Ce fameux mot disait :
« Désolé dépasser à une heure aussi tardive, je suppose que vous devez dormir. J'aurais besoin de fixer un rendez-vous avec vous Ana, pour discuter de votre père et de votre situation familiale suite aux derniers événements : c'est à dire à la mort de votre mère et les incidents qui ont touché votre père. Appeler moi au numéro suivant.
L'assistante sociale. »
C'était peut être fou, mais jusque là l'on avait pas eu besoin de se justifier, on nous avait laissé tranquille. Étrange, oui. Bizarre encore plus ce qui ne laissait présager rien de bon. Il était maintenant presque minuit mais je ne pouvais pas dormir après ce que je venais de recevoir. La porte d'entrée ouverte, je courus dans la maison, en direction des baies vitrées, en essayant de faire le moins de bruit pour ne pas réveiller mon frere. Une fois dans le jardin, je m'effondra, les étoiles dans le ciel étaient floues et bientot, avec mes larmes montantes, elle ne représentaient qu'un seul point lumineux. Peut-être était-il celui de ma mère, qui sait ? La douleur qui entravait ma poitrine depuis plusieurs mois sembla s'attenuer à cette pensée, mais pourtant cela ne fut pas plus agréable, au contraire je me sentais comme mourir. Cette douleur semblait représenter le souvenir de ma mere, et c'était la seule chose qui me tenait à cœur aujourd'hui avec l'amour de mon frere aussi. Puis cette douleur dans le cœur revint encore plus fort, comme un coup de poignard, et la seule façon de l'évacuer était pour moi d'hurler, et de pleurer je crois. Mais pour une fois je m'en fichais, personne ne pouvait me voir dans mon jardin, enfin presque.
- Ana, ça va ?
La voix derrière moi était vague et paraissait à des années lumière de moi, je n'avais pas la force de me lever, ni même de me retourner. Soudain, une silhouette se plaqua devant moi, et s'agenouilla à mes côtés.
- Ana, qu'est ce qu'il y a ? Demanda Alex
- Tu as beau être gentil Alex, tu restes con.
- Ana, je sais très bien ce qu'il y a, je veux juste que tu l'avoue
- Que j'avoue quoi ? L'interrogeais-je
- Que ta mère te manque et que tu as mal, que pour une fois tu ose avouer tes blessures à quelqu'un, dit-il
- Tu te là joue psy maintenant, c'est ta nouvelle lubie ?
- Arrête d'être tout le temps comme ça, un jour faudra bien que tu le fasse, peut être pas à moi mais à quelqu'un d'autre, il le faut je t'assure...
- Qu'est ce que t'en sait toi, t'as jamais perdu quel...
Je me tues. Son regard semblait se briser même à travers la pénombre. J'avais dis une connerie.
- Je suis désolé Alex, j'avais oubliée... dis-je très confuse.
- C'est pas grave, pour moi ça a été facile, il le méritait de toute manière
Alex avait perdu son père lui, enfin à ce moment il ne se parlait que très peu, son père s'était séparé de sa mère quand il n'avait que 10 ans. Il était mort dans un accident de voiture quelque mois après, il avait prit une route à contre sens, bourré, et avait causé un accident qui avait tué 1 autre père de famille. Décidément, on pouvait se ressembler avec Alex.
- Pourquoi ça a été aussi facile pour toi ? Même si tu ne le voyais plus, je veux dire moi j'y arrive pas, dis je
- Parce que je ne cesse de me dire qu'il l'a mériter et d'un côté ça me rassure, il a fait ce qu'il ne devait pas faire... dit-il la voix cassé par la tristesse.

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That's why I love you, again.
Novela Juvenil« Allô c'est moi, tu te souviens ? » C'était juste un vulgaire message sur un vulgaire répondeur. Et pourtant, il peut déclencher ce magnifique et terrible tourbillon, ce tourbillon de souvenirs aussi douloureux qu'enivrants. Ana nous ramène avec e...