Dans la vie de chacun des êtres humains, il y a un jour ou tout bascule, un jour ou l'on rencontre son destin. Pour moi, ce jour fut le jour ou j'ai décidé de tout quitter et de vivre au gré des flots. Devenir pirate, m'avais toujours fait rêvé, mai...
J'avalais difficilement ma salive et hochais doucement la tête.
-O..Oui ? Demandais-je.
D'un geste nerveux, je remis en place mes cheveux derrière mon oreille et triturais mes doigts. Jane, qui me regardait de son regard perçant, s'avança vers moi sans cligner des yeux. Je tentais de garder mon calme et de paraître sereine malgré le fait que j'étais partagée entre la peur et l'envie de me mettre a hurler et de lui dire ce que j'avais sur le cœur.
Elle s'arrêta a quelques centimètres de moi en me regardant fixement. Je devinais une volonté de me déstabiliser et j'étais au regret d'admettre qu'elle réussissait bien son coup.
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-Amalica...
-Oui ? Demandais-je en essayant de garder une voix calme.
-Pourquoi trembles-tu ? Demanda-t-elle d'une voix moqueuse.
-Mais je ne trembles pas ! Répliquais-je.
Elle m'observa en riant, haussant les sourcils.
-Menteuse !
-Mais non ! Répondis-je.
-Bien sûr que si !
Elle rit et haussa les épaules.
-Ah tu ne sais vraiment pas cacher tes émotions ! Et je dois dire que ça m'amuse beaucoup.
J'haussais les épaules et tournais la tête en faisant la moue.
-Bref, je voulais juste te prévenir de faire attention a ne pas toucher ce qui est dans le coffre marron au fond, d'accord ?
Je me retournais et vit ce dont elle me parlait et hochais la tête.
-D'accord !
-Et je t'interdit également de regarder ce qu'il y a dedans. Personne ne le sait a part Tao-Li et moi, et je tiens a ce que cela reste secret. C'est également pour cela que j'ai rapidement demandé a Elena de s'en aller dès qu'elle avait terminé de tout nettoyer.
Je l'observais, puis regardait le coffre en ne pouvant m'empêcher de me demander ce qu'il y avait dedans.
-Non Amalica, dit-elle d'un ton sévère.
J'hochais la tête et regardais le sol, honteuse qu'elle ai lu sur mon visage l'envie de l'ouvrir.
-Je te fais confiance, d'accord ? Je te demande sincèrement de ne pas l'ouvrir et j'espère que ma confiance en toi ne sera pas trahie, ou je serais profondément déçue.
-Oui mon Capitaine.
Elle recula et me fit un sourire.
-Excellent, je savais que je pouvais te faire confiance ! Dit-elle d'un ton joyeux.
Elle tourna les talons et s'apprêta à quitter la cabine lorsqu'elle s'arrêta a nouveau.
