Par Amour de la Vengeance

Chapitre 18

Comme promis voici sans plus tarder le Chapitre 18 de PAV :)

En média j'ai mis une vidéo avec une actrice que j'adore. Si vous voulez savoir à quoi ressemble Dalia/Lor, vous voilà servis :D

Bonne lecture !

C.

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Chapitre 18

«Lorelei
My ship has passed you by

And though you promised me to show the way

You led me astray»

Dalia.

Comment osait-elle ? Comment cette petite... Aargh ! Comment osait-elle s'en prendre à Doll de cette façon, sous prétexte de se venger de ma petite blague lors de notre rencontre, il y a plus de trois cent putain d'années ! Je suis parfaitement d'accord pour une revanche planifiée soigneusement et méticuleusement, mais trois cent ans c'est un peu pousser mémé dans les brocolis tout de même. Passer ses nerfs sur mon familier était quelque chose que je ne cautionnais pas ! Son chat n'avait jamais eu la moindre égratignure mais à tous les coups mon pauvre poulet était déjà en train d'ingurgiter une de ses immondes concoctions. Si jamais elle ne me le rendait pas dans la même condition, soit disant amie ou pas je lui ferais avaler sa langue et son chat partiras réellement en flammes. Il y a des limites à ce que je suis prête à accepter. Je suis déjà bien trop coulante avec elle. Mais là ! Là elle a atteint mon point de rupture !

La furie obscurcissait mon regard et je faisais les cents pas dans ma chambre. De temps en temps une petite explosion retentissait et des éclats de verre volaient à travers la pièce. La magie crépitait autour de moi, grondante et frémissante et j'étais à deux doigts de détruire sa maison pierre à pierre pour récupérer mon lié. Comment osait-elle ? Me menacer, moi !

- Aaargh !

Un hurlement de rage inarticulé s'échappa de mes lèvres et la fenêtre explosa. Deux brûlures successives frappèrent le creux entre mes omoplates me forçant à reprendre mes esprits. Je respirai un grand coup et me pinçai l'arête du nez. Quelques minutes plus tard ma magie réintégra mon corps sans faire d'histoire. D'un geste vague de la main je reconstruisis ma fenêtre et les différents éléments de décoration que j'avais malencontreusement détruits durant ma crise de nerfs.

Je m'assis à mon bureau et allumai mes appareils de surveillance. Bob Canab était dans l'ancienne chambre de l'Abruti et semblait chanter à tue-tête et Arianna se baladait dans sa grange, un petit sourire supérieur collé aux lèvres. Je sentis l'air autour de moi frémir de nouveau et je maitrisai d'une main de fer la langue de magie qui tentait de s'enfuir et de causer plus de destruction. Mon œil droit tressauta. Elle était bien trop sûre d'elle, bien trop sûre que je n'allais pas la blesser tant qu'elle tenait mon familier en otage et peut-être avait-elle raison. Tant qu'elle l'avait sous sa coupe je ne pouvais pas lui faire passer l'envie de me prendre pour une conne. A moins que...

Doll était loin d'être idiot et nous avions un lien très fort, tellement fort que ma folie l'avait teinté irrémédiablement. J'avais eu de nombreuses périodes de folie au long de ma vie qui avait parfois duré quelques siècles, et si la folie finissait toujours par refluer lorsqu'elle avait fait couler suffisamment de sang, la folie de Doll était bien plus permanente. Il était complètement imprévisible et pouvait se montrer vicieux au besoin. Alors si quelqu'un pouvait échapper à l'indécise qui se pavanait sur mes écrans c'était bien lui.