" Et parce que les hostilités entre toi et moi étaient convenues depuis le début, je me répète uen fois de plus tu m'as laché comme à l'époque, dans un moment ou j'avais besoin de tes bras "
Je dévalais les marches rapidement, cherchant à fuir le plus vite possible. Aïden n'était pas loin derrière moi, il me suivais toujours, hurlant mon nom de plus en plus fort, il me criait d'arrêter. J'allais plus vite que lui beaucoup plus vite, est ce surprenant pour une fille qui as l'habitude de fuir je ne pense pas, mais pour lui, à mon avis ce n'était pas possible, pas pour une fille. La sortie n'était plus loin de moi, je ne savais pas ce que j'allais faire dehors, je pense que j'irais chez moi, voir mon frère et mon père. Mon père putain, j'avais oublié, les frissons me parcouraient le corps, et je priais pour qu'il soit là, ni bourré, ni shooté, qu'il n'est pas abandonné mon frère, pas une fois de plus. J'arrivais à la dernière marche, la porte devant moi allais me libérer de toutes ses questions, interrogations. Le vent me fouettait le visage et s'engouffrait dans mes cheveux. J'étais perdu par ici, je ne connaissais rien tout me paraissais flou, lointain. Je courais partout, épuisée, paniquée. Ma tête cognait, le monde tournais autour de moi. Je ne comprenais plus rien, ma vue étai trouble, les gens me bousculaient, Aïden criait toujours mon nom. Je n'avais envie que d'une chose en ce moment c'était de me jeter sous une de ces voitures, mettre fin à tous ce cauchemar d'on même mon corps était marqué. J'avais passé l'un de mes plus beaux moment cette nuit, et portant tout était gaché à présent. J'en avais marre, marre que tout le monde ici ne se pose des questions, marre de la culpabilité, marre de devoir m'expliquer à chaque fois. C'était le moment de céder ma place, j'avais ris et sentais que c'était la dernière fois. J'avais engagé mon pied sur la chaussée, j'entendais bien évidemment le bruit de la superbe voiture qui roulait à vive allure, je n'étais pas à tendance suicidaire, mais je ne sais pas la mesure de la vie, à quel point elle est importante. Je ne pensais à rien juste à cesser ce tourbillon infernal, je ne réagissais pas aux Klaxons abondants qui se faisaient entendre, je me tournais face à la mort qui me souriait, je fermais les yeux, c'était la fin. Soudain mon bras fut attiré par une force inouïe, et quelque chose de dur m'enveloppais quelque chose de fort,au début j'avais pensé au choc mais une odeur, une odeur bien particulière me vint alors, celle d'Aïden. La voiture venait de passer à une vitesse incontrôlable, levant mes cheveux sur son passage. Je ne comprenais plus rien, normalement ma mère devait m'apparaître.
- Ana, ça va ?
- Qu....Quoi ?
J'étais perdue, étais-je entrain de rêver. Je ne savais plus, j'étais abandonnée à mon pitoyable sort.
-Tu as frôlé la mort je te rappelle, qu'est ce qui t'as pris de te jeter comme ça.
- Je n'ai pas réfléchis un point c'est tout.
- Tu calcule tout Ana, comme moi. Et je sais que rien n'étais fais au hasard. Dis moi la vérité.
- Pourquoi tu t'intéresse tellement à moi ? Pourquoi tu veux pas me laisser tranquille ?
- Je crois que la dernière chose que tu envie c'est bien que je t'oublies, toute la nuit tu as rigolé. Je ne crois que tu n'as pas ressentis de la joie.
- Ok, c'est vrai. Mais maintenant oublie, je ne veux pas, je ne veux plus que tu me parles. Pourquoi tu t'intéresse tant à moi ? Laisse moi putain.
Je mentais mais en aucune cas je ne voulais qu'il se pose des questions, que lui aussi me juge. Je voulais le préserver de tous mes secrets.
- Alors une fois de plus tu me repousse, c'est fou que des que l'on te parle de ton passé, ou que l'on te pose des questions plus personnelles tu te braque. Pourquoi Alex dis que tu n'y ai pour rien ? Mais surtout de quoi parle-t-il ?
- Ta gueule putain, tu peux pas la fermer sérieusement. Tu n'est qu'un gros connard.
- Ah ouais ? Tu veux vraiment que je te montre le Aïden connard ? Celui qui te traite comme la sale merde que tu es.
Ça me blessais. Tout me rendais nerveuse ici, les gens qui nous regardaient, ses yeux plongés dans les miens. Si bien que je ne contrôlais plus mes réactions.
- Fais le alors. Traite moi t'elle que je suis Aïden.
- Tu veux vraiment ça ?
- Je le veux bien plus que tu ne l'imagine.
-Ok, comme tu voudras.
- Mer.....
Ma phrase ne fut pas terminé qu'il me poussa au sol moi qu'on tenait par le bras. Il partit plus en colère que jamais, j'avais causé mon malheur en repoussant quelqu'un qui ne cherchait qu'à m'aider et j'en étais consciente. J'étais rentrée chez moi, non sans difficultés. J'avais mal au ventre, étant donné que je n'avais pas mangé depuis la vieille. Mais le pire dans tout cela c'est que rien le fait de penser à manger, prendre soin de moi me donnait envie de vomir, comme si j'avais perdu la seule chose qui me donnait un peu d'espoir dans ce trou noir. Mon frère était à l'école, mon père était-il là ? Ou était-il sortis ? Je ne sais pas, en vrai je m'en fichais. Un bruit en haut de l'escalier m'interpella
- Ah tu t'es enfin décidé à rentrer, alors t'as tué qui cette nuit ?
Ses paroles me faisaient mal. Il était sobre et c'etait sans doute le pire, le pire car peu importe son état il me voit comme un poid, comme un malheur ambulant.
- Papa arrête combien de temps va-t-il falloir pour que tu me pardonnes ?
- Fait toi à l'idée que jamais je ne te pardonnerais et que jamais tu ne redeviendras ma fille. Je n'ai jamais avoir voulus d'une meurtrière en tant que fille.
-Les vrais parents pardonnent, un vrai père est là pour ça fille, il ne pars pendant 1 semaine sans laisser de nouvelles, sans savoir que ses enfants souffrent de ce désert, sans leur laisser assez de nourriture les obligeant à casser leur tirelire pour survivre. Réfléchis bordel qu'un petit comme Noam n'as pas cassé sa tirelire pour une carte pokemon, ou une sucette mais bien pour rester en vie. Tu n'es qu'un pauvre type, d'ailleurs tu l'as toujours été et maman elle le savais tout au tant que moi tu le sais très bien.
Un viloent choc me fit tomber au sol, le deuxième de la journée. Seulement celui là était remplis de haine, de degout, de violence avant tout. Je l'avais sûrement poussé à bout de cette manière, mais il fallait qu'il se rende compte du mal qu'il fait et d'ailleurs le mal qui nous a toujours fais sans le savoir. Ma joue était en feu, et je sentais mon oeil gonflé. Arrivé devant le miroir, il était devenu bleu, violet, noir, en une multitude de couleur il se transformais. J'essayais tant bien que mal de cacher cet horrible oeil avec du fond de teint et autres correcteurs. On sonna à la porte, le facteur se tenais devant moi, il y avais dans sa main une lettre. Etrange, d'habitude c'est dans la boite aux lettres que l'on dépose ce genre de colis, à moins que...
- Une lettre recommandé pour ton père, Ana.
J'aurais du m'en douter, mais cela n'était pas habituel en même temps.
- Merci, je signe ou ?
- A vrai dire c'est ton père qui devrais signer.
- Mon père n'est pas là, comme d'habitude tu le sais.
-Bon signe là alors, mais c'est bien parce que c'est toi.
Je pris la lettre, et refermas la porte. Je n'étais pas censé ouvrir cette enveloppe, mais après tout mon père n'étais pas là, et sûrement qu'il l'a jèterais de tout manière, alors à quoi bon sans privé.
" Cher Monsieur Jonhson,
Nous sommes dans l'obligation de vous informer que vous n'avez pas payé les factures d'électricté, d'eau et de gaz depuis 3 mois, et nous réclamons que vous nous remboursiez dans les plus brefs délais sans quoi nous serons dans l'obligation de couper toutes ces installations, veuillez néanmoins agréer mes plus sincères salutions
Monsieur Adams "
Et merde manquait plus que ça, désormais j'allais devoir trouver un travail.
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That's why I love you, again.
Dla nastolatków« Allô c'est moi, tu te souviens ? » C'était juste un vulgaire message sur un vulgaire répondeur. Et pourtant, il peut déclencher ce magnifique et terrible tourbillon, ce tourbillon de souvenirs aussi douloureux qu'enivrants. Ana nous ramène avec e...