Dans la vie de chacun des êtres humains, il y a un jour ou tout bascule, un jour ou l'on rencontre son destin. Pour moi, ce jour fut le jour ou j'ai décidé de tout quitter et de vivre au gré des flots. Devenir pirate, m'avais toujours fait rêvé, mai...
Le lendemain, je me réveillais difficilement. Lorsque je me rendit compte que je n'étais pas dans mon hamac, je tournais la tête et cherchais Jane. Je souris en la sentant contre moi, et je me détendais à nouveau.
-Bonjour Amalica, dit-elle d'un ton doux.
-Bonjour Jane.
Je me retournais vers elle et lui fit un grand sourire. Elle me le rendit et je sentis sa main se poser sur ma joue.
Elle me regarda longuement et prit enfin la parole.
-Regrettes-tu ce qui s'est produit hier ? Demanda-t-elle.
-Pas du tout.
Elle eu un petit sourire mais ne parut pas entièrement convaincue.
-Comment pourrais-je regretter d'avoir fait l'amour avec la personne que j'aime ?
Elle se redressa et m'embrassa. Je vint me blottir contre elle et la serrais contre moi. Ses mains se baladèrent le long de mon corps, pour mon plus grand plaisir.
-Pourquoi cherches-tu à cacher ce qu'il y a entre nous ? Demandais-je.
Elle tourna la tête, fuyant mon regard.
-J'ai peur que cela ne crée des conflits au sein de notre équipage.
Je ne dit rien, réfléchissant à sa réponse.
-Je comprends que cela puisse être pénible pour toi, dit-elle. Tu dois penser que cela est injuste.
-J'ai juste peur de ne pas compter pour toi.
Elle me regarda intensément.
-Bien sûr que tu comptes pour moi Amalica.
Je la regardais, n'arrivant pas à réaliser ses paroles.
-Jamais je n'ai laissé dormir une fille dans mon lit. J'ai toujours été distante et réservée.
-...Vraiment ?
-Oui. Tu es la première avec qui je ne parviens pas à rester distante.
J'eu un grand sourire et elle me le rendit avant de se jeter sur moi et de se coller à moi. Je sentis à nouveau des papillons dans mon bas-ventre, tandis que sa peau touchait la mienne.
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Je soupirais tandis qu' elle déposait des baisers dans mon cou.
-Jane, tu me fais ressentir tellement de choses à la fois, soupirais-je.
Elle sourit et colla son bassin contre le mien.
-Amalica, tu m'attires irrésistiblement.
Nos respirations s'accélérèrent tandis que nos corps étaient collés l'un à l'autre.
Quelqu'un frappa à la porte de la cabine et nous sursautâmes. Jane se leva et se jeta sur ses vêtements.
-Essaie de te cacher ! Me dit-elle précipitamment.
