Point de vue de Louise Duliss
- Tu sors ce soir ?
Aussi longtemps que je me souvienne j'ai toujours adoré sortir quand j'étais jeune, mais il faut croire que Loren n'a pas le même plaisir. C'est vrai qu'avec Marc, son père, on est jamais là et donc elle doit gérer les enfants, les études, les repas, les lessives, les vaisselles et tout ce qui s'en suit, seule. A son âge je ne savais même pas faire des pâtes ! Et elle se débrouille vraiment très bien.
J'avoue qu'on ne lui facilite pas la tâche, elle assume toujours tout toute seule et elle est obligée de faire des sacrifices pour suivre le rythme, comme pour le sport. Quand elle nous as dit qu'elle voulait arrêter pendant son année de passage du BAC on a été secoué. Elle, Loren, ma fille, mordu d'aviron depuis qu'elle le pratique, décide d'elle même d'arrêter pour pouvoir réviser son BAC sans avoir la pression des entrainements et la fatigue qui va avec. On savait ce que ce choix représentait pour elle mais on n'a pas essayé de la résonner, elle est assez grande pour prendre des décisions seule et si elle juge que pour elle c'est la meilleur des solutions et bien on respectera son choix.
- Oui Cara m'a mise au courant d'une soirée et elle m'a convaincu d'y aller. elle m'avoue.
- Il y aura des garçons ? je lui demande.
- Bah comme à toutes les soirées. elle répond.
Dès qu'elle m'a répondu je monte rapidement les escaliers et rentre dans la salle de bain.
Où je les ai mis ? Ah ! Les voila !
Je redescends et tend ce que je suis allé chercher à ma fille.
- Mamaaaan... elle soupire en fixant les préservatifs.
- Quoi ? On dit qu'à votre âge ce genre de choses se font encore plus facilement lors des soirées et parfois on ne sait même pas avec qui on le fait ! Alors pour l'amour du ciel Loren prend les ! je lui explique d'une voix forte.
Elle attrape les sachets et les glisse dans son sac à main avant d'enfiler sa veste.
- J'irai surement dormir chez Cara en fin de soirée comme c'est Samedi demain. elle m'explique.
- Pas de problèmes, prévient moi quand tu penses rentrer que je sois la. je demande.
- Bien sur. elle valide.
- Et Loren, fais attention. je termine.
- Oui, oui, alcool avec modération, fumée c'est mauvais pour les poumons et pilule pas forcément un médicament . elle répète ce que je lui apprend depuis que j'estime qu'elle peut toucher à ce genre de choses.
Elle sort et je ferme la porte derrière elle.
Quand Loren a répété la maxime j'aurai pu dire à voix haute ce qu'elle pensait dans sa tête "tu me soules à me faire répéter cette phrase..." mais ce que Loren ne sait pas c'est qu'avant elle j'ai eu un premier enfant.
Matthieu Duliss aurai du avoir dix huit ans cette année, malheureusement il nous a quitté il y a dix sept ans lors d'un accident de voiture. C'était la soirée du baptême de Matthieu, une soirée très arrosée qui a bien durée jusqu'à cinq heure du matin. Toute la famille était réunis des grands parents aux petits enfants. Les deux côtés de la famille étaient là entièrement pour la première fois.
Les enfants étaient couchés depuis au moins quatre heures mais la soirée battait toujours à son plein. Les adultes encore assez frais terminaient les dernières bouteilles et d'autres vomissaient dans les buissons. Malheureusement pendant un moment de fous rire ou personne ne faisait vraiment attention à ce qu'il faisait, un verre se brisa et réveilla Matthieu qui dormait à l'étage. Bizarrement ces cris n'ont réveillés personne d'autre alors je suis allé le chercher pour le calmer mais rien n'y faisait. Antoine se proposa alors pour lui faire faire un petit tour en voiture, on avait remarquer que ce petit tour dans le véhicule le calmait et souvent l'endormait. Mais Antoine avait déjà beaucoup bu et nous lui avions tous déconseillé d'y aller. Seulement, tête de mule qu'est mon frère, il a insisté en disant qu'il était le parrain et qu'il devait le faire en tant que tel. Alors on a pas voulu insister par peur de le vexer, à tord, et il a sorti la voiture avec le bébé.
Et dans la nuit des phares jaunes ont jailli.
Et dans le silence un klaxonne a retenti.
Et dans la rue un accident et arrivé.
Et dans la soirée la Mort c'est amusée.
- Maman pourquoi tu pleures ?
Je me retourne pour voir Mina en pyjama suçant son pouce.
- Ce n'est rien ma chérie, tu voulais quelque chose ? je lui demande en essuyant mes yeux
- Lis moi une histoire. elle me dit doucement.
Et on est monté dans sa chambre où j'ai retrouvé Tristan en train de lire sur son lit.
- Qu'est ce que tu lis ? je lui demande curieuse.
- Oh, je relis mon cours d'Histoire. il me répond sans lever les yeux du cahier. Je ne veux pas embêter Loren cette année alors même si je n'aime pas étudier je peux faire un effort pour elle, elle en fait tellement pour nous !
Je reste bouche bée. Jamais je n'aurai cru entendre ça de la bouche de mon fils.
- Et qu'est ce que tu fais ici au juste ? il m'interroge.
- Je viens lire une histoire à ta sœur. je lui dis en m'asseyant sur une chaise et en prenant le livre que me tend Mina.
- Ah d'accord bah je pose mon cahier et je vais écouter aussi, à l'ancienne. il ris.
- Très bien. je souris. Alors c'est l'histoire...
Et c'est là que mon frère et mon bébé m'ont quitté.
***NDA***
Voila un petit chapitre du point de vue de la mère de Loren. Je l'ai fait parce que c'est un personnage qu'on verra peu comme pour le père et ils apportent chacun des informations sur la famille qu'on ne connaît pas du point de vue de Loren donc je pensais que ça pourrait le faire. Qu'en pensez-vous ? :)
J'écris la suite très vite ! ;)
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Merci d'être toujours plus nombreux à me lire !
Fannyon
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Tu m'as fait craquer
RomanceLoren Duliss, 17ans, 1m65, cheveux longs et châtain clair, yeux marrons foncés, et lunettes à montures épaisses, brisée moralement par un garçon qui c'est joué d'elle en ne partageant pas ses sentiments, est bien décidée à ne plus jamais tomber amou...