That's why I love you, again.

34.

- Bon maintenant tu peux m'écouter non ?

- Je suppose que je suis un peu coincé, donc oui.

- Bravo, tu peux être intelligent quand tu veux, dis-je en faisant un clin d'oeil.

     Je n'aurais peut-être pas dû dire ça. Il semblait encore plus énerver à présent.

- Je veux juste m'excuser pour ce que j'ai pu dire.

- Ouais et après ? Et puis j'en ai rien à foutre, après tout on est pas amis.

- Pourquoi tu réagis comme ça alors ? Et pourquoi tu fais la gueule depuis tout à l'heure ?

- Parce que tu ment Ana, pourquoi ne pas simplement me dire que tu veux que je te laisse tranquille au lieu de chercher des excuses à deux balles, lança-t-il

- Déjà je te dis de me laisser tranquille depuis le début, lâchais-je sous le coup de ma colère montante.

- Tu vois, pourquoi tu cherches à t'excuser alors que tu en as rien à foutre ? Tu continue de mentir, j'en ai marre, t'es un cas désespéré...

- Hein...Je.... Attends je rêve ou j'représente un vulgaire défi de charité ? C'est pour ça que tu me suis depuis le début ? Ton but c'était de, genre, me guérir ?

- Ouais, mais je te rassure t'es une fille désespérée, on peut rien pour toi, t'accepte pas les autres. J'ai bien compris maintenant que t'étais égoïste...

Ses paroles m'assommèrent, elles étaient si brutales mais pourtant si vrai. Je regrettais déjà mes excuses.

- Tu sais quoi reprends tes clés, et dégage, dis-je en soulevant mon t-shirt pour récupérer sa foutue clé.

Je sortis en trombe de la voiture, et couru jusque chez moi. Je sentais quelque chose qui montais depuis mon estomac, j'étais donc si faible que ça.

Noam était dans le canapé il regardait la télé, lui était serein. Je n'eu pas le temps d'aller jusqu'aux toilettes et vomis dans la première chose qui me tombait sous la main, à savoir un vieux vase tout poussiéreux qui n'avait pas bouger depuis des lustres. Mes jambes semblaient elles aussi me lâcher, alors je m'assis sur le carrelage froid du couloir. Une ombre se présentait au fond de celui-ci. Pas encore lui. Je me dépêcha de me relever pour essayer de cacher ce vase. Il n'était pas question qu'il voit qu'elle genre de faiblesse j'étais.

- Attends, attends Ana j'en ai pas finis avec toi, disait-il en me voyant m'éloigner.

- Aïden, lâche m...

    Je fus coupé par un nouveau vomissement, beaucoup plus fort cette fois. Heureusement, j'avais pu me réfugier dans la salle de bain, il n'avait sûrement rien entendu, ni même vu.

- J'ai pas finis de régler mes comptes. Il y a un truc que je ne comprends pas avec toi, pourquoi tu dois toujours être si méchante avec les autres ? J'en ai marre que tu me prennes pour un con, avec moi ça ne marche pas. Je ne suis pas ton jouet dont tu sers quand t'as besoin de rire ou de t'emmener quelque part.

- Voila pourquoi j'savais que je ne devais pas d'accorder d'importance. Parce que ouais je t'en ai donné, même si tu n'en as pas l'impression. En fait, tu t'es bien foutu de moi, j'aurais du voir aussi comment tu me regardais avec pitié et dégoût, dis-je en lâchant un petit rire nerveux.

- Je me suis pas foutu de toi Ana, je voulais juste t'aider parce que ça se voyait que tu étais seule, du moins moi je le voyais. Mais t'es beaucoup trop bornée et débile, tu comprends rien aux relations humaines....