Par Amour de la Vengeance

Chapitre 21

Salut tout le monde !

Je sais c'est toujours qu'on attend... Je suis désolée le chapitre est prêt depuis mardi mais ma chère collaboratrice que je ne présente plus, a voulu rajouter ses petites commentaires et me partager ses propositions... Enfin, voilà :D 

Je me suis fait encore désirée, j'étais en période d'exam résultat j'avais pas trop le temps, mais mon chapitre fait quand même 14 pages sur word donc vous en avez pour un petit moment :D

Bonne lecture les enfants :D

___________________________________________________________

  Chapitre 21

« Cibo di fere in solitarie arene.

Te l'uno e l'altro tuo vecchio parente »

Arianna

Je choisis la plus hideuse de mes assises pour ligoter cet énergumène de Bob Canab. Si mes souvenirs étaient bons c'était un présent offert par ma tante Aglorine pour mon deux cent onzième anniversaire. Il était hors de question qu'il détériore encore l'un de mes fauteuils, en particulier celui du XVIIIe siècle qui était mon préféré. Heureusement, cette fois Maël y avait pris place. J'avais toujours dit qu'il s'avèrerait utile contre Bob Canab.

Mist sauta sur les genoux de l'individu, et lui jeta son regard le plus menaçant, de telle sorte que Bob Canab en tressaillit. Mon chat était un amour la plupart du temps, mais il savait en cas de situation particulière aborder son masque de chat le plus méchant de l'ouest. Il trépigna les viscères de Bob Canab pour déterminer quel était son point faible. Quand il l'eut trouvé, il donna un coup de griffe à cet endroit pour me montrer son emplacement.

- Maintenant, explique-toi ! Ordonnai-je à Bob Canab.

Je me retins de lâcher quelques noms d'oiseaux pour accompagner ma demande, qu'il avait évidemment tout intérêt à suivre s'il voulait garder la vie sauve. Mais, Mist lui n'hésita pas à lui miauler dessus le plus hargneusement possible.

Il était vrai que quelques heures auparavant, j'avais eu peur, enfin disons plutôt que j'étais légèrement appréhensive (pour dire la vérité) d'avoir rayé Bob Canab de la surface de la terre. Bien entendu ce qui me dérangeait réellement était que je n'avais pas été maitre de moi-même à cet instant et que j'avais failli tuer Bob Canab d'une manière que je ne cautionnais pas. Le bûcher c'était pour ces dégénérés d'humain. Je préférais des moyens beaucoup plus novateurs. Bob Canab pourrait s'étouffer avec ses tresses en décomposition ou je pourrais par exemple lui faire avaler ses « bedos », comme ils les appelaient, par les oreilles. Malheureusement, pour l'instant, je devais remettre à plus tard mes plans d'extermination. J'avais deux raisons de les repousser, la première étant qu'il était le nouveau joujou de Lorelei et que personne de sain d'esprit ne toucherait à ce qui lui appartenait, à moins bien entendu d'avoir le soudain désir de finir en confiture. J'avais déjà pris son familier et je me savais chanceuse d'être toujours en vie.

Plus le temps passait et plus j'étais persuadée qu'elle s'était ramollie pendant mon absence. Pas que j'ose un jour le lui dire en face. Elle pourrait détruire l'Angleterre juste pour me prouver qu'elle était toujours en forme. Lorelei était quelque peu susceptible parfois, lorsque l'on savait où viser, mais rien ne pourrait m'empêcher de penser qu'elle n'était plus exactement la même personne qu'il y a sept décennies. J'espérais juste qu'elle ne comptait pas sur moi pour l'aider à redevenir celle qu'elle était...