Souvenir: Les Filles Du Grand Reigne

Chapitre 7

Nous voilà dans la chambre, sans blague, elle était M.A.G.N.I.F.I.Q.U.E, mais, je trouvais ça un peu bizarre la situation dans laquelle j'étais.

J'allais dormir avec un mec, qui est mon ''petit-ami'' mais j'ai oublié qu'il était mon ''petit ami''. Comment vais-je faire pour aller à La Grande Salle s'il est dans les parages lui?

Violette?! Violette?! cria-t-il en passant sa main devant mon visage.

Je sortis immédaitement de mes pensées.

Oui? fis-je en sursautant un peu.

Je vais aller me doucher.

Est-ce que t'as des habits de rechanges d'abord?

C'est là où tu interviens.

Je levai un de mes sourcils.

Fais pas cette tête, je veux que t'ailles m'acheter quelques affaires s'il te plaît, dit-il en faisant une bouille suppliante.

Mais je ne connais pas tes mensurations! m'exclamais-je.

Il me regarda surpris.

Ils ont quels problèmes à tous me regarder comme ça? m'interrogeai-je.

Ne me dis pas que tu les a oublié.

Boulette! Qu'est ce que je vais faire maintenant?!

Non non, c'est que...euh, ça fait assez longtemps que l'on ne sait pas vu et euh aussi, je ne sais pas si tu as grossi ou maigri ou si encore t'as gardé le même poids, bafouillais-je.

Il se mit à sourire.

Bon on va vérifier ça, dit-il en enlevant les habits qu'il avait en haut, laissant place à sa magnifique musculature, il ne lui restait qu'un bas.

J'étais rouge, il savait comment me déstabiliser, j'avais chaud, trop chaud même.
Il eut un sourire sournois et il commença à s'approcher de moi.

J'aime te voir rougir, je suis beau gosse non? dit-il en me regardant droit dans les yeux.

J-je dois y aller, prétextais-je pour m'échapper de cette situation et sortit de la pièce en courant.

Arrivée en bas, je repris ma respiration.

Il est c*n ou quoi?! pensais-je.

Mais en même temps j'avais l'occasion d'aller à La Grande Salle. Je courrus donc vers La Grande Salle, j'étais prête, j'allais enfin découvrir qui j'étais et ce que j'avais fait.

~~~Arrivée à La Grande Salle

Je m'étais cachée dans les gradins au milieu des autres filles.

Les filles, nous vous souhaitons la Bienvenue au lieu de réunion des Filles du Grand Reigne, cria une blonde en bas. Nous allons tout d'abord procéder à un passage test.

''Qu'elle genre de test serait-ce d'après toi?''
''J'en ai aucune idée.''

Je me demandai quel sera le test, j'avais peur à cet instant, qu'est ce qui allait advenir de moi? Mon cœur battait rapidement.

Je n'allais pas bien, j'avais foncée à tue-tête ici, sans même réfléchir à ce que je devais faire, Lucas avait raison.

Je décidai alors de m'évader, comme à mon habitude, je descendis des gradins et demandai à la gardienne où se trouvait les toilettes.

Elle me montra le chemin, le lieu était grand, ce qui me fit perdre pas mal de temps. A l'intérieur il y avait une fenêtre qui menait à l'extérieur comme je l'espérais.

Je l'ouvris et sortis de la pièce. Je sentis mon cœur ralentir un peu, je me dirigeai alors vers un magasin de vêtements pour hommes et pris quelques vêtements et chaussaures. Après mes courses, je rentrais rapidement à l'hôtel . Je pris l'ascenseur et arrivai dans la chambre. Lucas était torse nu avec une serviette au tour de la taille en train de faire les cent pas.

Mais où t'étais passée ? cria-t-il en me voyant.

J'avais peur, mes yeux virèrent au bleu pale, je le sentai.

J-je suis désolé, bafouillais-je appeurée.

Il soupira et me dit plus calmement.

Où t'étais passée? Je me suis fait un sang d'encre pour toi.

J-j'étais à La...La Grande Salle. avouai-je en baissant la tête honteuse.

Non, mais c'est dingue Violette!! Je t'avais dit de pas y aller et si elles t'avaient vu comment t'allais faire?! Cria t-il encore plus fort que tout à l'heure.

J'avais les larmes aux yeux.

Tu ne peux plus faire des choses aussi idiote Violette!? cria-t-il encore plus fort.

Enervée, je lui jetais les sacs d'habits en plein visage avant de courir et de sortir de la pièce.

Violette!?

Je voulais partir loin, loin d'ici, de ce monde où je n'avais pas ma place, où je n'avais pas lieu d'exister. Je courais sans jamais savoir où j'allais, mais bizarrement, au fond de moi, je savais où j'allais.