Dans la vie de chacun des êtres humains, il y a un jour ou tout bascule, un jour ou l'on rencontre son destin. Pour moi, ce jour fut le jour ou j'ai décidé de tout quitter et de vivre au gré des flots. Devenir pirate, m'avais toujours fait rêvé, mai...
Le lendemain, je fut réveillée par la même voix stridente que la veille. Adélaide passait dans les rangs, grognant sur chacun des membres de l'équipage. En jetant un regard curieux autour de moi, je vis que je n'étais pas la seule a être agacée par son comportement. Victoria lui jeta un regard noir et remplis de colère, ce qui encouragea Adélaide a se montrer encore plus impitoyable envers elle.
-Qu'est-ce que t'a la rouquine ? Tu veux désobéir au second du Capitaine ?
La rousse ne répondit rien, mais son regard ne changea pas. Elle se leva, ignorant Adélaide.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
-Oui c'est ça, baisse les yeux ! S'écria la jeune brune.
Je fut impressionnée de voir que Victoria ne répondit rien et se dirigea rapidement vers le pont, sans faire attention aux aboiements d'Adélaide. En ce qui me concernait, je doutais de pouvoir faire preuve de la même force morale qu'elle. Je soufflais et montais rapidement les escaliers afin de fuir la jeune femme qui criait sur ceux qui dormaient encore.
Une fois arrivée en haut, je soufflais et regardais la mer, avant d'aller prendre le seau et la serpillière et de laver le pont a nouveau. James me salua et je lui fit un signe de tête, avant de plonger la serpillière dans l'eau et de frotter le pont avec énergie. Mélissandre se dirigea vers les cuisines en compagnie de Victoria, tandis que William alla réparer un coin du bateau qui avais subit des dommages lors d'un affrontement avec un autre navire de pirate.
Je soupirais, me frottais le visage et continuais de laver le pont. Je sentis des douleurs dans mes bras car ils n'avaient pas l'habitude de travailler autant. Je m'empêchais de me plaindre malgré la douleur et continuais de faire mon travail.
"La liberté a un prix" ne cessais-je de me répéter.
Jane Wode sortit de ses appartements et marchais tranquillement avant d'arriver sur le pont et d'observer la mer. Elle se retourna, puis se dirigea vers une table, avant de poser quelques feuilles et de les regarder avec attention.
Tandis que je continuais de frotter le pont, j'en profitais pour la regarder du coin de l'oeil, car elle n'étais qu'a quelques mètres de moi. Le vent soufflais dans ses cheveux et les faisait onduler aux vents, tandis qu'elle regardait les feuilles. Je soufflais, me demandant comment il était possible d'être aussi jolie dès les premières heures du matin.
Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
