Hello chers lecteurs et chères lectrices !
L'arrivée du chapitre 11 est imminente ! C'est un moyen de fêter nos 2 000 vues ! Merci beaucoup pour vos lectures, votes ou encore commentaires, ça nous fait terriblement plaisir que vous adorez nos deux personnages. Cette histoire c'est vraiment notre bébé :)
Je dédis ce chapitre à @shirayukitaki et @beacelianoah qui adorent notre cher Mael, il est très présent dans ce chapitre ;)
Voilà je vous laisse découvrir ce chapitre :D Bonne lecture !
_______________________________________________________________________
Chapitre 11
« Cibo di fere dispietate e crude,
Lascierà l'ossa ignude! »*
Arianna
Je n'avais qu'une hâte c'était de rentrer chez moi ! Cela faisait plus de vingt-quatre heures que nous étions dans un train et j'allais devenir folle à être enfermée dans un espace aussi réduit. Je voulais retrouver le confort de mon lit et la tranquillité de ma maison. Nous avions fait une correspondance à Berlin, puis nous avions pris la direction de Bruxelles. Depuis, nous étions coincés avec deux gamins et leur grand-père.
On aurait pu croire qu'au vingt-et-unième siècle les réseaux ferroviaires auraient connu des améliorations... Et bien non. Les chemins de fer étaient mieux entretenus au début du siècle dernier. Je n'avais pas dormi de tout le trajet à cause du mauvais état des rails. J'avais même presque cru que pendant un moment nous avions déraillé ! Moi qui étais persuadée que le train était le moyen de transport le plus sûr... Il fallait peut-être que je revoie ma copie. J'étais pourtant montée dans un à l'aller et je n'avais pas rencontré de problème. Maël devait me porter la poisse, c'était la seule explication possible. J'avais essayé plusieurs fois de me souvenir des raisons qui m'avaient poussée à l'accompagner, mais bizarrement rien ne me revenait à l'esprit.
Je surpris l'un des deux marmots alors qu'il était en train de me fixer. Je lui adressai une grimace effrayante dans l'espoir qu'il me laisse tranquille. Quand il prit une mine effarée, je me laissai retomber sur le fauteuil satisfaite. Leur présence avait plus ou moins été surmontable durant la première heure. Ils avaient docilement joué à un jeu de carte avec leur grand-père et Maël. Puis, leur ancêtre s'était octroyé une sieste, cela devait être effectivement effroyablement éprouvant d'avoir deux mioches à surveiller constamment. Il aurait sans doute mieux fait de les abandonner à la gare pendant qu'il était encore temps. Au vu du nombre de voyageurs, il aurait eu une bonne excuse. Cela m'aurait aussi bien arrangée, car depuis que leur grand-père roupillait, ces deux petits s'étaient transformés en vrais démons. La fille qui arrivait à peine à aligner trois mots convenablement ne cessait de me tirer les cheveux pour savoir si c'était des vrais. L'aîné, lui n'arrêtai pas de parler et de poser des questions. Il avait même demandé à Maël si j'étais sa copine ! Non, mais, à mon époque, les enfants n'ouvraient pas la bouche pour demander des choses aussi indiscrètes à des inconnus, ou même à des adultes. D'ailleurs, ils n'avaient tout simplement pas le droit à la parole. Que je regrettais cette époque ! Je soupirai intérieurement en me rappelant le bon vieux temps.
- Oh ! C'est trop bien ! S'extasia la gamine.
- C'est de la magie ! S'exclama le deuxième.
A l'évocation de ce mot, j'ouvris un œil pour m'enquérir de la situation. Je faisais semblant de dormir pour avoir la paix, c'était vraiment une technique imparable. Maël, lui s'était trouvé une occupation pendant le trajet : il s'amusait à divertir le public en bas âge en face de nous. Il était inutile de préciser que c'était le même système qu'avec les chats errants. Dès que tu leur donnais à manger, ils ne te lâchaient plus après. Les enfants c'était pareil, ils demandaient constamment de l'attention. Et qu'est-ce qu'ils étaient bruyants ! Peut-être que dans le cas contraire, je pourrais en apprécier certains...
VOUS LISEZ
Par Amour de la Vengeance
FantasyLa vengeance. C'est ce qui nous permet de rester vivantes, de ne pas nous laisser submerger. Elle nous aide à préserver notre passé. Ce passé qui nous a tant fait souffrir. Nous avons fait des erreurs, nous avons blessé, menti, trahi. Et nous sommes...