Chapitre 5: Schizophrénie

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Je fonce sur une fille sans réfléchir et la frappe de toute mes forces au nez.

J'allais continuer mais les gens autours de nous m'ont attraper en me criant de me calmer.

Je deviens folle, cette fille vient de m'insulter... dans sa tête.

Elle s'est dit que j'ai une tête de déterrer et que si je continue à faire la gueule, j'aurai des rides avant l'âge.

Et j'ai vu rouge.

Je pousse le monsieur qui me tient et pars, furieuse.

Je rentre chez moi et me mets à balancer tout ce qu'il me passe sous ma main.

Ça fait deux semaines, deux semaines que Alec est parti.

Deux semaines également que j'entends les pensées des gens.

Et je deviens folle.

Je ne deviens plus, je suis devenu folle.

Je n'arrive pas à contrôler ces fichus pouvoirs horrible.

Je me tape des mals de tête impossible, si bien que j'en suis à faire mes courses sur Internet.

Je ne supporte plus de sortir, je vais au boulot le plus tard possible et part aussi tôt que je puisse partir.

Ma vie sociale est réduit à néant.

Pour m'échapper à ce monde de merde, je rentre dans la forêt et y reste.

Je dors là-bas parce que je n'arrive pas à dormir avec les pensées de mes voisins en tête.

Je me suis acheté un hamac, je l'ai accroché à deux arbres, j'ai pris un oreiller, une lampe et un sac de couchage.

Je me suis installé dans la forêt comme une clocharde.

J'ai pris plein de livre, j'ai délaissé mon portable donc rieb ne me retiens dans ma maison.

Je me glisse dans mon sac de couchage qui lui même est dans mon hamac et me mets à lire un livre.

Qu'est-ce qu'une humaine fou ici.

Mon sang se glace.

J'en sais rien, elle a peut être envie de camper.

Non, elle a pratiquement aménagé la forêt.

Elle doit avoir un sérieux problème dans sa tête, tout le monde sait que cette forêt est dangereuse.

Et c'est qui le danger ? Imbécile.

J'avale de travers, ces voix sont celles de deux loups garou entrain de discuter entre elles.

Alpha ?

Amenez la moi.

Cette voix est toujours féminine mais elle est plus forte que les deux autres et impose le respect.

C'est ce qui me pousse à me lever et à chercher du regard les louves.

Elles sont deux et semblent surprise de me voir marcher vers elles.

- Je monte sur qui ?

Elles ont un mouvement de recule.

C'est quoi cette meuf ?!

J'en sais rien..

- Alors ?

La louve beige me fait signe.

Je monte difficilement sur elle et m'agrippe à son coup.

Éclipse.

Je me retrouve devant un petit village, constitué de femmes.

La fille aux loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant