Dans la vie de chacun des êtres humains, il y a un jour ou tout bascule, un jour ou l'on rencontre son destin. Pour moi, ce jour fut le jour ou j'ai décidé de tout quitter et de vivre au gré des flots. Devenir pirate, m'avais toujours fait rêvé, mai...
Après avoir fait une longue pause, je me décidais enfin à me lever. Ma longue réflexion m'avait, encore une fois, amené a penser à Jane. Je me remémorais les paroles qu'elle avait prononcé lorsque j'étais sur mon lit, agonisante. Pensait-elle vraiment ce qu'elle avait dit ?
Un doute planait toujours. Je m'étais levé depuis plusieurs heures déjà, et pourtant je n'avais toujours pas reçu de visite de sa part. Cette absence douteuse m'inquiétais.
Mes pas me guidèrent jusqu'à sa cabine et je me décidais enfin à frapper.
-Entrez.
Je m'exécutais et refermais la porte derrière moi. Elle se trouvait la, à quelques pas de moi. Jane semblait occupée à écrire sur ses parchemins, comme à son habitude.
-Bonjour... Je.. Je venais car je voulais vous dire que je suis à nouveau sur pied.
Elle esquissa un faible sourire et me fit un hochement de tête. Je l'observais mais ne bougeais pas malgré le retour de ce silence pesant.
-Oui ? Demanda-t-elle en me voyant immobile.
-Capitaine, je me demandais aussi.. Si vous pensiez réellement ce que vous m'avez dit lorsque j'étais malade.
Elle m'observa et sembla chercher ses mots.
-Peu importe votre réponse, je pense qu'il est important que vous sachiez que mon cœur ne bat que pour vous. Depuis le moment ou je vous ai rencontré, je n'ai pensé qu'à vous.
Elle continuait de me regarder et un sourire plus grand avait prit place sur son visage.
-Je vous en prie, dites quelque chose, répliquais-je les larmes aux yeux.
Elle posa sa plume, se leva et vint vers moi d'un pas déterminé. Je la regardait, toute tremblante.
-Bien sûr que je pensais ce que j'ai dit Amalica.
Elle prit mes mains et les embrassa tendrement.
-Jane... Je... Je vous aime tellement.
Avant même de pouvoir répondre, elle se pencha vers moi et m'embrassa tendrement. Je ne pu réussir à contenir l'euphorie que je ressentait à l'intérieur de moi, tandis que je sentais ses lèvres contre les miennes. Mes mains vinrent se poser sur son visage tandis que, à ma grande joie, ses bras vinrent m'entourer et me collèrent contre elle.
Elle approfondit le baiser et j'en fut éblouie.
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Quelqu'un frappa à la porte et notre baiser fut brusquement interrompu, à mon grand regret. Je me décalais de Jane et m'empêchais de soupirer.
Mélissandre apparut à la porte et nous fit un grand sourire, ne se doutant pas de ce qu'elle venait d'interrompre.
-Bonjour Capitaine ! Je venais, avec votre permission bien sûr, vous prendre Amalica car j'en ai besoin.
Elle eu une petite lueur amusée dans le regard mais ne laissa rien paraître.
