[2] Insaf « Avec euphorie, je vis ma vie »

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< Empêche moi de vivre mes rêves et j'réaliserai tes cauchemars. >

INSAF.

Mon père - Tu te souviens de lui ?

- Et comment...

Je dis bonjour à ses parents qui l'accompagnaient et pars dans la cuisine pour me remettre de tout ça. Il est au salon avec ses parents, Bilal est dans mon salon à cet instant même et c'est sûrement pas pour parler de la pluie et du beau temps. Le mec c'était juste un collègue et le voilà devant mes parents pour ma main, c'est un rêve là je vais pas tarder à me réveiller...

Ma mère - Il est plutôt beau gosse le petit Bilal hein, dit-elle en me faisant sursauter

- Anne (maman)...

Ma mère - Bah quoi ? J'te dis ce qui est en plus j'ai bien aimé ses parents

- Anne ! (maman)

Ma mère - Quoi "anne, anne" tu réapprends à m'appeler ou quoi ?!

- Nan mais t'abuse...

Ma mère - Donc pour toi il est moche ?

- Jamais j'dirais ça d'une créature, dis-je pour ma défense avec gêne

Ma mère - Entre nous... C'est un beau garçon non ?

- Anne !

Ma mère - Elle va m'rendre folle, dit-elle en détournant le regard

- Ouai... Ouai c'est un beau garçon

Ma mère - Bon j'retourne au salon, reviens toi aussi sa se fais pas de s'enfermer ici, dit-elle avant de sortir

Aller au salon pourquoi faire ? Qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ou faire ? M'installer et discuter ou m'installer et la fermer ? J'aime pas ces situations là elles me mettent mal à l'aise, je me vois pas marier, quitter mes parents, avoir mon propre foyer et en plus je compte reprendre mes études moi, 19 ans c'est beaucoup trop tôt pour se marier, enfin y a pas vraiment d'âge pour ça mais je trouve que j'ai pas les épaules taillé pour assumer une famille...

Mon père - Insaf !

- J'arrive, dis-je en me levant

Les invités sont debout, tous prêt à partir.

Ma mère - Kızım misafirlerimiz gidiyor... (Ma fille nos invités partent)

Euh ouai ok je suis censée faire quoi ? Je la regarde un instant puis me dirige vers le père de Bilal pour lui faire un bisou sur le dessus de la main et la poser sur mon front (c'est un espèce de signe de respect qu'on a pour les grand, je sais pas vraiment comment vous expliquer ça) je me dirige ensuite vers sa mère et fais la même chose en lui tapant la bise.

Sa mère - MachaAllah, dit-elle avec un sourire jusqu'aux oreilles

Ma mère sourit, mon père fait de même, son père pareil et Bilal... Oh non il me fixe comme un con mais qu'est-ce qu'il lui arrive à lui ? Baisse les yeux merde, détourne le regard, faites quelque chose...
Son père fini par lui mettre un coup à l'épaule et monsieur sort enfin de son état.