On toqua à la porte de la chambre, me sortant de mes rêveries.
-Oui ? Demandais-je en la voix enrouée, vu que j'avais été prés de l'endormissement pendant plusieurs minutes.
Une tête blonde passa sa tête à l'intérieur et posa directement ses yeux sur moi. Son regard pétillait de malice et de joie de vivre. Il m'avait l'air plutôt sympathique.
-Salut, qu'est-ce que tu fais enfermer ici ?
-Rien de spécial. Répondis-je distraitement.
Son regard se posa sur mon livre qu'il me retira des mains.
-Hé !
-Totalement inintéressant. Déclara-t-il en le balançant sur mon lit.
-Hé oh !
-Allez vient. Dit-il en m'attrapant le poignet.
Il me tira hors du lit d'un geste, et je me retrouvé obligé de courir derrière lui, pour éviter de me faire traîner par terre comme une vulgaire serpillère. On dévala les escaliers à toute vitesse et on bousculait une pauvre personne dans l'escalier.
-Désolé ! Criai-je au passage.
Il ne me lâcha pas le poignet et j'étais bien obligé de le suivre, sous peine de me faire arracher le bras. Il ouvrit la porte d'un coup de pied bien placé et on était repartis dans une folle course. Le vent fit s'envoler mes cheveux, et j'eu l'impression de revivre. Je ne m'étais même pas rendu compte à quel point j'avais besoin d'air. Je fermai les yeux et inspirait un bon coup, toujours en courant. Le blond qui avait vu ma réaction me sourit et hurla d'une façon absolument pas humaine. Il s'arrêtait finalement de courir, voyant que je peinais réellement à suivre et je m'écroulais par terre, les poumons en feu.
-Non...mais...Qu'est-ce...Qui...T'a...Prit ?
-Tu puais le désespoir, il fallait bien te changer les idées.
-C'est...vrai ?
-Oui.
-Vous sentez tout ça ?
-Et bien plus. Dit-il avec fierté.
-Et maintenant je sens quoi ?
-Tu ne sens rien, c'est ça qui est bizarre.
-C'est génétique, j'y peux rien. Dis-je en me demandant moi-même
-Si tu le dis...Au fait, moi c'est Aidan. Dit-il en me tendant sa main pour m'aider à me relever.
Je l'attrapais, et me retrouvais en une seconde à nouveau sur mes pieds.
-Je vais t'apprendre à te battre. Mais avant, je vais te montrer quelque chose de très important. Dit-il avant de commencer à marcher droit devant lui.
Je le suivais. On marcha ainsi une bonne dizaine de minutes.
-Mais enfin où est-ce qu'on...
-Chut ! Me coupa-t-il.
On fit quelques pas de plus puis il me stoppa en me bloquant de son bras.
-Tu n'as pas le droit d'aller plus loin que les premiers arbres de cette forêt. Dit-il en me montrant du doigt la forêt qui nous faisait face.
-Quoi ?!
-Moi non plu je n'ai pas le droit. C'est la fin de notre territoire. Et la meute d'à côté n'apprécie pas spécialement les humains. Ils ne vous détestent pas, mais disons que si l'un des loups de chez eux te tues parce que tu as franchis les limites, et bien sa ne saura pas, et on saura juste que tu as disparu. Mais la plupart du temps ils rendent porte monnaie et pièces d'identité pour savoir qui est mort.
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Chasseurs
FantasyVous souvenez-vous de ces soirs de frayeurs ? Mais si... Quand la peur figeait votre corps entier, dominait votre esprit et que vous reteniez des pleurs, priant de tout votre être pour que ce monstre, que vous croyiez cacher sous votre lit, ou bien...