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Bonne Lecture 📖
«''Love me like you paid me'' Give me all of your love » -Daydreaming, H.Styles-
-1 semaine PLUS TARD-
Pour la septième fois depuis une semaine, soit sept jour, je me retrouve devant cette porte avec cette fois ci un tournevis que j'avais réussi à trouver dans son garage.
J'ai dû essayer tout les objets, fourchette, couteau, mes clés, bâton à brochettes et j'en passe. Mais rien ne marché. Je petais un câble.
- tu comptes aller où là ?
Je sursaute et me retourne me collant au mur et cachant l'objet du crime derrière mon dos.
Moi : ..............
Voyant que je me voulais pas répondre, il s'approcha de moi et posa ses mains sur ma taille les faisant glisser derrière mon dos, me provoquer des frisons. Je le sens me retirer le tournevis des mains.
Mourad: -souriant- c'est avec ça que tu comptais ouvrir la porte
Moi: oui, sauf si tu t'es enfin décidé à me donner les clés
Il s'abaisse à mon niveau et approche nos visages. Je coupe ma respiration et relève mon regard vers le sien. On se regarde sans rien faire, son regard se baisse à mes lèvres avant de remonter à nouveau vers le mien.
Mourad: tu me rends dingue tu le sais ça ?
Après cela il s'éloigne de moi me refaisant descendre sur terre. Je rougis en me rendant compte de ce qui venait de se passer.
Mourad: je ne peux pas
Moi: tu ne peux pas où tu ne veux pas
Mourad: bref, ne cherche pas à ouvrir la porte ça ne marchera pas sans les clés
Il repart me laissant là toute seule. Je soupire et repars reposer l'objet de mon évasion qui a échoué.
~~~~~~
Quelques jours sont passés depuis. Mourad me donne encore moins d'importance qu'il ne m'en donnait déjà.
Il essaie maintenant de ne pas trop rester longtemps dans la même pièce que moi. Et je sais pourquoi, car s'il ne l'aurait pas fait c'est moi j'aurais essayé de mettre plus de distance.
Nous sommes attirés l'un vers l'autre. Certes ce n'est que physique -je supposais-, mais il y'a ce quelque chose qui est déjà de trop.
Moi : Lina viens voir ma puce
Lina: d'accord
Elle court et saute sur moi. Je la mets sur mes jambes et lui caresse les cheveux.
Moi: tu veux sortir avec moi ?
Elle me regarde les yeux tout pétillants avec un magnifique sourire.
Lina : oui, on...on va où ?
Moi: mmh...manger de la glace ?
Elle: oui je veux
Moi: d'accord va demander à ton papa si on peut sortir tout les deux
Cela faisait qu'une semaine que j'étais enfermée chez lui, et je craquais déjà. Je ne suis pas une casanière, du moins pas quant on me forçait.
La petite revient au salon toujours le sourire aux lèvres.
Lina: papa il a dit non mais on va chez mamie
Arrrrgh. Je lui rends son sourire et la laisse retourner à ses occupations. J'allais réellement le tuer. Je ne suis pas son gosse, et encore moins un n'importe quel membre de sa famille.
C'est du kidnapping ce qu'il me fait. Je peux très bien porter plainte si je le voulais. Je ne vois pas ce qu'il gagne à me garder ici, c'est ça qui m'agace.
....: ISSRA BOUGE TON CORPS ICI ET TOUT DE SUITE
Seigneur. Je me lève et avance à reculons. Je sors dans le jardin et le vois assis sur l'un des transats avec des feuilles.
Il me dévisage puis se relève et avance vers moi. Il m'attrape par la mâchoire et me relève la tête.
- ce que tu viens de faire là, plus jamais de ta vie, plus jamais tu ne te sers de ma fille pour tes magouilles.
- ouvre moi cette porte alors.
- c'est quoi le problème, c'est de ne pas sortir ou ne pas pouvoir ouvrir tes jambes comme bon te semble.
- je pourrai appeler la police et te dénoncer.
- pourtant tu ne le fais pas et tu ne le feras pas.
Nous nous dévisagions sans rien ajouter. Il finit par me lâcher et reculer d'un pas.
Moi: je te déteste tellement
- tant mieux parce que je ne cherche pas à te plaire à ce que je sache
P*tain, de c*nnard. Je hurle ultérieurement et lui tourne dos pour monter dans la chambre. Il me m'était hors de moi. Il m'énervait autant qu'il me plaisait et ça, ça me faisait chier.
