Chapitre 2

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L'eau avait déja été apprêtée, je n'avais plus qu'à plonger à l'intérieur. L'eau était un peu glacée.

J'entrai dans le bain mais ne m'immergeai pas totalement, mes narines étaient dehors.

Toc toc.

Quelqu'un frappa à la porte c'était surement Soria qui m'apportai les vêtements, mais pour ne pas avoir de mauvaises surprises, je demandais tout de même qui c'était.

Qui est -ce? demandai-je en sortant du bain.

Rien. La personne ne répondit pas. Je reposais encore la question.

Qui est-ce?

Rien.
Je pris la serviette et l'enroulai autour de moi, elle était plus grande que je ne le pensais, elle me dépassait les genoux.

Si vous ne dites pas qui s'est, je n'ouvre pas, criais-je très sûre de moi.

Mais malgré celà la personne ne répondit pas, je m'apprêtais à ouvrir la porte quand un bruit se fit entendre, ça ressemblait au bruit d'une arme. Je reculai par précaution.

Tout d'un coup, des balles traversèrent la porte et manquèrent de me toucher. Plusieurs autres arrivèrent en flot, j'esquivais agilement chacune de ses balles avant de sauter par la vitre, elle avait déjà été bien cassée par les balles. Je me retrouvais dehors totalement nue avec une serviette pour couverture.

T'aurais dû prendre tes affaires, me fis-je remarquer.

Je soupirai avant de me mettre à courir pour échapper à ou aux personne(s )qui essayai(en)t ou non de me tuer.
En chemin j'avais trouvé une corde à linge et avais pris un slim moulant noir et une chemise blanche avec des bottes noires. Sur ce coup là, j'avais eu beaucoup de chance.

La campagne avait laissé place à une grande ville. Je marchais sur le trottoire à la recherche d'un endroit où dormir. Je ne savais pas ce que ces personnes me voulaient. La peur m'avait soudainement envahie. J'avais réussi à les échapper une fois, mais peut-être que ce ne serait pas pareil la prochaine fois.

Eh! Poupée! cria une voix masculine.

Je sortis de mes pensées et fixai attentivement le brun aux yeux marrons qui se trouvait un peu plus loin devant moi. Je m'approchais de lui.

Tu veux t'amuser avec nous?

Je m'arrêtai avant d'apercevoir derrière lui trois garçons qui ne m'avaient pas l'air très commode. Je reculai lentement tandis qu'eux ils s'approchaient de moi.

N'aie pas peur, dit le premier.

On va pas te faire de mal, dit le deuxième.

On va juste s'ammuser un peu, dit le troisième avec un sourire pervers au coin.

Je me retournai et me mis à courir, j'évitais les obstacles devant moi, il était aux environs de 18h car le soleil commençait à ce coucher. Je tournai rapidement la tête derrière et les vis loin derrière, quand je replaçai ma tête en position initiale, je me cognai dans quelque chose de dur, un poteau.

''Je t'aurais coute que coute!''

Je me réveillai en sursaut dans une pièce peinte en blanc. J'étais sur un lit, il n'y avait qu'une armoire à côté de moi.

Tu es réveillée? demanda une petite voix.

Je tournai mon rergard vers la personne qui était en face de moi, c'était une jeune femme de peut-être une vingtaine d'année. Elle était brune avec des yeux bleus ciel et les lèvres rosées, elle était habillée d'une longue robe noire.

Où suis-je? Demandais-je en essayant de retrouver mes esprits.

Vous êtes chez moi, vous vous êtes cogné contre un poteau et j'ai cru bon de vous rammener ici.

Je touchais mon front et remarquai une belle bosse.

Au fait, je m'appelle Andréa, vous devez être Violette si je ne me trompe.

Je la regardai avec surprise, je fus étonnée parce qu'elle avait dit, elle connaissait qui...j'étais?

C-comment le savez-vous?

Je le sais, car je suis l'une des Filles du Grand Reigne.

Mes yeux s'écarquillèrent, je tenais une piste vers mes souvenirs.

Souvenir: Les Filles Du Grand ReigneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant