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< Les plus belles étoiles sont celles qu'une femme a dans les yeux quand elle regarde l'homme qu'elle aime. >

AYLA.

Je rentre enfin à la maison après avoir passé la soirée avec une amie, j'ai finalement bien fais d'écouter mon mari...

Boubaker - Ça fais longtemps... Dit-il en me bloquant le passage

J'essaye de l'esquiver mais rien n'y fais, il essaye de me traîner jusqu'à un coin plus discret mais je ne me laisse pas faire.

Boubaker - Encore un seul mouvement et tu vas y passer, dit-il en me mettant son couteau sous la gorge

Prise de panique j'arrête tout mouvement et lui obéi.

Boubaker - Voilà comme ça laisse toi faire, continu-t-il en retirant mon voile

Les larmes me montent aux yeux, rien qu'avec cet acte si simple j'ai déjà l'impression d'être salis, usée, dégradée...

Boubaker - Shhhh... Faut pas pleurer...

Je continue de pleurer en silence malgré son avertissement, il essuie mes larmes avec le dos de la lame de couteau.

Boubaker - J'ai attendu longtemps, j't'ai cherché partout Célia et j't'ai enfin trouvé

- J'suis pas Célia c'est moi Ayla...

Boubaker - Ferme-la t'es Célia !

D'un coup il passe le couteau sur ma poitrine et déchire mon chemisier, s'en est de trop. Dans un moment d'inattention je lui retire le couteau et lui plante dans la cuisse, au bas ventre, là où je peux...

Boubaker - Sale garce reviens !

Je m'éloigne en courant et arrive enfin devant la maison, la porte s'ouvre sur Younes qui était sur le point de sortir.

Younes - T'étais où bordel ? Demande-t-il avant de m'enlacer

- Je... Je... Younes j'ai... Dis je en regardant mes mains pleine de sang

Younes - Comment t'as fais ça ? Dit-il en regardant mon état

Ayla - Je l'ai tué... Je l'ai tué Younes... Je... J'ai tué un homme... Dis-je avant de m'évanouir

...

Je me réveille en sueur en plein milieu de la nuit, cette soirée est devenu un cauchemar depuis quelques temps. Je me rafraîchi dans la salle de bain et retourne me coucher auprès de mon mari.

J'étais dans un état de somnolence quand un bras m'a enlacé, surprise je le pousse et me redresse dans le lit.

Younes - Qu'est-ce qui t'prends ?

- Rien... Tu m'as fais peur, dis-je en reglissant à ma place

Younes - Excuse-moi, dit-il avant de passer à nouveau son bras sur moi

[2] Insaf « Avec euphorie, je vis ma vie »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant