Chapitre 8

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On est samedi et je n'ai toujours pas eu de nouvelle de Costia. Je ne l'ai pas vu en cours, du moins ceux qu'on a en commun. C'est marrant à quel point tu penses que tout va pour le mieux, et puis il y a une connerie qui fait que tout part en vrille. Mais bon ce n'est que le déroulement de la vie après tout.

Mais ce qui est bien, c'est que j'ai réussi à éviter Clarke. Je n'arrive toujours pas à comprendre ce qu'il m'est arrivée mercredi face à elle, jamais je n'ai pleuré devant quelqu'un. Je me le suis toujours interdit depuis la mort de mes parents. Et ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer, il faut que je me ressaisisse. Il faut que j'arrête d'être constamment incapable de me contrôler quand il s'agit de Costia.

Toc toc toc...

Je regarde l'heure et lis 9h45, mais qui ça peut bien être ? je me retrouve face à ma voisine en ouvrant la porte.

- Hey, désolée je débarque un peu à l'improviste, mais j'étais inquiète, et j'ai vu ta fenêtre ouverte, du coup bah me voilà... avec des croissants et du café.

- Clarke, tu es sérieuse de débarquer chez moi avec des croissants et du café, parce que tu t'inquiétais ?

- Euh, oui...

- Alors que je vais bien ?

- Ça c'est ce que tu dis, mais qui me dis que tu me dis la vérité ? et puis mercredi c'était pas trop ça hein ?

Je ne sais pas trop quoi répondre, elle n'a pas tort, mais ce n'est pas une raison pour toujours débarqué à des heures pas possibles chez moi.

- Tu te rends compte quand même que tu arrives toujours chez moi à des heures...

- Oui bon tu vas me faire la morale parce que je viens te voir à 10 heures du matin. Va falloir que tu choisisses, ou c'est le matin ou c'est en pleine nuit, tu sais genre une ou deux heures du matin, tu préfères quoi ?

Elle m'énerve c'est un truc de fou, elle a toujours réponse à tout cette blonde. Je me décide à la laisser entrer, après tout je préfère le matin que dans la nuit.

- J'espère que je ne te dérange pas, dit-elle en me regardant d'un air amusé.

- Tu sais que tu es très énervante quand tu t'y mets blondie ?

- Il n'y a pas un proverbe qui dit : qui aime bien châtie bien ?

Elle se met à rire, et je fais de même. Après tout, rien ne m'empêche d'essayer de mieux la connaître et pourquoi pas être amie.

- Bon alors dis-moi Lexa...

- Pourquoi tu accentue autant mon prénom ?

- Laisse tombé, ce n'est pas important ça. Pourquoi tu me déteste autant ?

- Qui a dit que je te détestais ?

- Tu vas vraiment me faire la fille qui genre ne me déteste pas ?

Je la regarde en essayant de garder un air sérieux, ce qui est très compliquer quand je plonge mon regard dans ses yeux bleus magnifiques. Pour me faire craquer elle me fait un énorme sourire qui me fait fondre, et je finis par sourire sans m'en rendre compte.

- Je savais que tu craquerais, personne ne peut me résister.

- Ça va les chevilles ?

- Hum ...

Elle enlève ses chaussures et ses chaussettes, pour finir par me dire :

- Oui elles vont très bien, regarde...

New start, new life, new fight !Où les histoires vivent. Découvrez maintenant