Hi everybody ! Aujourd'hui arrive le chapitre 23 de Par Amour de la Vengeance avec une grande nouveauté, il est sous le point de vue de Mael ! Puisque nos chères sorcières sont toujours dans le passé de Lorelei, nous avons décidé de vous offrir un chapitre avec Mael (ne me demandez pas comment nous en sommes arrivez là, je ne m'en souviens plus...). Je sais que certain(e)s ne l'aiment pas trop, peut-être cela vous fera changer d'avis (ou pas) , en tout cas pour toutes celles qui trouvent Mael très mystérieux, cela devrait apporter certaines réponses.
Pour une fois (ou depuis bien longtemps), j'ai écris ce chapitre dans les temps :) En même temps, je suis en vacance ^^
Bon voilà, bonne lecture avec ce temps de m*rde qui ne tombe qu'une envie rester dans son lit !
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Chapitre 23
Mael
Dès l'instant où Lorelei avait débarqué dans la chambre d'Arianna, j'aurais dû me douter que quelque chose se tramait. De toute façon, il fallait s'attendre à tout avec la Douxruisseau. J'avais essayé d'écouter à travers la porte ce qu'elles pouvaient bien se dire, mais en vain. Etrangement, un sort d'insonorisation avait été activé et je pariais que je le devais à la harpie. C'était plus fort qu'elle, il fallait toujours qu'elle me rende la tâche plus difficile qu'elle ne devrait l'être. Evidement lorsque j'avais commencé à sentir les prémices d'un sortilège particulièrement puissant, j'avais défoncé la porte de la chambre d'Aria. Pas sûr qu'elle apprécie, mais j'aurais tout le temps de m'excuser lorsque je les aurais empêchées de faire cette erreur. J'avais reconnu immédiatement les incantations, mais je n'avais pas pu briser le cercle à temps et leurs corps étaient tout bonnement tombés inertes sur le plancher.
Elles étaient parfaitement inconscientes ! Ce sort était interdit par le Conseil depuis des siècles. Mais j'oubliais que Lorelei Douxruisseau n'avait que faire des règlementations du Conseil et qu'Arianna était assez naïve, pour ne pas dire stupide, pour la suivre sans jamais protester. Comment pouvait-elle ressentir ne serait-ce qu'une once d'amitié envers ce monstre assoiffé de sang qu'était Lorelei ? Je n'arrivais pas comprendre. Aria avait ses défauts, comme celui de passer le plus clair de son temps à se mentir à elle-même au sujet de sa magie, mais tout de même !
Plus Arianna disait être une Sorcière Blanche, plus elle pratiquait la magie noire. C'était en effet un peu contradictoire, mais elle finira par ouvrir les yeux et mieux valait que personne ne l'aide. Si jamais elle commençait à se braquer, cela pourrait encore durer des années. Au final, elle se punissait elle-même, Aria avait un grand potentiel magique qu'elle le gâchait puisqu'elle ne prenait pas le temps d'écouter sa magie. Tout cela pour dire, que leur amitié était absurde. Arianna était une Sorcière Noire mais très loin d'être du même acabit que Lorelei. De toute façon, personne ne ressemblait à Lorelei, et ce n'était pas plus mal pour la survie de l'humanité. C'était le genre de fréquentation qu'il fallait à tout prix éviter, et je savais intimement de quoi je parlais.
Le sortilège pour retourner dans le passé avait été prohibé même bien avant ma naissance. J'avais pourtant pendant un temps fait abstraction de cette loi, moi aussi, je devais l'admettre. Mais maintenant, je le regrettais amèrement. Aller dans le passé n'apportait strictement rien mis à part de la tristesse et ce sentiment d'impuissance. Lorsque j'y étais allé pour la première fois, je devais avoir une vingtaine d'année et tous les membres de ma famille avaient déjà été décimées les uns après les autres. J'avais essayé de trouver du réconfort dans ces brefs retours dans mes souvenirs avant d'être particulièrement déçu en découvrant qu'on demeurait qu'un spectateur et qu'aucune interaction n'était possible avec les miens. A ce moment-là, tout le contraire d'une idée lumineuse m'était venu à l'esprit : j'allais créer un sort pour modifier le passé, ce qui me permettrait de ramener ma famille à la vie. Heureusement, j'avais été arrêté à temps par le Conseil. Cela avait d'ailleurs été la seule fois où il avait fait une bonne action pour notre Communauté. La punition était normalement la confiscation des pouvoirs : ils drainaient jusqu'à la dernière once de magie du corps du coupable et le laissait plus mort que vif. Il ne pouvait pas permettre que quelqu'un change le passé, les conséquences pourraient être tellement dévastatrices que chaque être vivant sur terre serait menacé, tout comme le monde que nous avions connu. Et cela n'en valait pas la peine, je le savais. Se souvenir sans l'intervention de la sorcellerie des gens qu'on avait aimé suffisait amplement, certes nous finissions toujours par idéaliser ces moment mais c'était ce qui se rapprochait le plus de la réalité, selon moi. Cela ne servait à rien de retourner dans le passé et de revivre encore et encore le moment où tout avait basculé. Il ne servait à rien de l'étudier au point de ne plus voir, au moment de fermer les yeux, que l'expression que nos êtres aimés avaient en poussant leur dernier souffle. Non cela ne valait définitivement pas le coup. J'avais compris ma leçon et, depuis, je vivais le moment présent n'accordant que très peu de place au passé.
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Par Amour de la Vengeance
FantasyLa vengeance. C'est ce qui nous permet de rester vivantes, de ne pas nous laisser submerger. Elle nous aide à préserver notre passé. Ce passé qui nous a tant fait souffrir. Nous avons fait des erreurs, nous avons blessé, menti, trahi. Et nous sommes...