[2] Insaf « Avec euphorie, je vis ma vie »

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< Quand je t'ai mis la bague au doigt je me suis passé les menottes, pendant ce temps le temps passe et je subis tes balivernes... >

FAWZI.

Je me réveille sur mon canapé, seul au monde comme un con... La veille je pouvais plus rester à côté d'elle donc je l'ai fuis, c'est vraiment compliqué comme situation. Plus j'y pense plus je suis frustré et plus je suis frustré plus elle m'attire. J'obtiens toujours ce que je veux et là ça m'énerve d'être si proche du but mais de pas pouvoir y toucher.

Je passe par la salle de bain et rejoins Insaf qui dort toujours dans mon lit en mode étoile de mer sur le ventre, cheveux en pagaille, bouche à moitié ouverte, c'est pas beau à voir mais c'est grave mignon. Ma femme je la veux comme ça, une meuf qui est toujours sur son 31 ça m'intéresse pas et c'est ce que j'aime chez elle, elle s'en fou de ce qu'on peut penser d'elle.

J'essaye de la réveiller avec douceur mais c'est sans succès, je me suis donc jeté sur elle.

Insaf - T'es relou là, et dans les deux sens du terme !

- Lève toi grosse

Insaf - Bah lève toi d'abord, t'es lourd

- Bien dormis ? Dis-je en roulant sur le côté

Insaf - Attends j'reviens ! Dit-elle en sortant du lit

Elle part et reviens même pas 5 minutes après fraîchement.

- T'es allé faire quoi ta race ? -rire-

Insaf - Me laver la figure, les dents et m'attacher les cheveux

- Zehma t'as honte au réveil, tu fais la meuf -rire-

Insaf - Bah non mais voilà

- J'vais passer encore des dizaines d'années avec ta race donc faut bien que tu t'assumes un jour où l'autre -rire-

Insaf - Hmm... Pourquoi t'es parti du lit dans la nuit ? Dit-elle en se positionnant en face de moi

- Il faisait chaud

Insaf - Hein... Et on fait quoi aujourd'hui ?

- On sortira tout à l'heure

Insaf - T'as des voisines enfaite ?

- Ouai pourquoi ?

Insaf - Qui vivent seule ? Elles viennent chez toi ?

-rire- Mais nan wesh t'as collé toi ! J'parle juste avec celle d'en face, c'est une mère célibataire

Insaf - Mais c'est encore pire ! Dit-elle en fronçant les sourcils

- Viens vivre sur Paris alors

Insaf - Ah parce que quand j'suis pas là tu peux déraper ?

- Nan

Insaf - T'es sûr ?

- On est jamais sûr de rien