Point de vue de Ethan Brandel
- Habille toi je viens te chercher.
A ce moment là je n'ai même plus réfléchi j'ai pris ma voiture et en deux minutes j'étais devant chez Loren.
Je suis rentré et j'ai salué son frère ainsi que ses parents qui discutaient dans la cuisine et je leur ai présenté mes condoléances. Après avoir caressé Lady je suis monté la chercher dans sa chambre et je l'ai prise dans mes bras, bien fort, j'ai embrassé son front et elle a appuyé sa tête contre mon torse.- Ça va ? je lui demande toujours en la serrant.
- Oui. On peut sortir s'il te plaît ? elle me regarde.
- Bien sûr.
Je l'ai prise par la main et on a quitté la maison, elle s'est assise sur la place du mort et j'ai démarré dès que j'étais sur le siège conducteur.
Je ne sais pas trop où on va mais au moins elle est loin de cette ambiance tendu qui c'était installée.- Arrête toi la. elle me demande.
Je me gare au bord du Rôge et on descend.
- Ça va ton père ? Il tient le coup ? je lui demande en arrivant à sa hauteur.
- Il ne le montre pas mais je sais que c'est dur. elle m'avoue.
- Si vous avez besoin de quelque chose n'hésitez surtout pas. je la prévins.
- Merci. elle soupire en posant sa tête sur mon épaule.
Et on est resté la, tous les deux, assis au bord de l'eau dans le silence.
Un couple de cygnes est passé bruissant l'eau, provoquant des remous qui venaient caresser la berge.Point de vue de Loren Duliss
"France Duliss nous a quitté ce soir, arrêt cardiaque."Je faisais la fête alors que ma grand mère s'éteignait.
Mon père a passé la journée au téléphone pour mettre au courant les membres de la famille.
Nous avons décidé que l'enterrement ce ferai lundi alors je raterai la journée entière.L'ambiance à la maison était très dérangeante, mes tantes, soeur aînée et soeur cadette de mon père ont avoué qu'elle n'aurai pas le temps de s'occuper de tous les préparatifs de l'enterrement et quelles ne pourraient pas aider pour vider la maison.
Bien entendu mon père a perdu patience et ma mère a tenté de le raisonner en vain.Alors j'ai appelé Ethan et il est venu me chercher.
Mes parents savent qui il est, ils l'ont rencontré le lendemain de ma soirée puisqu'il sont rentrés plus tôt que prévu.
Je n'ai eu droit à aucune remarque de la part de mon père mais ma mère m'a longtemps regardé puis elle m'a prise à part afin d'en apprendre plus et j'ai tout simplement dis que c'est un ami qui, ne se sentant pas bien à la fin de la soirée, est resté dormir.Elle n'a pas forcé, mon mensonge lui a suffit.
Une fois que le brun a quitté la maison nous nous sommes réunis tous les trois pour discuter.
Maman a appelé la babysitter pour qu'elle puisse se libérer lundi afin de passer chercher Mina à l'école étant donné que je ne pourrai pas le faire.
Papa était toujours énervé et je le comprends, ses soeurs sont de vrai égoïstes, Papa est quasiment obligé d'envoyer un cadeau à ses neveux alors que nous ne recevons rien à nos anniversaires.
Et la on parle de l'enterrement de leur mère et elles ne peuvent rien faire ? Je ne les comprendrai jamais.
Papa prendra tout pour lui comme d'habitude, il demandera des congés à son patron et reculera ses voyages pour ses reportages en Amérique latine pour pouvoir s'occuper de vider la maison.Je me repasse toute cette journée en boucle dans ma tête toujours posée sur l'épaule d'Ethan.
Je ne sais pas combien de temps nous sommes resté ici, en silence, à fixer la berge d'en face mais j'étais bien. Je me sentais apaisée quand nous l'avons quitté.
Sur le chemin du retour nous avons à peine parler, quelqu'un qui ne connaît pas la situation aurai juré que nous nous étions embrouillé alors que pas du tout.
Il m'a déposé devant chez moi et à même proposé de m'accompagner mais j'ai refusé et je suis sorti après l'avoir embrassé.
A ce moment là je ne savais pas que tout allai éclater en morceaux, jusque là tout allai bien, je me sentais vivre.Après avoir monté les quelques marches de ma maison j'entre.
Ma mère est en train de mettre la table, je ne me suis pas rendu compte que j'étais sortie aussi longtemps.
Je nourri ma chienne et termine d'aider Maman pendant qu'elle fini de préparer le repas. Tout la maison est calme, personne ne parle, Mina est dans sa chambre, Tristan dans le salon avec Titus, Papa lit le journal.- À table ! appelle Maman.
Tout le monde arrive et on s'assoit. Chacun se sert l'entrée, une salade composée.
- J'ai appelé le bureau aujourd'hui. comment Papa.
- Tu as réussi à décaler ton voyage ? l'interroge Tristan.
- En quelque sorte. il répond. J'ai expliqué la situation à Gilles et il m'a proposé un arrangement. Yves devait partir pour le Centre afin de filmer la migration des hirondelles, malheureusement il a un contre temps et ce reportage doit paraître avant le mien en Amérique latine. L'agence m'a alors proposé de le remplacer, en plus la maison est déjà louée.
- On va partir ? lance ma petite soeur.
- Oui, la maison louée est à quelques kilomètres du village de Mamie comme ça on pourra s'en occuper en même temps. répond Maman.
- Mais... et les cours ? On a tout ici, on ne peut pas partir comme ça ?! je m'emporte me tendant peu à peu compte de ce qu'ils me demandent.
- Loren nous n'avons pas le choix. tente de me calmer ma mère.
- On a toujours le choix ! je me lève précipitamment, réveillant Lady au passage.
Je monte à l'étage et claque la porte de ma chambre.
Ce n'est pas possible !
C'est un cauchemar !Je me sens mal, j'ai chaud, trop chaud, je me mets à suffoquer et un remous dans mon estomac me fait me précipiter aux toilettes où je vomis.
On d'emménage.
VOUS LISEZ
Tu m'as fait craquer
RomanceLoren Duliss, 17ans, 1m65, cheveux longs et châtain clair, yeux marrons foncés, et lunettes à montures épaisses, brisée moralement par un garçon qui c'est joué d'elle en ne partageant pas ses sentiments, est bien décidée à ne plus jamais tomber amou...