Chapitre 24 : Le contrat

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La porte s'ouvrit dévoilant ainsi le visage de Thorin, comme toujours grimaçant.

- Vous aviez dit que ce serait bien indiqué. Je me suis perdu, deux fois, heureusement que que j'ai vus le signe sur la porte. Lança t'il d'un ton aigris à Gandalf.

- Quel signe ? La porte a été repeinte la semaine dernière ! S'exclama le hobbit

Thorin entra dans la maison sans même regarder le hobbit désemparé par la situation. Il lança un léger sourire lorsqu'il aperçu Fili et Kili et passa à coter de moi pour rejoindre les autres sans même me regarder.

-Bonjour à vous aussi ! Lançais-je sans grande attente de réponses.

Le nain continua son chemin pour rejoindre les autres qui l'attendaient autour de la table. Contrairement au pauvre Bilbon qui n'avait rien mangé et à qui il ne restait plus une miette des précieuse denrée mise de côté. Les nains avaient réservés pour Thorin bière et nourriture en grande quantité. Celui-ci s'installa à table et Dwalin le questionna.

- Alors, les nouvelles des Monts De Fer, Daïn se joint'il a nous ?

- Ils ne viendront pas, personne ne nous aidera a tuer le dragon tant que nous ne brandirons pas l'Arkenstone. Répondit-il sombrement.

- Je n'est pas peur du dragon, il sera ce que c'est que le fer des nains quand il l'aura dans le Troufignon ! Déclara Ori en se levant brusquement.

- Oui mais nous ne sommes que treize et pas les treize meilleurs mes amis. Reprit d'un air terre à terre Balïn.

- Mais nous avons le magicien ! Gandalf a déjà j'en suis sure tué une dizaine de dragon ! S'exclama Kili.

Et comme presque toujours le ton est monté, chacun étant persuader que Gandalf avait tué tel ou tel nombre de dragon. Je restais dans mon coin de la pièce en tentant d'éviter de me prendre un coup de poing ou de coude perdu. Gandalf lui ne disait rien et se contentait de fumer sa pipe, toute personne censé aurais su que Gandalf n'avait jamais tué de dragon, mais ces gens la étaient des nains et à leur coté j'avais appris qu'ils n'étaient jamais censé et que ce mot ne faisait carrément pas parti de leur vocabulaire. Gandalf prit enfin la parole.

- Vous avez raison Thorin, sans l'Arkenstone nous n'arriverons pas a reprendre la montagne, c'est pour cela qu'il vous fallait un cambrioleur et que j'ai choisi Mr Sacquet. Voyez-vous, les hobbits sont discrets et leurs pas sont inaudible pour la plupart des gens.

- Un cambrio.. Quoi ? ne n'est jamais rien volé de ma vie ! S'écria le hobbit qui venait de comprendre la situation.

- Je crois bien que votre hobbit a raison Gandalf, regardez le il ferait un piètre cambrioleur !

Les nains repartirent une fois de plus dans une lourde conversation ou les voix décolèrent de plus belle. Gandalf était en train de bouillir de l'intérieur, il retira la pipe de sa bouche, prit une grande inspiration qui semblait le faire grandir et lança.

- Si je vous dit que Bilbon Sacquet est un cambrioleur, c'est un cambrioleur !

L'assemblée se tut, lorsque la voix grave de Gandalf se fit entendre. Balïn qui était le sage de la compagnie s'avança vers Bilbon avec un rouleau de parchemin.

- Mr Sacquet, voici le contrat de cambrioleur rédigé à votre nom, il ne manque que votre signature, prenez le temps de le lire.

- Heu merci. Repondit le hobbit en tendant la main pour recupérer le dit contrat. Lors de la lecture de celui-ci le hobbit semblât se décomposer à plusieurs moments.

Balin prit la parole :

- Bien sur vous serez rémunéré, lorsque vous aurez terminé votre part du marché un quatorzième du trésor de la montagne sera à vous ! Alors qu'en pensez vous monsieur Sacquet ?

Le hobbit le regarda droit dans les yeux l'air perdu avant de lâcher un Non et de s'évanouir..

Balin et Bifur coururent en aide au jeune hobbit, l'installèrent dans son fauteuil et retournèrent à leurs occupations.
Les nains discutèrent et se disputèrent encore un peu puis certains d'entre eux devinrent nostalgique. Les anciens comptèrent aux plus jeunes les exploits de leurs jeunesses. Allumant leurs pipes les nains se déplacèrent un à un vers le salon dans lequel se trouvaient le fauteuil sur lequel était installé le pauvre Bilbon qui tentait peu à peu de reprendre ses esprits.
Puis étonnamment tout en regardant le feu de cheminée les nains commencèrent à murmurer puis à chanter.
Ce n'était pas un des chant joyeux auquel ils m'avaient habitués, celui-ci était grave et remplit de nostalgie. C'était un chant sur leur maison, un chant sur la perte de leur royaume. C'était l'histoire d'un peuple qui avait tout perdu.

Lorsque les chants se turent chacun déplia son couchage et s'y installa. Les uns après les autres les nains tombèrent dans les bras de Morphée malheureusement pour moi celui-ci n'était pas décidé m'ouvrir ses bras. Je restais donc assise dans mon fauteuil en regardant les flammes dévoré le bois de cheminée. Quelques heures avant le levé du jour qui annonçais notre départ mes yeux se fermèrent laissant m'envahir par le sommeil.

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