Une douleur interdite

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Helllooooow
4eme chapitreuuuh
Bon... la fin peut s'avérer un peu... déprimante, donc je la met en italique au cas où ^^
Bien évidemment, je ne mentionne pas Chocolativoire , ma chère correctrice, parce qu'elle aime pas quand je le fais... wait... what ?

Sur ce bonne lectuuure :)

*PDV Azenet*

Il est 11h... J'ai pas fermé l'œil de la nuit. Mes yeux sont rouges et mes joues sont en feux, à force d'avoir pleuré. J'ai pas envie de retourner en bas, après ce qu'il s'est passé hier. J'en suis sûr, Aypierre s'en fout totalement de notre baiser, ça lui fait ni chaud ni froid... Par contre, Unster... Je sens des larmes couler, alors que je me remémore la scène. P*tain... Je suis faible ou quoi !?
Arrête de pleurer pour rien Aze !

Sur ces mots, je déglutis et me passes un coup d'eau froide sur le visage. Ça réveille mais ça fait du bien. Bon, c'est pas à cause de ça que je vais m'enfermer dans ma chambre, si ?
Je passe sous la douche et attrape mes affaires pour me changer. Une fois prêt, je descends lentement les escaliers.

"Hey Aze, ça va ?"

Je regarde Bill et lui réponds, prenant un air mal réveillé pour justifier mes cernes.

"Ouais et toi ?"

Il sourit et marmonne quelque chose que je ne comprends pas dans sa barbe. Bah... Je continues de descendre et tombe nez à nez avec Aypierre, accompagné d'Unster. Les deux se lancent un regard complice et Aypierre m'interpelle, un grand sourire aux lèvres.

"-Bien dormit Aze ?"

C'est vrai qu'il est beau Pierre.
Ses yeux pétillants pleins de vie me font frémir quand je croise son regard.

"-Ouais et toi ? Il fronce légèrement ses sourcils.

-Bien... Mais t'as des petits yeux rouges, on dirait que t'es shooté

-A ce point ?"

Je munis mes lèvres d'un de ces faux sourires que j'utilise quand je veux cacher quelque chose et me dirige vers la cuisine. Ooouf... J'ai réussi à ne pas rougir, même si mon coeur bat trop vite.

Je regarde les céréales qui trônent sur la table. J'ai pas faim. Aypierre m'a dégouté. Pourquoi il est avec Unster ? Pourquoi il passe tant de temps avec lui ? Toute la matinée -pendant 2h quoi- je le surveille du coin des yeux: ils ne se sont pas séparés... Je les observe depuis le canapé, caché derrière mon livre. Je suis sûr que... Après ce qu'il s'est passé hier... Ils sortent ensembles.  Une larme coule sur mon visage, larme que Fuka semble remarquer.

"Ça va Aze ?"

Je regarde mon livre puis lève la tête et souris faussement.

"-Hein ? Oui oui, c'est juste ce qu'il y a écrit qui est triste..."

Il continue de me fixer encore quelques secondes, paraissant insatisfait de la réponse, puis replonge la tête dans son bouquin, lui aussi.

Pourquoi est-ce que ça me fait mal si Aypierre reste avec Unster, alors, si je ne l'aime pas ? Je suis... jaloux ? D'un sentiment d'amitié ? Non... c'est beaucoup trop visible, ils sont amoureux. Mais alors, ça me blesse parce qu'il fait moins attention à moi peut-être... Mais on ne se met pas dans cet état quand... on est amis ? C'est plutôt quand on est... amoureux ? Non non non non... Je ne l'aime pas, pas par amour.

Je relève la tête et une tristesse infinie m'envahit quand je vois Unster dans les bras d'Aypierre. Je ferme mon livre et pars me réfugier dans ma chambre.

Je claque la porte. Mon visage est humide, sans m'en rendre compte, j'ai pleuré... pleuré toutes les larmes de mon corps, à tel point que je me suis asséché.
Je suis resté assis là, dans l'obscurité, les bras entourants mes jambes, la tête posée sur mes bras... Je ne veux plus rien voir... Le ciel, les oiseaux, le visage de celui qui m'avait tué jusqu'au plus profond de mon âme... parce que... parce que...

Je t'aime Aypierre.

Mais toi, toi tu t'en fous... Toi tu préfères Unster... Tu veux me tuer n'est-ce pas ? Sur ces mots, je balance mon bouquin sur le sol, qui heurte quelque chose de fin et métallique... quelque chose qui... pourrait m'aider ?
On m'a toujours dis que c'était mal de le faire... Mais moi, ça me soulage. Cette douleur est de toutes les façons, moins horrible que la douleur d'un pieu dans mon cœur.

Je finis par m'écrouler de fatigue, fermant les yeux à la sensation du sol froid sur mon corps, je me perds dans le pays des songes.

Pour un sourire- Aynet- YaoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant