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"Tout cela tu n'aurais jamais dû le savoir, personne n'aurais jamais dû le savoir et sûrement pas toi, car en faisant cela je me suis destinée à ma perte"

Je suis une grosse connasse, comment ai-je pus faire cela à Aïden ? Moi qui disais que je ne voulais personne dans ma vie, et là je venais d'embrasser le premier venu sous son nez. Il avait le regard vide et sans expressions. Ses yeux rouges étaient comme explosé, comme si ses yeux étaient une bombe qui allait bientôt faire ressentir sa colère. Tout poussais à croire qu'il était en colère, mais quelque chose clochait derrière son attitude, ses gestes, la manière dont il s'approchait de moi comme si il avait été dépourvu de tout esprit, un corps sans vie à mi-chemin entre l'enfer et le paradis. Bien sûr que je m'en voulais, moi même j'allais à l'encontre de mes principes. Il s'avançait vers moi en titubant mais néanmoins d'un pas décidé. J'avais peur, peur de sa réaction, peur qu'il m'en veuille, peur qu'il me prenne pour quelqu'un que je ne suis pas. Malgré le bruit de la musique ses paroles étaient bien claires.

- Alors ma poupée, viens avec moi dans le lit. Je vais te sauter comme personne.

    Il empestait l'alcool, tout ce qui venait de dire n'était pas logique, cela ne lui correspondait pas. Il n'était plus lui même, possédé entre drogue et vodka. Ses paroles m'avaient surpris, pour le moins du monde je m'y attendais, ma main partis toute seule droit vers son visage, et le choc fut spectaculaire. Toute la salle avait retenue son souffle et me regardait avec mépris, surtout les filles d'ailleurs. Monsieur devait être un habitué des lieux, du moins il le laissait paraître. Je n'avais pas ma place ici alors je partis, je partis dehors prendre l'air, qui était bien froid pour cette période. Aïden m'avait suivi.

- Ne t'avise plus jamais de me frapper, où tu pourrais le regretter.

     Il était désormais à quelque centimètres de moi, je sentais son souffle près de mon oreille.

- Toi ne t'avises plus jamais de me traiter comme cela.

- Tu veux dire comme une fille facile ? Tu sais quoi tu en est bien une, je croyais que tu n'avais la place pour aucune personne dans ta vie, tu n'est qu'une menteuse Ana.

- Et toi un bâtard.

     Je pensais avoir chuchoté mais il fallait croire que le peu de distance qu'il y avait entre nous avait continuer au fait qu'il entende tout.

- Répète un peu pour voir, que je te colle mon poing dans la gueule.

     Il avait l'air décider, le poing levé sur moi. J'avais peur mais je ne pouvais céder.

- Vas-y pour voir, essaye et après dis moi si ça te soulage.

- Ana tu es insupportable.

- Merci je sais, si tu as finis je peux m'en aller.
   Je tournas les talons prête à tracer ma route jusqu'à ce qu'il m'attrapa le bras.

- Ana attends...

- Déjà ne m'appelle pas Ana, juste Anastasia.

- Tu ne pourras pas décider de tout ma belle, tu seras Ana un point c'est tout.

     C'était à son tour de devenir insupportable.

- Ana écoutes moi, je m'excuse pour tout alors, j'aimerais te montrer quelque chose. Et peut être que comme cela on pourrait discuter si tu vois le genre.

- Je ne veux rien savoir de toi moi.

- Bon sang mais combien de temps tu vas chercher à me repousser, bon nombre de filles sont à mes pieds, et tu devrais t'estimer chanceuse que je te parle et....

That's why I love you, again.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant