Entre Deux Mondes

Chapitre 25 : Départ pour l'aventure

A l'aube, chacun était sur le départ. Les nains avaient remballé leurs paquetages et après une rapide collation Thorin indiqua qu'il fallait se mettre en route.
Gandalf s'était rendu la veille chez un marchand et nous avait trouvé 16 poneys en parfaite santé, prêt pour un périple à travers la Terre Du Milieu.
Lorsque tout le monde fut en selle, je questionna Gandalf sur la non présence du hobbit.

-Mr Sacquet ne vient pas n'est ce pas..?

- Je vous parie qu'il nous rejoindra bientôt, vous savez Mr Sacquet même s'il ne le sait pas encore à un grand rôle à jouer dans cette histoire.

Certains de nos compagnon entendirent notre conversation et des paries commencèrent à se faire entre ceux qui pensaient que le hobbit nous rejoindrait et ceux qui étaient persuadé du contraire.

Lorsque plus personne ne pensait voir le hobbit arriver. On entendit au loin une voix criant.

- Attendez moi !! Attendez moi !!

En me retournant, j'aperçus le hobbit courant derrière nous pour nous rattraper. Les nains se stoppèrent et Thorin fit faire volte face à son poney. En arrivant à notre hauteur le hobbit tendis le contrat à Balin qui l'examina.

- Je l'ai signé. Dit il essoufflé.

- Effectivement, tout est en ordre , bienvenue Mr Sacquet dans la compagnie de Thorin Ecu-De-Chêne.

- Donnez lui un poney, nous devons reprendre la route. Râla Thorin vraisemblablement toujours dans sa meilleure humeur.

- Non, non, non ça ne sera pas nécessaire, je suis sure que je peux vous suivre à pied.. Commença le hobbit qui visiblement n'était pas rassuré a l'idée de venir se percher sur l'un de ces animaux.

Avant d'avoir comprit quoi que ce soit le hobbit fut mis en selle par Dwalin, rapidement il saisi les rênes de sa monture et semblait terrorisé a l'idée que celle-ci ne s'emballe et ne le désarçonne. Autour de lui les bourses d'argent volaient et le hobbit questionna Gandalf qui lui expliqua le sujet des paris. Au bout de quelques minutes le hobbit criât soudain de s'arrêter.

- Oh nous devons faire demi-tours, j'ai oublié mon mouchoir !

Thorin s'arrêta donc et le regarda d'un air agacé, tandis que les nains ce moquaient du hobbit, Bofur le rejoint et lui lança son mouchoir. Celui-ci était en piteux état et Bilbo osait a peine le tenir entre deux de ses doigts. Il le remercia tout de même car il était un hobbit de bonne famille mais comprenant que malheureusement le confort ne serait pas au rendez-vous sur la durée de ce périple.

Notre voyage commençait paisiblement, nous prenions la route au levé du jour et nous arrêtions pour monter notre campement quelques heures avant la nuit. Le comportement de Thorin a mon égard n'avait pas changé, il ne m'adressait toujours pas la parole, ce qui confirmait selon moi qu'il se souvenait de l'aventure de la nuit a la taverne. Un soir, lorsque comme à son habitude Bilbon s'écarta du camp pour aller donner une gourmandise à sa ponette qu'il commençait a apprécier lorsqu'un étrange bruit se fit entendre, une sorte de hurlement aigus et lointain.

- Qu'est ce que c'est ? demanda t'il à Kili et Fili.

- Des orcs, des égorgeurs. Répondirent ceux-ci tentant de faire peur au hobbit.  

A ces mots Thorin se réveilla en sursaut et écouta leur conversation.

- Il y en a des douzaines dans le coin, les terres solitaire en sont infestés. Lança Fili

- Ils attaquent au petit jours, quand tout le monde dort, sans un bruit, sans un cri. Des marres de sang. Poursuit Kili.

Lorsqu'il virent Bilbon changer de couleur il commencèrent a rire, fier d'eux. Thorin s'était levé et s'était rapproché d'eux avant de leur lancer froidement :

- Vous trouvez ça drôle ? Vous pensez qu'une attaque d'orcs est une plaisanterie ?

- On ne pensaient pas à mal.. Répondit Kili peu fier.

- Non vous ne pensiez pas, vous ignorez tout du monde ! Lâcha  sèchement Thorin tout en s'éloignant du campement.

Balin se dirigeât alors vers les deux jeunes nains.

- Ne t'en fait pas mon gars, Thorin a plus de raisons qu'un autre de détester les orcs.

Assise auprès de Gandalf, Balin avait toute mon attention. En conteur né il contait qu'après la perte d'Erebor les nains avaient  tenté de reprendre la Moria, un ancien royaume appartenant aux nains. Malheureusement la Moria était envahit par des légions d'orcs et une bataille avait éclaté entre les deux races, Thror le grand-père de Thorin avait périt de la main d'un certain Azog le profanateur qui s'était promis de faire disparaitre la lignée de Durin. Thorin tenait son titre d'Ecu De Chêne de cette bataille. Lors du combat contre Azog, il avait perdu son bouclier et n'avait trouvé qu'une branche de chêne pour se protéger. Il avait battu Le Profanateur et mené son peuple vers la victoire malgré d'innombrable perte. Depuis ce temps, son peuple lui vouait un immense respect et les nains détestaient plus que tout cette race infame.

J'avais bu chaque mots du récit de Balin, Thorin ne m'avait jamais parlé de cette période et ce récit m'avait permit d'en apprendre plus sur lui, sur les origines de cette expression fermé qu'il arborait à longueur de temps. Ce nain était vraiment un personnage complexe, mais je comprenais désormais beaucoup plus son obsession de reprendre La Montagne Solitaire car aucun de leur foyer ne leur appartenaient vraiment et ils étaient lassé de vivre en nomade.