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Je m'avançais le sourire figé sur le visage, faux, aussi faux que la poitrine de cette secrétaire, beaucoup trop vulgaire à mon gout. Elle me souriait, m'indiquant l'endroit ou je devais aller, la pièce au fond du couloir. Je stressait, mon coeur battait si fort que l'on aurais pus croire qu'il cherchait à s'évader. La porte s'ouvrit sur quelqu'un de grand, bel homme, mais il devait avoir dans les 50 ans. Son visage me rappellait quelqu'un mais je ne savais pas dire qui. J'ai compris les propos de la dame que pendant ce moment, ce moment ou il me détaillait avec un sourire malsain. Tu aurais du fuir m'auriez vous dis, mais le problème est que j'en ai bien besoin de ce travail.
L'entretien s'était passé normalement, j'ai tout fais pour me mettre en avant, exposé mes qualités bien que ce ne sois pas à mon habitude. Il m'avait longuement détaillé de la tête aux pieds, ne laissant aucune partie de mon corps de coté, c'était très génant voir complètement déplacé de sa part mais j'avais besoin de sous quoi qu'il advienne. Je marchais désormais en direction de mon chez-moi, il était désormais 17 heures, Noam était sûrement dans le bus, cela me rassurais, on ne peux savoir dans quel état se trouvait mon père, la surprise du jour disons, et peut être qu'en fait il n'est même pas ici, peut être à des kilomètres à noyer son chagrin entre alcool et prostituées. Je longeais la voie rapide. Je me souviens d'il y a quelques années, je regardais les gens marcher au même endroit où mes pieds frappent le sol, je me demandais sans cesse " N'ont-ils pas de famille, des personnes sur qui compter", il faut dire que les seuls à s'aventurer comme moi aujourd'hui étaient SDF, migrants, personnes démunies... Les personnes en situation de crise et de pauvreté étaient mal vues c'est sûrement pourquoi aujourd'hui tout ces gens me dévisagaient. Il se faisait de plus en plus sombre, on était beau encore en été l'aube de l'automne n'était plus loin, ce qui réduisait considérablement le temps des journées. J'avançais de plus en plus vite, j'étais rendue aux abords des endroits peu fréquentables voir vraiment dangereux, personne ne nous conseillais de passer par là mais c'était le chemin le plus rapide qui menait à mon quartier. Des cris se faisaient entendre, des pleurs et des rires, c'était le qutodien de ces quartiers. En réalité j'étais habituée à tout cela, depuis cet été j'avais "trainé" avec ces gens sois disant peu fréquentables. Seulement, dans cette ruelle sombre et lugubre, ces gens étaient tous des anciens détenus qui n'ont pas réussi leur réinsertion, des gens violents, pédophiles, dealers... Ils avaient tout perdu quand on les avaient mis derrière les barreaux, et ils étaient devenus encore plus durs, et malsain après leurs années de détention, comme si on pendant des mois et des mois ils étaient devenus des chiens enragés. Cela peut faire peur à le dire de cette manière, mais c'est la réalité, la réalité de la vie, des gens tristes, des gens heureux, des personnes violentes d'autre beaucoup trop naïves. Des bruits de pas se faisaient de plus en plus bruyant derrière moi, sans aucun doute on me suivais.

- Hey ma belle attends moi, on vas rire.

- Ne me touchez pas.

Il s'approcha de moi rapidement, mon stress augmentait. Son doigt pointé sur moi il me toucha le bras, et sa tête fut signe de victoire.

- Touchez.

Il rigolais de plus en plus fort, plongeant la ruelle dans un calme euphorique. Je tournas les talons prête à partir, quand il cessas de rire pour m'attraper le bras.

-Bon finis de rire maintenant ma belle. Passons au choses sérieuses.

