What Do you Mean ? (IV)

Chapitre 38

Maman : Bon sang Penny qu'est-ce qui t'arrive ? Je ne te comprend pas.

Moi : tu n'as pas besoin de me crier dessus.

Maman : tu es sérieuse là ? tu t'es faite renvoyé trois jours et je ne dois pas te crier dessus ?

Ma mère a inspiré un bon coup pour essayer de se calmer avant de s'asseoir sur la chaise face au comptoir.

Maman : je ne te reconnais pas Penny. Tu n'as jamais eu l'habitude de te battre au lycée, tu n'as même jamais été violente.

Moi : peut-être que tu ne me connais pas vraiment.

Maman : pardon ?

Moi : vous passez votre temps à penser me connaître mais si ça se trouve, vous ne me connaissez pas.

Maman : parle moi Penny.

Moi : je n'ai rien a te dire, j'ai juste envie d'être seule.

C'est vrai quoi, ça doit faire une bonne dizaine de minutes qu'elle me saoule avec cette histoire. Pourtant c'est simple. J'ai tabasser Jade, j'ai été convoquée dans le bureau du principal qui m'a renvoyé pour trois jours. Hier ma mère était au boulot donc elle n'avait rien remarqué, mais maintenant, le lycée l'a appelé et je suis un peu dans la merde.

Mais après je m'en fiche, de toute façon je préfère être chez moi plutôt que de me faire chier au lycée avec tous ces gens que je déteste.

Maman : je ne sais pas ce qu'il t'arrive, mais je n'aime pas celle que tu es entrain de devenir.

Moi : bah on est deux.

Je la laisse en plan et je monte les escaliers pour me retrouver dans ma chambre. Je suis en colère contre tout le monde, et en particulier contre eux. J'ai tellement envie de les détruire, et j'aurai voulu tuer cette vipère de Jade aussi, et son acolyte pareille.

J'ouvre mon ordinateur et je vois que j'ai reçu des mails. J'ouvre le premier qui vient de Kimberly Harris. Je suis surprise qu'elle reprenne contact avec moi parce que depuis la dernière fois, je me suis dit qu'elle ne voudrai jamais plus avoir affaire à moi.

J'ouvre le mail.

De : KimberlyHarris@gmail.com

" Bonjour, j'espère que tu vas bien. Je sais que tu dois être aussi surprise que moi de recevoir ce message de moi, mais j'ai besoin de te parler. J'ai eu tord de douter de toi, j'ai eu tord de croire que tu était une menteuse et que tu voulais juste te jouer de nous. Tout est vrai. J'ai vérifier a plusieurs reprises, et tout est vrai. Ta mère est bien la fille de la mienne. Je n'arrive d'ailleurs toujours pas à réaliser ce qui est en train de se passer. Contre tout attente j'en ai parlé à ma mère qui comme je te l'ai dit est très souffrante. Elle aussi avait d'ailleurs du mal à réaliser ce qui était en train de se passer, ce que j'étais en train de lui dire. Elle n'a pas douté, et elle a tout de suite réaliser combien tu lui ressemblais toi aussi, combien ta mère lui ressemblait à mon père. Je ne sais pas comment m'y prendre, mais j'ai une règle d'or : toujours réaliser mes promesses. J'en ai fait une à ma mère en lui promettant de lui ramener sa fille, et jusque là, tu es la seule qui puisse m'aider. J'ai besoin de rencontrer ta mère, de lui parler, j'ai besoin que ma mère la voit. Il ne lui reste plus beaucoup de temps et je sais que c'est son rêve actuel le plus cher, celui de rencontrer son enfant qu'elle pensait avoir perdu enceinte. Je sais que je ne devrais pas avoir a en discuter avec toi parce que tu n'es qu'une enfant, mais dans ce cas précis, tu es la seule qui puisse vraiment m'aider et j'ai besoin de toi. J'ai besoin de toi pour me permettre de connaitre ma soeur, et lui permettre de connaitre sa véritable famille"