/!\ Petit lemon, je ne dis presque rien de violent, il est vraiment léger ! /!\
« Je n'ai jamais fais un suçon à quelqu'un. » Cameron s'exclama, l'alcool un peu trop présent dans son sang.
Voilà où nous en sommes, une bouteille de vodka à nous deux, en une ou deux heures. Les souvenirs s'entrechoquent dans ma tête, laissant place à un flot d'image incompréhensibles. Je haussai les épaules en rigolant et en tendant mon verre en sa direction, mon bras ayant du mal à rester droit.
« Je sais pas mais je bois ! » Je rigolai encore plus, pointant mon doigt devant mon visage.
Cameron me servit un grand fond d'alcool et s'en servit à lui. Il ricana en en mettant sur mes draps blancs et je rigolai encore entre mes dents me penchant en avant. Au bout de quelques secondes je toussotai en rigolant de ce bruit étrange qu'avait produit ma gorge, j'avais l'impression de me redécouvrir. De redécouvrir le bonheur même s'il était artificiel.
Paradis artificiel, ne me lâche plus.
Nous ne parlions pas vraiment mais nous rigolions comme deux idiots. Comme deux idiots heureux. Le silence parlait de lui même, pas besoin de paroles pour rigoler, juste d'un peu d'alcool et de pizzas. Nous rigolions en nous regardant et il y avait ce truc qui me donnait envie de lui sauter au cou. Ce truc qui me faisait le désirer encore plus que pendant la journée. Il avait ce truc qui coulait dans ses veines et qui le rendait beau de la plus belle des façons.
Encore une fois j'ai rigolé en pensant à quel point ses habits seraient beaux sur le parquet de ma chambre et il m'a rejoint se servant une autre verre alors que je prenais un bout de pizza pour l'enfourner dans ma bouche. Nous nous sommes regardés et nos éclats de rires ont censés de remplir le silence de la nuit. Cette soirée sera demain matin un souvenir vague, quelque chose de difficile à définir, juste quelques images au fond de l'océan.
Nous nous sommes approchés avec ce sourire qu'on a que lorsque l'alcool ronge notre cerveau. Ce sourire un peu bancale, instable mais tellement beau à la fois. Nous nous sommes approchés et dans un élan de courage du à la boisson nous nous sommes embrassés. Nous nous sommes embrassés avec fougue, avec envie. Aucun rapport avec le baiser que m'avait donné Michael il y a plusieurs jours.
Et puis tout est allé très vite, nos vêtements se sont retrouvés au sol, les uns loin des autres, jetés par nos propres soins dans différents endroits de la pièce. Ma tête me tournait, mélange de plaisir lorsqu'il déposait ses lèvres sucrées dans mon cou et d'alcool lorsque je buvais une gorgée de vodka. Il déposa des baisers brûlant sur tout mon corps descendant jusqu'à mon bas ventre. Il était descendu en bas et avait passé une main dans mon boxer en rigolant alors qu'un soupir de plaisir venait de franchir la barrière de ma bouche. Il a encore rigolé en déposant un baiser par dessus mon boxer et j'ai avalé un gorgée de la boisson alcoolisée et je l'ai rejoint dans son éclat de rire que nous avons partagés. Et s'en suit une suite d'images défilant et je n'arrivais plus à différencier le vrai du faux.
Tout est allé vite, tout était chamboulé dans ma tête et arriver à formuler une pensée correcte m'étais complétement impossible. Tout est allé vite. Tout va trop vite, toujours. C'est cette sensation de chaud qui m'a ramené sur terre. C'est ce plaisir que me procurait Cameron alors qu'il faisait partit de moi et qu'il ramenait ses hanches contre les miennes dans un mouvement régulier. C'est cette sensation de big bang dans ma tête, cette sensation qui me procurait des frissons.
J'ai vite perdu pied, en pensant à Michael.
**
« Mal à la tête. » J'ai chuchoté en me redressant.
J'étais là dans mon lit, complétement dévêtu alors que les doux rayons du soleil matinal étaient venus me chatouiller le visage. J'ai jeté un coup d'œil dans ma chambre. Deux bouteilles de vodka presque vides et toute les deux étaient allongées sur le sol , une dont le contenu c'était délicatement déversé sur le planché de la pièce. Il y avait aussi ces boites de pizzas et ces tâches d'alcool sur la couette, j'ai soupiré alors que mon mal de tête s'amplifiait, j'ai essayé de me lever puis quelqu'un à bougé sous ma couette. Mon cœur s'est directement emballé dans des battements irréguliers. Avec qui avais-je passé la nuit ? Ce n'est pas possible de se réveiller dévêtu et avec quelqu'un dans un lit sans avoir seulement dormit.
Avec une main délicate j'ai soulevé la couette et j'ai vue ces cheveux bruns et rien que de les voir je ressentais encore la douceur avec laquelle je les avais caressé la veille. L'envie avec laquelle j'ai embrassé ses lèvres, son érection et l'envie avec laquelle j'ai suçoté sauvagement sa peau. L'envie avec laquelle j'ai voulue vivre ce moment. Il ne reste que ces flashs qui amplifient encore plus ces coups de marteaux dans ma tête. Il y a juste ces images de nous transpirant, juste cette impression qui me poursuit, cette impression d'être une mauvaise personne. Juste cette impression d'avoir fait quelque chose de mal.
Juste cette impression de vivre au bord du précipice, cette impression de partir en couilles.
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Happy ending. [Muke]
Fanfiction"L'amour a des dents dont les morsures ne guérissent pas" - Stephen King