Il me bloqua contre le murs, sa main se baladait partout sur mon corps, son souffle se faisait de plus en plus haletant, j'avais beau me débattre rien ne se produisait. Vous savez dans toute histoire d'amour c'est à ce moment que le prince charmant arrive sur son beau cheval pour vous sauver tel un héros des contes de fées, mais ici, dans la réalité cela ne se produisais pas, non. Il fallait que je calme pour que je me concentre sur ma principale défense, j'attendais qu'il sois en confiance, et là mon genou frappa violement ses parties intimes et il tombas au sol. Je partis en courant e plus vite possible, le pauvre était au sol, il se roulait dans tout les sens, je ressentais presque de la peine pour lui.... Non en fait il avait mérité son sort, un sort d'homme maintenant stérile.

- Aller finis de rire mon beau maintenant.

- Sale pute, si je te revois t'es morte.

- A la prochaine fois alors.

Je quittais enfin la ruelle si triste, et maintenant des centaines de maisons se dressaient devant moi, toutes alignées, presques toutes sembables, à part ma rue, les maison avaient été construite bien avant tout ce paté de maison, si bien que du jour au lendemain notre petite vie tranquile fut bouleversé par de multiples bruit d'enfants, de grues, et cela ne cessais de s'intensifier. J'arrivais à la hauteur de la maison d'Alex, il était assis là fumant une cigarette.

- Tu sais que je m'inquiètes pour toi Ana.

- Ah ouais et depuis quand ?

- Joue pas à la plus maline, tu sais de quoi je parle. Pourquoi t'es habillée comme...

- Comme une pute tu veux dire ? Si c'est ce que tu pense au revoir..

Il me rattrapas assez vite et il m'empêcha de partir plus loin

-C'est pas ce que je voulais dire tu le sais, maintenant réponds à ma question

- Je voulais aller me changer les idées.

- Mens pas Ana.

- Je suis allée à un entretien d'embauche. C'est tout.

- Si tu as besoin d'argent tu peux aller demander des sous à ma mère tu sais très bien qu'on t'aideras.

-C'est à moi de m'en sortir, seule.

- Tu n'y arriveras pas seule, encore moins en repoussant ce qui t'aide.

-A ce que je sache, depuis presque 17 ans tu ne m'as jamais aidé alors pourquoi maintenant ? Hein dis moi c'est quoi ton vrai problème ? Tu dis que tu t'inquiète mais tu mens.

- J'ai perdu mon père au cas ou tu l'avais oublié et bizarrement j'aurais aimé qu'il y ais quelqu'un pour me soutenir vois-tu.

- Je sais, mais toi et moi c'est pas la même chose, moi c'est ma faute quoi qu'il arrive.

- Non, ce que tu comprends pas c'est que je veux juste être ton ami, juste pour une fois.

- J'ai pas besoin d'amis.

- Si aujourd'hui tu en as besoin, je sais que tu t'es jeté sur la chaussée ce matin, sans penser aux cosnéquence, est-ce que tu as penser à ton frère ?

- Aïden ?! Pourquoi il te l'as dis ?

- On s'en fous, aujoud'hui je suis un des seuls à savoir pour ta mère et que tu le veuille ou non je serais toujours là désormais.

-LAISSE MOI ! J'ai besoin de m'éloigner un peu des cours putain.

- Tu as ton Bac à la fin de l'année ne l'oublies pas.

- J'essayerais de ne pas l'oublier.

- En tout cas il y a une chose que je pourrais te dire, c'est qu'Aïden a changé ,ce matin il n'était plus comme avant, il est redevenu un connard et je sais que c'est par ta faute.

- C'est quoi ton problème au juste ? Juste casses toi.

Je me libéras de son emprise et courus jusqu'à chez moi, là ou une surprise m'attendais, une de plus empoisonnée à vrai dire.


Tout d'abord je voudrais vour dire merci pour les 1K de vues, c'est juste fou, merci mille fois. Ensuite je m'excuse du retard, et même du chapitre assez moyen que je poste aujourd'hui, je pensais que les vacances allaient me laisser du temps mais non au contraire j'ai été beaucoup occupé c'est dernier temps c'est pourquoi je m'excuse, vraiment beaucoup. Et encore merci d'être là. Laissez des petits commentaires, bons au mauvais. Et encore désolé pour ce chapitre qui me plais qu'à moitié.

That's why I love you, again.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant