Réglage sur le ring

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Point de vue de Loren Duliss

Si tu savais Ethan.
Si tu savais comme ça me coûte d'agir comme ça, de te repousser, de te mentir.
Mais je ne peux pas.
Je suis peut être égoïste à tes yeux mais je ne veux pas revivre ça.
Je ne le supporterai pas une seconde fois.

Il a séché. D'un côté ça m'a rassuré, je ne sentirai pas son regard sur moi.

Mais je n'ai pas pu me concentrer du cours.

Que fait - il ?
Où est - il ?
Va - t - il revenir ?
Est ce qu'il va me demander de l'aider pour les cours qu'il a raté ?

Trop de questions et si peu de réponses...

Arrête.

Je ne peux pas.

Arrête.

Je n'y arrive pas.

Arrête.

Ethan où es - tu ?

< de Moi à Ethan >

"- Où es - tu ?"

< de Ethan à Moi >

"- Rejoins moi au club de boxe quand tu sors"

Je me sens plus légère quand je reçois sa réponse.
Le stress qu'il lui soit arrivé quelque chose c'est transformé en hâte de le voir à la sortie.

Ne rentre pas dans son jeu.

Comment faire ? C'est trop tard. Je ne peux plus fuir, ce garçon m'intrigue trop.

- Bien ça va sonner alors n'oubliez pas que demain nous sommes en salle informatique ! termine le prof mais je suis déjà dehors.

Le club de boxe, le club de boxe, le club de boxe.

Sens m'en rendre compte je suis passée en "marche rapide" et je traverse les rues sans vraiment faire attention à la circulation, de toute façon moins présente aux heures de déjeuner.

J'arrive devant la porte du club mais celui ci est fermée. Je sors mon téléphone pour appeler Ethan quand une porte claque dans la petite rue d'à côté. Je m'aventure dans cette ruelle et ouvre la porte qui donne sur un petit couloir. Je rentre et me dirige vers la lumière que j'aperçois au bout du petit couloir, en poussant la porte j'entends des bruits de coups et de souffle saccadé. Lorsque la porte est grande ouverte je le vois en train de se déchaîner sur un sac de sable accroché au dessus d'un ring. Il est torse nu, il transpire et ses muscles roulent sous chacun des mouvements qu'il fait.

Il porte un dernier coup au sac puis se retourne pour attraper une serviette et s'essuyer. Il ne me remarque pas tout de suite et je ne bouge pas ni ne le prévient de ma présence. Après s'être essuyer les cheveux il porte une bouteille d'eau à ses lèvres et bois longuement avant de la fermer et de regarder droit devant lui. Avant de me regarder.

On ne dit rien. On se regarde juste.

Puis il brise ce silence.

- Monte. il me dit en écartant deux cordes du ring.

Je m'approche doucement, je connais mal les sports de combat et je ne sais pas ce qu'il attend de moi en me faisant grimper la dedans.

- Je ne pensais pas que tu viendrai comme tu ne m'as pas répondu. il commence en se frottant la nuque.

Tu m'as fait craquerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant