome2)

Chapitre 28 - Retrouvailles et mauvaise surprise

PDV Julian

Samedi 13 Oct 2018

5h00

Enfin le voyage se termine, j'avais hâte. Les ados descendent du car et reprennent leur bagages avant de retrouver tout content leur parents. La fin du séjour s'est bien passée même si hier au petit matin, Kevin s'est retrouvé dans mon lit. Depuis que je lui aie fait comprendre que j'allais faire en sorte qu'on soit moins souvent ensemble pour éviter ses dérapages, il ne m'adresse plus un regard. Je sais que je l'ai blessé mais je ne pouvais pas faire autrement. Reste qu'il m'a menacé de se foutre en l'air et ça, ça m'angoisse. Je ne pouvais pas céder à sa demande, c'était impossible. Maintenant, il m'ignore. Peut-être a-t-il enfin compris? Mais je ne sais pas avec lui. Il est tellement persévérant ce gamin qu'il serait capable de retenter quelque chose. Quoi qu'il en soit, dès lundi, je vais voir le directeur et lui explique la situation. Ça peut plus durer, c'est mieux pour moi et c'est mieux pour lui.

Les élèves ayant retrouvé leurs parents, après avoir salué Mme Gardenne et Carine qui rentrent, l'une avec son mari, l'autre en taxi, je rentre de mon côté avec mes pieds. Tristan devait venir me chercher mais finalement on a eu une heure d'avance, mais bon, il aura la surprise quand j'arriverai. Et puis j'avais bien envie de me dégourdir les jambes. Même s'il fait nuit et un peu frais, cette petite balade est agréable.

***

J'arrive enfin devant notre immeuble. J'y entre sans perdre de temps et m'engouffre dans l'ascenseur avec ma valise, chargés de cadeaux. Les portes s'ouvrent enfin, et je regagne notre couloir du deuxième étage, avant de m'arrêter devant notre chez nous, et de sonner. Je crois que j'ai mis les clés au fond de mon sac à dos et j'ai pas trop envie de chercher. Puis si mon homme entend la serrure de l'appart s'ouvrir à 5h30 du matin, il risque de flipper. J'entends une chaise racler le sol, puis des pas et enfin, après avoir ouvert, il m'apparaît. Les cheveux ébouriffés, les petits yeux fatigués du matin, vêtu d'un de mes t-shirt et d'un caleçon. Bordel comme il m'a manqué pensais-je alors qu'après s'être frotter les paupières, il écarquille les yeux et réagi:

- Chéri? Me dit pas que je suis retard? Putain je me suis trompé d'heure? Oh mais quel abruti! C'est pas possible...

- Hey, du calme, tout va bien, on est arrivé plus tôt que prévu, alors je suis rentré. Tu vas me dire que j'aurais pu t'appeler mais j'avais envie de marcher, après des heures de bus. Dis-je entrant et posant mes affaires dans un coin de l'entrée.

- T'as fait bon voyage?

- Oui mais si tu veux bien on parlera de ça après. Répondais-je le soulevant du sol pour qu'il entoure ses jambes autour de ma taille. - Tu m'as trop manqué soufflais-je contre ses lèvres.

- Toi aussi.

Je quitte sa bouche et dévore littéralement de bisou, ce qui est à hauteur de mes lippes. Ses clavicules, son cou, ses pecs à travers son t-shirt. Je l'embrasse partout où je peux. Il rit sous la fusillade de mes baisers et j'en dépose encore plus et encore plus vite. Il m'a manqué, son corps, son odeur, son rire, ses yeux...mhhh...je revis.

- Je suis complètement raide dingue de toi...

- Je vois ça, moi aussi je suis fou de toi, me répond-t-il unissant nos lèvres.

!Lemon!

On s'embrasse chastement, puis il cherche un passage entre mes lippes, que je laisse volontiers. Sa langue s'empare de la mienne et toutes deux se frôlent, se caressent, ondulent l'une contre l'autre. Le baiser s'enflamme, la passion grandit puis le souffle se fait rare, nous forçant a contre cœur à se séparer après cet échange, fougueux. A peine le baiser terminé, ma lèvre inférieure se fait déjà mordre par dents taquines, puis celle-ci glisse dans mon cou venant en croquer tendrement la peau. Elles se déplacent et mon lobe gauche se fait attaquer à son tour, tandis que mes cheveux sont agrippés me faisant pencher quelque peu la tête en arrière. J'en frissonne et un gémissement m'échappe. Un souffle chaud m'effleure la joue et j'entends tout contre mon oreille: