Chapitre 3

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Est-ce que...je peux...vous faire confiance? demandais-je.

Elle me regarda surprise par ma question. Elle lâcha un soupir.

Si tu ne me fais pas confiance alors à qui? m'interrogea-t-elle avec un beau sourire.

Je lui souris aussi.

En fait, j'ai perdu la mémoire, je ne me souviens pas de grand chose, je sais juste que je fais partie des Filles du Grand Reigne et que je m'appelle Violette, hormis ça, je ne sais rien de moi, dis-je en essayant de retenir mes larmes.

C'est vraiment dur de ne pas savoir qui on est.

Elle me regarda avec compassion avant de s'approcher de moi et de me prendre dans ses bras.

Ma mère m'a toujours dit ''Quand tu vois quelqu'un triste, prend le dans tes bras et réconforte-le'', me dit-elle tout en me caressant le dos. Tu es dans une mauvaise passe, mais je suis sûre que tout s'arrangera.

Elle se détacha de moi et se mit debout.

Je vais t'expliquer c'est quoi les Filles du Grand Reigne. Mais d'abord, il faudra que tu reprennes des forces.

Elle se dirigea vers la porte et avant de sortir elle me dit:

Il y a des affaires dans l'armoire, ne te gêne pas surtout.

J'hochai la tête puis elle partit. Je me levai d'un bond et me dirigeai vers l'armoire, je l'ouvris et découvris des robes plus magnifiques les unes que les autres, je pris une robe à volant blanc avec un corsaire noir et des manches longues blanches noirs. Je sortis de la chambre et découvris un long couloir avec plusieurs portes.

Où est-ce que je vais maintenant?

Je commençai à ouvrir chaque porte tour à tour.

Cette journée a été bien mouvementée. Je me demande si cette Andréa dit vrai. Je ne connais rien sur moi même alors..., pensais-je.

Je soupirai avant de tomber sur ce que je cherchais, la salle à manger, la construction de cette maison me semblait bien étrange.

Ah! Tu as réussi à te retrouver? demanda-t-elle en m'apportant une tasse de thé.

Ça a été difficile mais bon..., j'ai réussi à me retrouver.

Elle déposa la tasse sur la tablette qui était juste là. Je m'assis et elle fit de même. Je regardais la tasse.
Qu'y a t-il? me demanda-t-elle.

C'est bizarre, je suis comme une coquille vide, sans aucun souvenir, dis-je avant de soupirer.

Elle me regarda, puis me sourit.

Je vais t'aider à retrouver tes souvenirs, me proposa-t-elle en prenant ma main.

Je ne sus pas quoi faire à part accepter en hochant la tête avant de lui sourire. Elle lâcha ma main et se leva.

Bon qu'est-ce que tu veux manger?

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La nuit était passée à une vitesse folle, mais je n'ai pas pu bien dormir. Je ne trouvais pas le sommeil. Je m'étais réveillée tel un zombie.
Cette fois-ci j'avais réussi à retrouver mon chemin, je partis à la salle de bain avec une serviette à la main, je me mis à la douche et commençai à me laver. Je repensai à ce qui s'était passé la dernière fois quand on m'a attaquée. Si seulement je connaissais les raisons pour lesquelles ont m'avaient attaquées.

Je finis enfin mon bain et sortis la serviette attachée sur mon corps, je me dirigeai direct vers la chambre et ouvris l'armoire. Je sortis une robe bouffante noire en soie, avec des bottes noirs.

Je ne me sens pas très à l'aise en talon.
Je sortis de la chambre et me dirigeai vers le salon quand j'entendis des voix.

''Tu es sure de l'avoir retrouvée?''dit une voix féminine.

''Oui, elle n'avait qu'à ne pas trahir le cercle.''dit une autre voix mais masculine cette fois-ci.

''Elle s'est mêlée des choses qui ne lui regardait pas.''

C'était la voix d'Andréa.

''Bon, où est-elle?''dit la première voix.

''Dans sa chambre.''dit Andréa.

Je courrais vers la chambre d'Andréa pris quelques bijoux.

Quoi? Il me faut de l'argent et en plus elle m'a trahit, alors...

Je sortis de la chambre en vitesse et me dirigeai vers la cuisine pour sortir par derrière. Mais à l'arrière je trouvais deux hommes costaux habillés en noir.

Arrête toi! m'ordonna le premier, mais évidemment je n'ai pas obéit.

Je fis demi tour, mais sachant que cette maison était vraiment étrange je ne savais pas si je pouvais m'en sortir indemne.
J'ouvris la porte de la cuisine et deux autres gardes se tenaient là, ils m'attrapèrent. Puis le noir complet.

Souvenir: Les Filles Du Grand ReigneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant