Pirate (GxG)

Chapitre 1

-Mademoiselle ?

Je me retournais et me recroquevillais sur moi-même.

-Mademoiselle...

-Mmm, oui ? Marmonnais-je.

-Votre mère souhaiterais vous voir prendre le petit déjeuner le plus vite possible. Elle vous attends en bas.

Je grognais en me frottant les yeux. Je me retournais dans mes couvertures et observais Mary qui me jetais un regard désolé.

-Je m'excuse de vous déranger si tôt dès le matin, mais Madame insiste.

J'hochais la tête, tandis que Mary continuais a me regarder d'un air peiné et inquiet.

-Merci, vous pouvez disposer Mary, je vais me lever.

Elle se retourna, puis sorti de mes appartements. Je soufflais, passant ma main dans mes cheveux emmêlés. Apparement, ma mère désirais me voir prendre le petit déjeuner en sa compagnie et je me demandais bien pourquoi.

Nous mangions très rarement ensemble, presque jamais pour être honnête. Nous nous évitions au maximum, car en réalité ma mère et moi n'avions rien en commun a par les liens du sang, a mon grand regret. Elle était dure, sèche et conservatrice, et moi j'étais insousciante et j'avais soif de liberté. Elle aimais par dessus tout respecter les règles et moi je ne vivais que pour les briser.

Ainsi, toute bonne entente n'étais même pas envisageable. Certains trouvaient cela triste, mais moi je m'y étais habituée depuis toute petite, j'avais toujours vécu cela et ça ne m'avais pas empêché de vivre.

Je me levais en maudissant ma mère, et allais me préparer. La plupart des filles de ma condition jouissaient du plaisir d'avoir des domestiques pour les aider a tout, y compris a s'habiller et a se préparer.

Avec moi, c'était différent, je n'aimais pas avoir quelqu'un sur le dos, et je n'avais besoin de personne pour m'aider a enfiler ma robe. Ainsi donc j'avais l'habitude de m'habiller toute seule, au grand désespoir de ma mère qui appelais un quart du personnel lorsqu'elle se préparais.

Et oui, nous étions bel et bien des opposés.

Lorsque j'eu enfin enfilé cette robe bleue délavée qui plaisait tant a ma génitrice, je descendis l'escalier d'un pas nonchalant, histoire qu'on comprenne qu'il n'étais pas sain de m'obliger a me lever le matin.

Je tournais et arrivais dans la grande salle a manger. Je trouvais ma mère attablée devant de nombreux plats, vêtue de son extravagante robe rose a froufrous. Je me demandais d'ailleurs pourquoi elle s'habillais ainsi puisqu'elle se trouvais dans sa propre demeure.

-Bonjour Amalica.

-'Jour mère.

Elle leva les yeux au ciel, puis me fit signe de prendre place non loin d'elle. Je traînais le pas et elle me jeta un de ces regards durs qui avaient le dont de m'énerver. Néanmoins j'arrivais a la chaise indiquée, la tirais et pris place.

-Que me vaut l'immense plaisir de manger en ta compagnie ?

Je lui fit un sourire forcé pour bien lui faire comprendre l'ironie de ma phrase. Elle souffla et posa sa fourchette.

-Pour l'amour du ciel, Amalica. Ce n'est pas la mort si je t'invite un matin a manger avec moi ! Juste un matin ou je te demandes de te lever plus tôt qu'en début d'après-midi, et de venir t'attabler avec ta mère.