Je venais de quitter le lycée, cette chose dont je ne trouvais pas d'intérêt. Je le jure, j'avais essayé d'y trouver de l'intérêt...Bon pas beaucoup et pas longtemps certes. L'automne venait de commencé, et pourtant j'avais l'impression d'être en hiver tellement il commençait à faire froid. Les écouteurs enfoncés dans mes oreilles, les mains dans les poches et un air blasé sur le visage je marchais en direction de ma maison. Il était déjà 19 heures passé, parce que j'avais trainé après les cours. Tout allait bien, jusqu'à ce que je voie cette étrange fumée noire qui sortait de cette ruelle sombre. Je m'arrêtais et regardais les gens en face de moi. Ils passaient dedans, sans se demander d'où sa venait. Peut-être qu'il y avait le feu quelque part...Mais cette fumée était vraiment sombre, même pour du feu. Voyant que les autres personnes n'en avaient rien à faire et que cette fumée n'avait visiblement rien de dangereuse, j'haussai les épaules, et continuait mon chemin. Pourtant, dès que je mis un pied dans la fumée, je sentis quelque chose de visqueux et collant s'enrouler autour de ma cheville.
-Que...
La chose en question me tira encore plus dans la fumée et j'en sentis une autre s'enrouler autour de ma deuxième cheville. Aussitôt, on me tira une nouvelle fois, me faisant tomber. On commença à me tirer et je commençai réellement à paniquer. Les autres personnes ne réagissaient même pas, passant leurs chemins. Je me fis traîner dans la ruelle, alors que j'essayais de me raccrocher à n'importe quoi tombant sous ma main.
-Mais c'est quoi ce bor...del. Lâchais-je sous la surprise.
Devant moi, venait de se dresser un monstre visqueux, avec des tentacules lui sortant de partout. Des yeux jaunes absolument horribles étaient par milliers sur ce qui devait lui servir de tête et une bouche dégoutante s'ouvrait et se fermait, provoquant un bruit vraiment horrible. Attendez, est-ce que c'était de la bave, cette chose jaune lui sortant de la bouche ? Ce qui était sûr, c'est que je ne voulais pas savoir. J'attrapais rapidement mon sac et me mis à chercher frénétiquement une chose pour essayer de me sortir de la. Ma main rentra en contact avec un métal froid : ma règle en fer. Je l'a sortait, puis dans un élan de désespoir, je frappais à l'aveugle à côté de mon pied, priant pour que je touche son tentacule assez fort pour qu'il me lâche. Vu le cri qu'il poussa et le...jus qui gicla sur ma chaussure, j'avais réussi. Le tentacule qui serrait fort ma cheville desserra sa prise, maintenant tranché, et bougea quelques secondes avant d'arrêter totalement de bouger. Je répétai l'opération pour mon deuxième pied, et je pus me relever. Le monstre n'avait pas l'air content. Ce qui, techniquement, était normal vu que je venais de lui trancher deux bras. Qui serait content d'être manchot ? J'étais à peine à quelques mètres de lui. J'attrapais une planche de bois, posée là, contre une poubelle que je venais de repérer et le frappais à la tête. Il poussa un cri qui me provoqua des frissons dans le dos. Une partie de la planche rentra en contact avec sa bave et se mit à fumer. Puis une dizaine de tentacules foncèrent vers moi, et à ma grande surprise, je les évitais facilement en exécutant des gestes d'une rapidité inhumaine.
-Woua, est-ce que je viens vraiment de faire ça ? Demandais-je à moi-même, impressionné.
Non je n'étais pas imbu de moi-même, mais sachant que j'étais aussi sportif qu'un gros flan, j'étais assez impressionné. Et vu comme je me traînais dès qu'il s'agissait de courir un peut, c'était totalement impossible que j'ai bougé aussi vite.
Le monstre en profita pour me porter un coup dans le ventre, me faisant faire un petit vol plané en arrière. Mon sac et un peu de son contenu était étalé à mes pieds. Il me fallait quelque chose de pointu...Mes ciseaux. Je les attrapais et les lançaient vers lui en espérant que mes superpouvoirs reviennent. Elles partirent avec plus de puissance que je l'avais espéré et elles se plantèrent en plein dans un de ses œil. Le monstre cria à nouveau, et enroula ses tentacules autour de lui. Cette fois-si je ne fis pas de remarque stupide et j'attrapais mon sac, ramassait rapidement les cahiers qui en était tombés ainsi que mon téléphone branché à mes écouteurs avant de me mettre à courir hors de la ruelle, avec des tonnes de questions dans ma tête. Mais elles attendraient, je voulais juste fuir le plus loin possible de cet endroit et de cette...chose. Les gens me regardaient bizarrement, sachant que mon sac était grand ouvert, que je tenais mes cahiers du bout des doigts sans prendre le temps de les rangés et mon téléphone à peine glissé dans ma poche de jean. Je devais sûrement être blanc comme un linge d'ailleurs. Ah bah bravo les passants, hein ! C'est maintenant qu'ils me regardaient bizarrement, mais il n'y en avait pas eu un foutu de m'aider !
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Chasseurs
FantasíaVous souvenez-vous de ces soirs de frayeurs ? Mais si... Quand la peur figeait votre corps entier, dominait votre esprit et que vous reteniez des pleurs, priant de tout votre être pour que ce monstre, que vous croyiez cacher sous votre lit, ou bien...