Chapitre vingt-septième

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Minerva prends mon téléphone, et mets mon sac vide dans les bras de Frea.
- C'est quoi ton code ? On va aller sur les réseaux sociaux, et je vais dire leur quatres vérités aux gens en ton nom.
Je souris, et lui donne mon code. C'est un code spécial, qui fait atterir sur un menu différent où l'on ne peut rien faire, a part écouter de la musique et écrire dans l'onglet mémo. En voyant que ce n'est pas le bon, elle s'énerve, et hoche la tête. Le type qui a le cutter près de mon œil, mets l'objet dans sa poche et s'approche de moi. Il me déchire ma chemise.
- Eh arrête ça !
Minerva rigole.
- Stop. J'ai changé d'avis, si on doit te faire souffrir, ce sera quand tu seras totalement nue. Tu seras donc humiliée, et après tu sentiras la douleur d'un cutter dans la peau. Donne-moi ton vrai code maintenant.
Les larmes montent. Elle est vraiment horrible. Je lui donne mon code, je n'ai pas le choix.
- Au fait, tu as 4 appels manqués de "Amour ❤". C'est ton copain ? Lequel ? Natsu ou Sting ?
Natsu m'a appellé. Il doit s'inquieter pour moi, je n'ai plus aucun moyen de le prévenir maintenant. Je vais devoir me débrouiller seule.
- Oh, il rappelle. On va répondre. Tu vas répondre Heartfilia. Tu dois faire comme si tout aller bien, si tu ne le fais pas, tu n'auras plus de vêtements.
Elle décroche, et me passe le téléphone. Inspirer, expirer. Il faut que je joue la comédie, faire comme si tout aller bien. Je ne vais pas réussir. De plus, je veux dire à Natsu où je suis, par message subliminal. Je vais galérer.
- Luce, où es-tu ?
- Désolée mon a-amour. J'ai du partir ... et .. rentrer chez moi.
Je ne l'appelle jamais "mon amour", toujours "Natsu". J'espère qu'il va tiquer.
- Mais, tu avais prévenu ton père que tu allais rentrer tard non ?
Son ton est interrogatif. Je sens qu'il ne comprends pas.
- O-oui oui. Mais j'ai du rentrer... heu ... Grey avait besoin de moi.
- Tu m'as l'air bizarre. Ça va ?
Il a compris que quelque chose n'allait pas. C'est un bon début.
- Ça va ne t'en fais pas.
- Je peux passer chez toi ? Comme ça on se voit ?
- N-non non non surtout pas !
Minerva me fixe. Il ne faut pas que je dise de conneries.
- Pourquoi Luce ? Sinon viens chez moi. Enfin comme tu veux.
J'ai l'impression qu'il se vexe.
- Ne viens pas chez moi, je ne peux pas venir te voir. On se voit demain. Bisous, je t'aime mon amour.
- Je t'aime aussi Luce.
Je raccroche. J'espère qu'il va comprendre où je suis. Le connaissant il va quand même aller chez moi, pour savoir pourquoi je suis bizarre.
- Quitte-le. Rappelle-le, et quitte-le. Tout de suite, Heartfilia. Frea, donne moi sa trousse à maquillage.
Minerva compose le numéro de Natsu, et le rappelle. Elle prends mon maquillage, teste touses les produits, jette par terre ceux qui ne lui conviennent pas, et demande à la fille avec un air angélique de tout écraser.
- T'es bien une riche héritière, que de la marque. Chaque produit vaut au moins 50€, dit la fille angelique.
Cette dernière me tends mon téléphone. Je vais devoir quitter Natsu, rien que d'y penser les larmes montent. En fait, c'est une super bonne idée. Là au moins, il va vraiment me trouver bizarre, et il ira chez moi, car avec tout ce que je lui ai dit que je ressentais pour lui, je ne pourrais pas le quitter là.
- Luce ? Qu'est-ce qui se passe ?
- Je .. hum .. Natsu.. je suis désolée..
- Désolée de quoi ? Tu as un comportement vraiment étrange.
Je pleure. C'est horrible de faire ça, je l'aime tellement.
- Je .. je te quitte voilà.
Il ne réponds rien pendant quelques secondes.
- ... Pourquoi ? Je ne comprends pas, pourquoi tu me quittes ?
Je ferme les yeux, et essaye d'étouffer le bruit que je fais en pleurant. Je suis tellement mal, je suis en train de lui faire du mal, c'est insupportable de savoir ça et de le supporter.
- Je suis désolée Natsu.
- C'est pas une raison, dis-moi pourquoi tu me quittes, je t'en pris Luce ..
Le ton de sa voix m'indique qu'il est triste. J'espère partir d'ici, et revoir Natsu, tout lui expliquer et le serrer dans mes bras.
- Je suis désolée, sincèrement.
Je suis tout sauf sincère. C'est horrible. Si je le pouvais, je lui expliquerais tout.
- C'est bien Heartfilia. Tu as bien fait.
Minerva explose de rire, ainsi que tous les autres. J'ai toujours mon téléphone dans la main, je n'ai pas raccroché. Natsu a donc entendu.
- Qui a parlé ? Lucy, où es-tu ? Ne bouge pas, j'arrive. Toi, la fille qui vient de rigoler, si tu touches à un cheveux de ma Lucy, tu es morte.
Je raccroche. Minerva me regarde, folle de rage.
- Détachez-la.
Les trois gars viennent pour me détacher. Je mets un coup de coude dans la tête du grand, et un coup de genoux dans les parties de l'autre. Seul le type au masque esquive mes coups. Minerva ne bouge pas, et regarde attentivement ce que je fais. Le type au masque arrive à m'attraper, et me tient les bras. J'essaye de faire en sorte qu'il me lache, sans succès. Ses mains sur mes bras me sont familières. Je suis presque sûre de savoir qui c'est.
- Lâche-moi Grey !
Tout le monde est sous le choc. Même le type masqué. Il s'approche de moi, et retire son masque.
- Tu t'es trompée. Je ne suis pas Grey.
- Pourquoi tu fais ça Sting ? C'est quoi ton problème ?
Sting me regarde, et rigole. Il me fait carrément peur.
- Tu as peur de moi ? De ce que je pourrais te faire ?
Il me pousse, et se retrouve à califourchon sur moi. Nos visages sont proches, il m'embrasse, Sting tient ma tête pour éviter que je ne bouge. J'essaye de le repousser, et il s'éloigne au moment où je lui mets un coup de genoux dans les parties. Décidement, cette méthode est vraiment efficace.
- Bon, maintenant que tu t'es défoulée sur eux, tu vas gentiment aller te rasseoir, compris Heartfilia ?
Minerva me regarde. Je suis assise par terre, ma chemise toujours déchirée. Elle me fait totalement peur. Elle regarde Frea, qui lui donne mon téléphone, qu'elle a ramassé par terre.
- Appellons ton père. Ta vie va dépendre de ce que ton père va dire, dit Minerva.
- Chouette on va pouvoir la tuer ! réponds Frea.
Minerva compose le numéro de mon père. Au moment où je veux me relever, et m'enfuir, quelqu'un me rattrape. Sting, évidemment.
- Ne pars pas Luce. Reste avec moi, reste avec nous.
Il me fait carrément peur. Il me sers fort contre lui, je ne peux pas bouger, même pas d'un millimètre. Sting me sers tellement fort que j'ai l'impression que mes os vont se briser à son étreinte.
- Lucy ? Où es-tu ?
J'entends la voix de mon père au téléphone. Je ne l'ai jamais entendu aussi paniqué.
- Bonjour Monsieur Heartfilia. Nous détenons votre fille. Je vais vous proposer un dilemme. Vous avez 10 minutes pour tuer Grey, votre autre enfant, et nous envoyer une photo de son cadavre. Si vous le tuez de vos propres mains, alors Lucy aura la vie sauve. À l'inverse, si nous ne recevons aucune photo d'ici 10 minutes, nous tuerons Lucy. Si vous voulez sauver vos deux enfants, alors vous devez me donner une rançon de 50 milliards. Qu'allez-vous choisir ?


Les contraires s'attirent-ils toujours ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant