Le secret

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Remettez la musique au début lorsqu'elle est terminé ( méfiez vous, elle se termine avant le changement brutal de musique )
Pleurez et commentez.

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Point de vu de Dave.

- Alline ? lui demandai-je, couché dans mon lit.

- Oui ?

- Tu pleurs ?

Un grand silence prend place, je n'ai pas besoin de m'introduire dans ses souvenirs pour savoir qu'elle en a gros sur le cœur.

- Tu sais, j'ai été quatre ans en hôpital psychiatrique. murmurai-je.

Elle se redresse brutalement et pose son regard sur moi.

- J'étais atteint de troubles du comportement, j'ai tué ma petite sœur à 8 ans, elle n'avait que quelques mois, je ne supportais pas ses hurlements. continuai-je, en me remémorant des souvenirs bien enfouit dans ma tête. Nous étions à la plage, ma mère et moi, Liam n'était pas là, il était resté avec mon père, ma mère m'avait laissé quelques secondes avec ma sœur, qui pleurait, et le temps d'aller chercher sa tétine, elle était morte. Son corp flottait, et moi, j'étais heureux, il n'y avait plus aucun bruit.

- C'est... à cause de ces troubles, que tu as des vagues de colère ?

J'acquiesce silencieusement puis respire un bon coup, je n'ose pas tellement regarder ma compagne, par peur de voir son expression faciale.

- Quand ma mère est revenu, elle a hurlé, elle a hurlé et à plongé dans l'eau, elle s'est précipité sur Lana, elle a tenté de la sauver, mais il était trop tard, le mal était fait, on ne pouvait plus revenir en arrière. Quand elle m'a regardé, j'ai senti que tout avait changé, elle a appelé la police et les pompier et s'est éloigné le plus possible de moi, le corp de ma sœur dans ses bras et les larmes qui coulaient.

J'ose enfin regarder Alline, qui est juste choqué, elle me regarde, les yeux exorbités.

- Ma mère n'a plus jamais voulu me voir, j'ai été placé, après mon séjour en hôpital psychiatrique, en famille d'accueille. Je recevais des visites de Liam, il me demandait pourquoi je ne rentrai jamais à la maison, il me disait que je lui manquais, il me disait que rien n'était plus pareil à la maison et qu'il s'ennuyait, il n'avait plus personne avec qui jouer, ma mère, elle, n'est jamais redevenu la femme joyeuse qu'elle était, elle s'est suicidé lorsque Liam a été assez autonome pour s'occuper de lui seul, à ses quinze ans. Il s'est élevé presque seule et il a bien tourné, tant mieux pour lui.

- Pourquoi.. pourquoi es-tu devenu.. hmm... muet ? me demande Alline, la voix tremblotante.

- J'étais le malade mental, dans ma famille d'accueil, aucun enfant n'osait s'approcher de moi, ils savaient tous que j'avais tué quelqu'un et que j'étais en hôpital pour les fous, ils ont répandu la nouvelle dans mon collège j'ai grandis en solitaire, je ne parlai à personne, juste de temps en temps à mon frère, c'était rare d'ailleurs, depuis que tu es là, c'est plus facile, et en même temps, je suis obligé de parler avec une femme comme toi.

Elle attrape ma main et se met à jouer avec.

- Comment tu as su que.. comment tu as su que je pouvais lire dans les pensées ? Et pourquoi je n'entends pas les tiennes

- Je le sais tout simplement parce que je fouille dans les souvenirs.

Ses mains se crispent autour des miennes.

- Il suffit de construire des barrières pour protéger l'intérieur de sa tête, je t'apprendrai à bloquer ton pouvoir, si tu le veux.

- Ça veut dire que tu connais toute ma vie ? me demande-t-elle, blême.

- Ça veut dire que je connais certains points de ta vie, pas tous.

Elle soupire et essuie ses joues.

- Maintenant, si tu veux bien, dis moi ce qu'il ne va pas.

- Il y a quelqu'un, quelque part, je le sens Dave, je ne suis pas folle, j'étais sûre qu'il était là mais ton abrutis de frère m'a attraper et.. pouf ! Cette personne a disparu. Mais j'en suis sûr ! Elle me nargue, elle me suis partout, on m'observe, je ne suis pas folle, je le sais, y'a quelqu'un Dave..

Ses larmes se mettent à couler et elle soupire.

- Je ne suis pas folle ! crie-t-elle en me regardant.

Bien sûre qu'elle n'est pas folle.

Je ne suis jamais très à l'aise face aux larmes, mais dans les films que Liam regarde de temps en temps, le mec lui fait un câlin, donc sans réfléchir, je l'attire dans mes bras, je sens ses larmes glisser sur mon torse nu, c'est assez désagréable mais je n'y fais pas trop attention.

Point de vu inconnu.

Je scrute le petit couple des yeux, personne ne pense jamais à vérifié dans son armoire avant de dormir.

Alors ma petite Alline ? Déjà sur le point de craquer ? Dommage pour moi, je pensai que tu allais résister plus longuement, tu fais une bien maigre adversaire, moi qui pensais avoir trouvé quelqu'un de taille ! Je me suis peut-être trompé sur ton compte ma belle, mais bon, on verra ce que l'advenir nous dira.

Alors mon petit Dave ? Sais-tu que tu viens de me confier de précieuses informations mon beau ? Ne connais-tu donc pas l'expression " les murs ont des oreilles " pour te confier comme ça ? Mais j'avoue, c'était une très belle preuve d'amour, que de confier ses secrets à sa femme, malheureusement pour toi, tu ne lui a pas confier qu'à elle.

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C'est un choix d'avoir fait un chapitre aussi court, je ne voulais pas le surcharger inutilement de chose après ces énormes révélations, ça aurait gâcher toute la mise en scène triste

Et oui ! Notre petit Dave n'est pas bien dans sa tête, quand à notre louve, elle commence à perdre la boule !

J'ai mis un peu plus de deux heures à écrire ce chapitre, considéré le comme la partie deux du chapitre que j'ai posté aujourd'hui.

La fille aux loupsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant