Chapitre 2

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Voici le deuxième chapitre de Par Amour de la Vengeance. Pour ce chapitre, comme Maeva, l'a expliqué précédemment, le Point de Vu change. J'espère que vous apprécierez ce nouveau personnage. Ou pas. Vous pouvez également le détester, à vous de voir ;)

Bonne lecture

Cécile

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Chapitre 2.


« There was a time when we sailed on together

Once had a dream that we shared on the way »


Dalia.



Je ne comprenais pas ce qu'il m'arrivait. D'habitude j'adorais la chasse... C'était d'ailleurs pour cette raison que j'avais décidé d'en faire mon métier. Contrairement à ce que vous pourriez penser, je n'étais pas chasseuse de prime, chasseuse tout court ou même spécialiste des tueurs en série dans les forces de l'ordre.

Oh non, j'étais quelque chose de bien plus rare sur le marché du travail.

C'est ce qui explique sans doute ma clientèle très fournie et très... variée.

J'étais Chasseuse d'Hommes. C'était une sorte de... Titre honorifique que j'avais inventé pour désigner une personne (moi, en l'occurrence) qui réglait les vengeances des autres.

Pour peu que l'on me donne la preuve d'une tromperie ou d'un tort fait à l'encontre de mon client, je me transformais en esprit vengeur et leur ramenais la tête de leur détracteur, des papiers de divorce, une petite fortune ou quoi que ce soit que mon client me demandait comme dommage et intérêt. Je m'étais spécialisée dans les femmes trompées, mais rien ne m'empêchait de toucher à d'autres domaines.

C'était un choix que j'avais fait il y a très longtemps. D'une certaine manière, je savais que j'étais née pour faire ce métier. J'y étais prédestinée.

Etre Chasseuse d'Hommes était une vocation ett j'étais la seule à ma connaissance à faire ce métier. Chasser était devenu une seconde nature chez moi et je me délectais du frisson que me procurait la traque.

Autrefois, je choisissais mes cibles avec choix, pour que leur disparition ait un impact sur le monde, mais je devais avouer être beaucoup moins regardante à présent, d'où ma présence dans un petit bar miteux de Sankt Goarshausen.

Le Bar de la Sirène comme il était appelé par les habitués, était un endroit assez spécial. Presque suffisamment spécial pour que je m'y sente à mon aise. De jour, il n'était qu'un bar un peu délabré où venaient s'échouer des étudiants fauchés et des gens désespérés, mais la nuit il changeait de peau et devenait le lieu de prédilection des Sorciers de cette ville.

Je savais que mes employés venaient y passer leurs soirées de libre, raison pour laquelle je ne m'y sentais jamais vraiment à l'aise et préférais chasser ailleurs. Autrefois j'avais une façon bien à moi de me débarrasser de mes cibles.

J'avais deux modes opératoires favoris : l'un d'eux consistait à les séduire et à les vider de leur essence magique avant de les tuer. Je réservais ce traitement à mes proies sorcières, bien entendu. Mais la méthode que je préférais était beaucoup plus sanglante et bien plus conforme à l'image que j'avais cultivée durant des siècles.

Par Amour de la VengeanceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant