That's why I love you, again.

12.

J'aurais préféré qu'il ne pose aucune question, qu'il me laisse partir, pleines de bleues, sans chercher à s'excuser, sans chercher à comprendre. Je n'avais même pas eu mal, je ne sentais plus mon corps depuis ce soir là. Je ne lui en voulais pas non plus de m'avoir donner quelque coups. Ce n'était rien je l'avais provoqué après tout.

       J'avais à peine franchis quelques mètres, qu'il me courait déjà après.

-Ana ! Ana ! Attends, je t'en supplie, je m'excuse, je sais pas pourquoi j'ai fais ça, je suis tellement con putain...

-Ta gueule, laisse moi.

-Mais putain Ana, c'est de ta faute aussi, t'as pas le droit de me parler comme ça, de parler de ma mère putain.

-Tu as tord j'ai tout les droits.

-Non putain, si ça ne tenait qu'à moi je t'en collerais une autre tout de suite.

-Bah vas-y te gênes pas.

-Pourquoi tu fais ça ? Pourquoi tu veux me rendre fou au point de te faire mal ?

-Tu as tord, je n'ai pas mal. Et puis pour répondre à ta question, regarde ce que tu viens de faire à la simple évocation de ta mère morte, je te contrôle, tu ne voulais pas me frapper mais je te l'es fais faire, je veux juste que tu t'éloigne de moi ou tu finiras par en mourir, comme elle....

-Comment veux tu que j'en meurs en te frappant ? C'est plutôt toi qui...

-Tu peux mourir de différentes façons, et même que tu pourrais vivre en étant mort comme moi je le fais....

-Comment pourrais-je mourir ?

- Ecoute c'est très simple, tout à l'heure je vais rentrer chez moi sans soucis, nettoyer mes plaies, bosser, et me coucher, demain j'irais en cours comme si de rien n'étais, je camouflerais peut être ces ématomes que j'ai partout sur le visage ou peut être non. Tandis que toi, toi, tu vas rentrer chez toi pleins de remords, te torturer l'esprit jusqu'à en perdre le souffle, tu ne vas sûrement plus dormir en ayant peur de te réveiller plein de sang le lendemain. Et quand tu me verras pleine de marques, des marques de ton passage, que tout les gens dans ce putain de lycée parleront de moi en ce demandant qui est le coupable, tu te sentiras au plus mal et tu plongeras dans une chute sans fin.

- Et ça t'amuse de faire ça ? De faire du mal au gens ? Tu veux que quelqu'un y laisse la vie ?

- C'est déjà fais ça.

- Tu n'es qu'une petite pute sans coeur.

- Cool, mais je le sais déjà, tu devrais en discuter avec mon père vous feriez la paire vous deux. Aller, salut.

Cette fois je partis pour de bon, en courant sûrement, ma tête cognait, et mon ventre me faisait mal,j'avais sûrement quelques côtes cassées, mais rien de grave, enfin je pense. Chez moi tout était calme, mon frère était à l'école, mon père n'en parlons pas. J'ai soigné mes blessures, travaillé, du moins de ce que j'ai pu, mon frère allais rentrer dans quelques minutes, et je devais nettoyer cette trainée de sang qui était figée sur le sol de l'entrée, marquant ainsi mon passage. Quand on sonnas à la porte, sûrement mon frère pensais-je. La porte me dévoilas une silhouette, la dernière que j'aurais voulus voir en ma position du moment. Alex.

-Sal...

Son regard resta figé sur la marque que j'avais sur la joue, et merde pensais-je.

- C'est quoi ça ?

- Du maquillage qui a coulé.

- Tu me prends pour un con, ou quoi ?

- Oui, sûrement.

- Attends, me dit pas que c'est à cause d'Aïden.

-Pourquoi tu me parles de lui ?

-Je l'ai vu tout à l'heure, il avait les poings tout rouge et l'air ...comment disons...plutôt en colère.

- Ok, c'est lui qui a fais ça, mais c'est de ma faute.

- Mais il a pas le droit, quoi que tu lui a fais.

- Je l'ai encouragé à me frapper.

- Il n'aurais tout de même pas du, et saches que même si je suis son ami je n'accepte pas ça.

- Je lui ai parlé de sa mère morte, de manière, disons très, violente.

- Ok, rectification il avait le droit. Mais pourquoi tu as fait ça ? C'est quoi ton problème au juste ?

- C'était pas lui le problème, j'en ai rien à foutre de sa gueule, soufflais-je. Je voulais juste  sentir mon corps, ou peut être me réveiller je ne sais pas. Je voulais juste ressentir autre chose que de la culpabilité ou de la colère.

- C'est bon c'est officiel, t'es complément tarée.

- Peut être, dis-je en haussant les épaules. Mais je suis habituée avec la boxe et puis ce n'était que deux, trois coups de rien du tout.

- Bon si tu le dis, allez j'te laisse, dis Alex en partant.

Petit chapitre, je m'excuse une fois de plus des fautes, du retard, je posterais sûrement plus pendant ces 2 semaines, merci aux vacances.