Chapitre 4: La sauvagerie

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Il me regarde, ses yeux se remplissent légèrement d'eau, il lâche la porte qui s'écrase au sol en un grand fracas et baisse la tête.

- T'as pas le droit... murmure-t-il d'une voix faible et tremblante, me faisant instantanément regretter mes paroles.

- Je te laisse 15 minutes pour partir.

Je m'en vais dans ma chambre , laissant mes larmes coulés silencieusement, au contraire de mon frère que j'entends pleurer bruyamment.

Soudain, j'entends un énorme boum, suivit d'hurlements effroyables.

Je sors doucement de ma chambre et observe avec horreur ce qu'il se passe en face de moi.

Alec, au sol, hurlant de douleur.

Je ne comprends pas pourquoi jusqu'à ce que son épaule fasse un bruit immonde et se déplace.

J'ai l'impression que son corps entier bouge, ses doigts, ils se brisent un à un sous les pleurs de mon frère.

D'un coup, ses vêtements explosent, des poils et une queue se mettent à pousser, ses oreilles et ses dents se mettent à grandir, suivit de son nez qui se transforme, son corps fait peu à peu place un corps d'énorme chien.

Quinze secondes plus tard, je me retrouve face à un loup semblable à ceux qui m'ont attaqué et la seule pensée qui me passe par la tête est " Mon frère est devenu une bête ".

Une bête au pelage gris sombre et aux yeux bleus électriques.

Était-ce un rêve, Ou était-ce la réalité ?

Je prie mentalement pour me réveiller de cet affreux cauchemar.

La bête me grogne dessus, dévoilant ses immenses cros.

Je me rends compte que ce n'est plus Alec, le gentil frère emmerdant devant moi mais Alec, l'immense bête sanguinaire.

Je cours dans a chambre, m'enferme en premier lieu à clefs puis pousse mon bureau, puis mon lit, puis ma commode.

Tout mes meubles y passent.

J'ai tellement peur qu'il arrive à s'introduire dans ma chambre que je mets même toutes mes affaires de classe, puis, m'assois sur le mur le plus loin de la porte, attendant que les coups et les grondements cessent et qu'il parte.

J'aurai dû laisser les deux armoires à glace l'embarquer.

Le reste là jusqu'à ce qu'un grincement me fasse me lever.

Le porte laisse apercevoir des yeux bleus enragés.

Il a fait un trou.

La bête ronge la porte jusqu'à obtenir une ouverture assez grande pour qu'elle puisse passé.

Et sans réfléchir, je me jette par la fenêtre.

Point de vue de Carter.

J'attends devant la maison, j'ai un mauvais pressentiment.

J'entends des hurlements masculins, une porte qui claque et des meubles bouger.

L'humaine s'est barricadé, comme si ça allait arrêter quoique ce soit.

Ralentir, peut-être, mais face à un loup à l'âge adulte, je doute que ça tienne longtemps.

Quelques minutes plus tard, j'entends la porte céder, quelque chose s'ouvrir et un corps se jeter à l'extérieur, il retombe brutalement au sol et je suis étonné de voir l'humaine se réceptionner en faisant une roulade au sol.

La fille aux loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant