Entre Deux Mondes

Chapitre 5 "L'athélas"

Point de vue de Hope

Nous chevauchions depuis des heures sur la même monture sans nous adresser un mot, ce silence était trop pesant.. Je pris le risque d'engager la conversation.

-Bon alors c'est quoi cette quête à laquelle on doit participé ?

Il ne me répondit pas.
Bon on va retenter la conversation..

-Bon du coup on va où ?
Toujours aucune réponse...

Je m'énerve et lui tape sur le dos pour le faire réagir !

-Bon vous avez décidé de ne pas m'adresser la parole !

Et la quelque chose d'anormal ce passa, je senti Thorin glisser sur le coter, je tenta de le redresser mais il était trop lourd et je fut embarqué dans sa chute. Le poney prit peur et s'enfuit au galop dans la forêt.

-Attend !! Au putain, il ne manquais plus que ça !
Je me redirige vers Thorin énervé.

-Bon aller la c'est pas l'heure de dormir comme une grosse pierre, la nuit va tomber et je ne donne pas chère de nos peaux si vous n'êtes pas réveiller d'ici la!

Je m'approchais de son visage et en posant la main au niveau de ses cotes je senti un espèce de liquide visqueux et je découvrit avec horreur qu'il s'agissait de sang, de son sang mais surtout qu'il était blessé sur tout le côté droit. Il fallait que je trouve une solution avant la nuit on nous serions perdu.
Heureusement pour nous, j'avais passé les 4 dernières années de ma vie dans une fac de médecine avant de tout plaquer pour me réorienter vers une école d'architecture. Oui je sais c'est idiot et surtout hyper bizarre mais quand je vous disais que je ne trouvais pas de sens à ma vie je ne vous mentais pas..
Néanmoins, la mauvaise nouvelles c'est qu'en pleine forêt je n'ai strictement rien pour soigné mon "Patient". Heureusement pour nous, cet homme est visiblement assez prévoyant pour avoir une seconde chemise dans le sac qu'il porte à l'épaule. Le seul sac que nous avons encore en notre possession en plus du petit sac ou j'avais mes cigarette avant mon accident et la bouteille d'alcool achetée a la taverne pour supporter le voyage en compagnie de mon super camarade de voyage. J'ouvris sa chemise et analysa sa blessure, c'était profond et il fallait recoudre ou alors posé un pansement végétal mais avant je devais désinfecter. Je saisi l'alcool et en versa sur la blessure, dans un cris de douleur il se réveilla en sursaut.

-Mais que faites vous ? Vous êtes folle !! Que m'avez vous fait, j'ai l'impression de brûler !
-Taisez vous et laisser vous faire ! Si je ne désinfecte pas bien la plaie vous allez mourir d'une infection.

Je refis couler le liquide alcoolisé sur la plaie et pris la main de Thorin pour qu'il me la sert.
Je découpa le bas de la chemise propre en lambeaux.

-Connaissez vous une plante que je pourrais utiliser pour un pansement végétal ? Je n'est rien pour recoudre..
-L'athélas, c'est une mauvaise herbe en motte et à fleur blanche...

-Je reviens, restez la ! Je ne veux pas vous perdre dans cette saloperie de forêt !
Et je parti à la recherche de cet Athélas aussi appelée "La fleur des rois". La plante en question fut simple à trouver, aussi simple que les ronces dans nos forêt. Je me hâta de retourné là où Thorin était tombé. En arrivant je découvrit avec stupeur que monsieur c'était relevé et fouillait dans ma sacoche.

-Mais qu'est-ce que vous faites ? Je vous avais dit de rester couché !! Votre blessure coule comme une fontaine !

- Où est le poney !! Sans lui nous perdrons un temps fou pour traverser cette maudite forêt !

- Le poney ? Mais... Mais je rêve, le poney a prit peur quand vous êtes tombé ! Et comme j'ai bêtement chercher à vous retenir, je suis tombé avec vous ! Maintenant rassoyiez vous et laissez moi vous soigné ou alors je vous laisse seul ici vous vider de votre sang !

Il se rassis en soufflant.

- Bien faite alors !

Et il retira sa chemise. Je du mâcher l'athelas avant de lui en couvrir la plaie et se truc était immonde. Une fois la blessure couverte par la pâte  d'athélas, je lui fis un bandage avec les morceaux de chemise que j'avais découpé avant de le désinfecter.

-Bon voilà ! J'ai terminé, bonne nouvelle vous n'allez plus vous vider de votre sang. Et nous allons pouvoir reprendre notre route dans cette petite forêt !

Il me regarda avec un regard perplexe.

- Cette petite forêt comme vous dites, n'est d'autre que la vielle forêt.