Chapitre vingt-cinq.

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/!\ Dernier chapitre avant l'épilogue les gars. /!\

Je n'aurais jamais du aller à cette soirée. J'aurais du rester à la maison à discuter avec les parents de Michael pendant que Jack nous tournait autour en rigolant, son visage heureux était imprégné dans mes yeux et je ne pouvait pas m'empêcher de sourire rien qu'à son souvenir. J'aurais voulu rester dans le salon mais ils m'ont dit que j'étais jeune et que je devais profiter et sortir de cette maison alors je les ai remercié avec un sourire.

Je n'aurais jamais du aller à cette soirée.

Tout tournait, ma tête tournait aussi et les souvenirs refaisaient surface. Ils étaient tous là. Des images devant les yeux, je marchais dans ce couloir, menaçant de vomir ce que j'avais dans l'estomac. Mes mains contre les murs, j'essayais d'avancer droit alors qu'un fou rire venait de me prendre, comme ça, sans raison. J'ai marché jusqu'à la salle de bain et me suis passé un coup d'eau sur le visage ce qui n'a pour autant rien arrangé et tout est remonté. J'ai vomis mes tripes, la drogue et l'alcool et la musique est parvenue à mes oreilles, elle était aussi forte que tout à l'heure mais la chanson qui passait n'était pas la même. J'ai du vomir deux ou trois fois et mon estomac était plus léger.

Mes jambes parvenaient à me porter à nouveau et je suis descendu au salon pour chercher les autres mais dans une aussi grande maison que celle d'Ashton il était presque impossible de les retrouver et j'ai pensé qu'un petit détour vers la cuisine n'était peut-être pas une mauvaise idée. La cuisine était plus calme, il y avait Calum et Ashton en train de s'embrasser et j'ai rigolé en faisant demi-tour et je n'ai toujours pas trouvé Michael.

J'ai cherché dans tout les recoins de la maison: impossible de le trouver. Je voulais rentrer parce que j'étais fatigué et je ne pourrait pas attendre minuit sans m'écrouler trois fois par terre. L'esprit encore brouillé j'ai pensé que la maison n'était pas loin et que rentrer à pied ne pouvait pas me faire de mal. Je suis sortit dehors et l'orage menaçait mais je suis sorti, commençant à marcher mais une main s'est agrippé à mon bras.

« Qu'est-ce que tu fous Hemmings ? » Il n'avait pas bue une goutte d'alcool.

« Je rentre à pied. » J'ai haussé les épaules en regardant Michael.

« C'est hors de questions. » Il avait ce regard mauvais qu'il n'avait qu'avec moi.

« Et pourquoi ? » Je me suis mis en face de lui en le regardant de la même manière.

« Parce que c'est moi qui décide, c'est comme ça point. »

Rage, colère, haine.

« Tu sais quoi Michael ? Je crois que t'es qu'un imbécile. Un gros idiot complétement débile. Une grosse merde. Tu sais pourquoi t'es une merde ? Parce que tu passes ton temps à me crier dessus, à me dire quoi faire mais ça marche pas comme ça, peut-être qu'avec tes chiennasses oui mais pas avec moi. T'es un idiot. T'as changé du jour au lendemain, t'es devenu froid, distant, le gars sans cœur que personne n'ose approcher, celui qui brise des cœurs trois fois par jours le mien en premier, qui fait de la vie des autres un enfer. Je peux savoir pourquoi tu me détestes ? Pourquoi t'es comme ça avec moi ? Parce que j'ai couché avec Cameron, parce que j'étais avec lui ? Je vois pas en quoi ça peut te déranger, c'est ma vie, pas la tienne. Je me demande si des fois t'es normal si ça cloche pas dans ta tête. Je me rend compte de plein de truc depuis que tu me parles plus. Des tas de truc qui me défoncent putain. Est-ce que tu te rend compte que je t'aime putain ? Est-ce que tu t'en rends compte de ça au moins ? Je t'aime à en crever, rien que ça. Je bâtirais un empire pour ton fucking sourire Clifford. J'ai l'impression que t'es une évidence pour moi. C'est toi et juste toi, personne d'autre. T'es l'évidence de ma vie je crois bien mais tu t'en rend pas compte. Je voulais que tu viennes avec moi au concert, pas avec Ashton. Je voulais que tu m'embrasses, que tu m'emmènes partout dans le monde Tokio, Los Angeles, Paris et que partout tu m'embrasses. Je veux que tu me fasses l'amour partout aussi dans chaque chambre d'hôtel et que tu restes gravé dans ma tête, et que mon corps saigne où tes lèvres se sont posées, que je pleure à ton souvenir. Je veux que tu me deviennes indispensable plus que tu ne l'es. Je veux que tu m'aimes bordel. » Débordement de maux. Vomissement de sentiments à en gerber mes tripes. Mélange de mot incompréhensibles. Un peu trop de larmes tombant à mes pieds. « Je te hais bordel, qu'est-ce que je te hais. » Je me suis approché de lui et j'ai tapé contre son torse comme j'ai pu. « Idiot, idiot, idiot, je veux plus jamais te voir, connard ! » Et dans la maison ils se sont mis à crier des chiffres.

3.

2.

1.

Ses lèvres contre les miennes. Violence. Il m'a embrassé. Dans un mouvement instinctif il s'est approché et rapidement il m'a embrassé de la plus belle des manières. Il m'a embrassé avec un amour incalculable, un amour qui vous prend les tripes et vous torture l'esprit toute la journée. Il m'a embrassé avec une envie incontrôlable que je n'aurais pas crue possible. Ses lèvres se mouvant contre les miennes il a prit mon visage entre ses mains pendant que j'entrouvrais ma bouche pour que sa langue s'introduise à l'intérieur. Il m'a embrassé avec tendresse aussi, une tendresse inimaginable.

« Doucement, voir dans ses yeux bleus s'éveiller une flamme étonnée. Être éblouie. Être fasciné. L'aimer. » Dans le calme qui suivait ce déchaînement de violence, son chuchotement sonnait comme un cri.

Ses lèvres contre les miennes à nouveau. Mon cœur réparé à nouveau.

Happy ending. [Muke]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant