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Bonne Lecture 📖
« We stopped seeing eye to eye You were staying out all night No, I don't wanna know where you been or where you're going But I know I won't be home And you'll be on your own » - It ain't me, S. Gomez & kygo-
Je m'étais posée au salon comme à mon habitude après être sortie de l'école. En tant normal, je me retrouvais toujours toute seule jusqu'à 18h l'heure où ma mère rentrait. Et mon beau père arrivait souvent trente minutes juste après.
Mais aujourd'hui c'était autre chose. Il était rentré beaucoup plus tôt. Je ne m'inquiétais pas vraiment parce que ma mère n'allait pas tarder. Mais le problème même cinq minutes toute seule avec lui, me faisait peur.
Il était bizarre avec moi. En plus je savais qu'il trompait maman. Mais elle, elle ne le savait pas. Où elle ne le voyait. Il s'assoit sur le canapé à côté de moi.
Lui: Ilhem vient voir
Il me demande de venir sur ses genoux. Je lui fis non de la tête, ce qu'il eu l'air de l'énerver.
Lui: si je me répète je risque de m'énerve alors viens ici jeune fille
Je recule de ma place en ne le lâchant pas du regard. Il se lève d'un coup et me prends par les cheveux puis me gifle en m'insultant de mauvaise fille. Je me mis à pleurer ce qu'il eu l'air d'encore plus l'énerver. Il m'allongea sur le canapé et commença à me toucher de partout en me disant que c'était de ma faute s'il était violent, que je devais l'obier parce que sans lui maman serait seule et triste.
Il me violait sans remords. Je ne me rappelais pas combien de temps cela avait duré mais je sais que je n'ai pu bien respirer que quand je le sentis se faire retirer brusquement de moi et fis ma mère horrifiée.
Elle tenait un couteau à la main en lui hurlant dessus. Mais cela n'avait pas l'air de lui faire peur, puisqu'il s'est approché d'elle et le lui a arracher avant de la pousser par terre et de la frapper. La dernière image que je vis avant de m'évanouir a été du couteau levé puis planté violent dans le ventre de ma mère.
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Je me réveille en sursaut, le souffle coupé. J'essuie mes joues et remarque que je n'étais pas mouillée que de mes larmes. J'étais transpirante.
Je hurle de colère. Je croyais m'avoir débarrassé de se souvenir. Je pensais ne plus jamais à avoir à revoir son visage mais on dirait bien qu'il me suivra jusqu'au bout et continuera à pourrir mon existence.
J'entends la porte de la chambre s'ouvrir, je tourne brusquement ma tête, et en le voyant je n'ai pu me retenir d'exploser mon haine.
Moi: JE TE HAIS. SORS D'ICI, C'EST TA FAUTE TOUT ÇA. POURQUOI IL A FALLU QUE JE TE RENCONTRE. J'AVAIS RÉUSSI À SURMONTER TOUT CELA ET...et....
J'arrivais pas à finir ma chambre. Je suis descendue du lit et ai sorti ma valise. Il était toujours là devant l'encadrement de la porte à me regarder sans rien dire.
J'ai commencé à mettre mes affaires dans le désordre. Je ne l'entendis pas sortir mais depuis ma chambre j'entendis une porte se faire claquer avec tellement de force.
- Au alentour de 20 heures -
Après les évènement de hier, plus ce qu'il s'est passé ce matin, je ne me sentais plus de rester ici. J'avais rassemblé toutes mes affaires et m'étais posée au salon avec ma valise.
J'attendais. J'attendais que Mourad revienne. Depuis qu'il a quitté la chambre, je ne l'ai plus revu. Et cet épisode c'était passé au alentour de treize heures.
J'étais obligé de l'attendre parce que la porte était toujours fermée à clé. Et de ce qu'il m'avait dit, il avait fait retourner ma voiture chez moi.
Je parlais avec Samira, je l'informerais que je rentrais chez moi sans rentrer dans les détails. Je me redressa en entendant des pas s'approcher. Un homme apparut devant l'entrée du salon.
Il me regarde sans rien dire, je l'ignore, concluant que c'était forcément un homme de Mourad et me réinstalle.
- ne te rassois pas, on doit sortir
- pardon ?
- c'est toi Issra ? Me demanda t-il. Je lui répondis d'un hochement de tête. Alors je suis là pour te ramener chez toi.
- et il est où Mourad
Lui: je ne sais pas et vu comment il était énervé au téléphone, je ne veux pas savoir où il est mon frère
Son frère. C'est vrai que maintenant qu'il le dit, ils ont légèrement des aires de ressemblance.
Je ne dis plus rien et me lève. Je le suis après avoir pris ma valise en main et jeter un dernier coup d'œil à la maison. Je m'étais plutôt bien familiariser avec les lieux.
Tanpis.
Il met ma valise dans le coffre pendant que moi je prenais place sur le siège passager. Il me rejoint et démarre la voiture.
Moi: tu es son petit frère ?
Il se tourne vers moi et me sourit puis se reconcentre sur la route.
Lui: ça se voit tant que ça que je suis le petit ?
Moi: pas vraiment j'ai seulement dit cela au hasard, enfin il a des allures de grand frère, le premier de la famille
Lui: *rire* tu n'as pas faux en plus, c'est vraiment le plus grand
Je m'en doutais. Durant tout le trajet nous avons fait que cela. Discuter et faire connaissance. Une fois arrivée devant chez moi, il m'a sorti ma valise, on s'est salué une dernière fois puis il est parti.
