Chapitre 6

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Je me tournai vers la personne qui avait prononcée mon prénom.

Il se jeta sur moi et m'enlaça tendrement les larmes aux yeux.

Pardonne moi, pardonne moi, j'aurais dû te chercher, comme je te l'avais promis, mais, mais, je ne sais pas, j'en étais incapable. Il avait dit, il m'avait dit que t'étais morte Violette, que t'étais morte, avoua-t-il en larmes.

Je ne compris pas ce qu'il disait.
Il se détacha de moi, et essuya ses larmes.

Tu dois croire que je suis faible maintenant.

Mais, qui êtes-vous? demandais-je de plus en plus confuse.

Il sursauta légèrement de surprise.

Ah, c'est vrai que tu ne vois pas mon visage, dit-il en enlevant le pagne qui couvrait son visage.

Il était brun, avec des yeux bleus.

C'est moi, Lucas, me dit-il un large sourire aux lèvres.

Lucas? J'en ai aucun souvenir, si je lui dit que j'ai perdu la mémoire, qu'est ce qui me prouve qu'il ne va pas me trahir comme l'autre là-bas. Je vais jouer le jeu, pensais-je.

Je lui faisais mon plus beau sourire.

Ça fait longtemps, Lucas, dis-je en le serrant dans mes bras.

Je n'aime pas jouer la comédie, pensais-je.

Je me détachai de lui.

Qu'est-ce que tu veux faire là-bas? m'interrogea-t-il soucieux.

Où? demandais-je une fois de plus confuse.

A La Grande Salle, répondit-il comme une évidence.

Je vais me présenter là-bas quoi d'autres? dis-je moi aussi comme si c'était évident.

Mais t'es malade?! me gronda-t-il, tu veux qu'elles te tuent!?

Il m'attrapa fermement le bras.

Je ne te laisserais pas y aller, dit-il d'un ton grave en me regardant sévèrement dans les yeux.

Il me faisait peur.

Excuse-moi, je t'ai fais peur.
mit, disait-il en me lachant.

Non, tu ne m'as pas fait peur.

Ne me mens pas, tes yeux ont viré au bleu pâle.

Je fus surprise par ce qu'il avait dit, donc, mes yeux changent selon mes sentiments et émotions.

Mais je ne comprends pas ce que tu veux faire là-bas. Tu y retourne sans même un plan, tu ne crois pas qu'elles vont te reconnaître? ajouta-il un peu plus calmement.

Il a tout de même raison.

Je dois, y aller, lui dis-je en me dirigeant vers l'endroit indiqué.

Il m'attrapa la main, je me tournai vers lui et le regardai.

N'y vas pas, s'il te plaît, me supplia t-il.

Je lus dans ses yeux de la peur.
Il avait peur, peur pour moi.
Je me redressai et lui fis face.

Si tu veux vraiment y retourner, il faut que t'ais un plan, car tu ne peux pas débarquer comme ça.

J'hochai la tête. Il me prit la main et m'emmena à un hôtel.

Nous allons dormir ici, et préparer un plan, dit-il en pointant du doigt l'hôtel.

On ne va pas dormir ensemble?! criais-je sur lui.

Hein?! Pourquoi tu dis ça? Avant on dormait tout le temps ensemble.

Ah! Bon? fis-je surprise par cette soudaine révélation.

Il hocha la tête.

Tu vas bien? demanda t-il inquiet.

Oui, oui, mais, tu m'attrapes encore le bras, dis je en pointant sa main du doigt.

Il lâcha ma main.

Entrons, dit-il en me faisant signe d'entrée.

J'entrai en même temps que lui et demandai une chambre.

Une chambre s'il vous plaît, damandai-je au réceptioniste.

Un ou deux lits? demanda t-il en tapant quelque chose sur son ordinateur.

D..., je ne pus finir ma phrase que l'autre là-bas prit la parole.

Un lit, concéda-t-il fermemant.

Mais madame a..., dit le réceptioniste.

C'est ma petite amie, dit-il en prenant les clés.

Nous nous dirigeâmes vers l'ascenseur. Arrivés à l'intérieur.

Non mais depuis quand je suis ta petite-amie?! criais-je (une fois de plus) sur lui.

Tu l'étais, tu l'es et tu le seras toujours et à jamais, me dit-il en me regardant droit dans les yeux.

Son regard me destabilisait, je détournai rapidement la tête pour ne pas qu'il voit que je rougis. Il se mit soudainement à rigoler.

Je ne savais pas que je te faisais encore cet effet là.

Je me tournai vers lui, et le vis avec un grand sourire.
Il s'approcha lentement de moi. Quand il avançait d'un pas, je reculais aussi d'un, jusqu'à me cogner contre la paroi de l'ascenseur.

Il caressa ma joue avec douceur. Je ressentis d'étrange frisson parcourir mon corps.

Tu m'as tant manqué.

Il avança son visage du mien.
Il était près, un peu plus près, encore plus près.

Puis il s'arrêta. L'ascenseur s'ouvrit et il sortit sans me dire un mot.

Mais qu'est ce qu'il a ce type?! pensais-je confuse.

Souvenir: Les Filles Du Grand ReigneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant