Par Amour de la Vengeance

Chapitre 19

Le voici, le voilà :D C'est toujours moi qu'on attend, je sais... :/

Je vais rentrer en période d'examen mais vers mi-mai je serais en vacance si tout va bien donc j'aurais tout le temps d'écrire après ^^

Bon je vous laisse découvrir ce nouveau chapitre :D Comment Arianna est-elle arrivée au point où elle doit faire cramer Bob Canab ?

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Chapitre 19

« A te prepara Atene

Liete pompe superbe, ed io rimango »

Arianna

L'univers s'arrêta. Mon cœur ne battait plus, plus aucun son ne me parvenait et le tambourinement dans ma tête avait cessé. Etais-je morte ?

Cette voix tout droit revenue d'outre-monde me glaça le sang. Tout mon être semblait être sous le choc. Je serais capable de la reconnaitre jusqu'à mon dernier soupir. Cette voix qui m'avait susurré des mots d'amour pendant sept ans. Sa voix.

Je tournai la tête à la recherche son propriétaire. Je ne vis que lui. Il se tenait tel un apollon à la lisière de la forêt. Je n'eus guère le temps de réfléchir que je me précipitais dans ses bras. Je courais comme si ma vie en dépendait, j'allais retrouver l'amour de ma vie.

- Maden ! M'écriai-je.

Plus rien de m'importait désormais, seule le fait de le toucher et l'embrasser me maintenaient en vie. J'oubliais Bob Canab en train de rôtir sur le magnifique bucher que j'avais érigé en son honneur. Dans ma course folle, je trébuchai sur une racine et m'écrasai au sol. Mais, je n'avais le temps de m'appesantir sur ma chute ou de me plaindre. Maden m'attendait.

Je le percutai à pleine vitesse. Il vacilla mais nous garda debout tous les deux. Il était tellement fort. Je posai mes deux mains sur son visage parfait, je devais m'assurer si c'était bien lui.

- Oh Maden, j'ai toujours su que tu serais plus fort que la mort, m'exclamai-je, tu n'imagines pas à quel point tu m'as manqué.

Je déposai mes lèves sur les siennes. Je me sentais à nouveau moi-même. Mon univers était enfin rétabli. Mon baiser fut passionné. J'étais avide de ses lèvres. Elles n'avaient pas changé depuis la dernière fois que je les avais quittées, trois siècles auparavant. Je passai mes mains dans ses cheveux, jamais je ne me lasserais de lui et de son corps. Mon désir que j'avais cru perdu à jamais n'avait en réalité attendu que lui. Je me pressai plus contre l'amour de ma vie, je voulais le sentir près de moi. Cependant une chose clochait dans ce tableau sensuel, Maden ne me rendait pas mon baiser. Je m'écartai de lui, ravagée par l'incompréhension.

- Qu'est ce qui ne va pas, mio amato ? M'enquis-je.

Un voile d'hésitation traversa le regard de Maden. Mon cœur se serra d'inquiétude. Peut-être, ne m'aimait-il plus après tous ces siècles passés loin de l'un de l'autre ? J'avais pourtant toujours été persuadée que notre amour traverserait les années sans faillir. Des larmes de désespoir emplirent mes yeux. Je refusai d'accepter que cela se finisse ainsi.

Mais avant que je commence à exprimer mon affliction, Maden m'embrassa. Il me serra contre lui comme s'il avait peur de me perdre à nouveau. J'étais dans un conte de fée. Je n'arrivais pas à m'arrêter de sourire. Je pourrais passer ma vie à me perde dans ses yeux et m'extasier de son odeur si enivrante.

Soudain au beau milieu de nos retrouvailles, je sentis des mains m'attiraient vers l'arrière et pour sûr, elles n'appartenaient pas à Maden. Je lançai un sort répulsif contre l'être infâme qui tentait de me séparer de l'amour de ma vie. Cela ne pouvait être que Vassili, il avait toujours désiré ce que j'aimais le plus : ma sœur, mes pouvoirs, et mon innocence... Mais cette fois-ci, je ne me laisserais pas faire ! Je me retournai, prête à attaquer. Cependant, je ne trouvais pas la personne auquel je m'attendais :