Pour un sourire- Aynet- Yaoi

reprendre ses forces

Hellooow lecteurs et lectrices d'amuuur :D
J'ai vu que mon histoire avait dépassée les 200 vues et je suis hyper trop contente *^*
Un énorme merci à vous, ça me fait trop plaisir qu'on puisse lire ce que j'écris :D

Encore une fois, merci à ma gentille correctrice que je n'ai pas notifiée dans le dernier chapitre, j'ai nommé *roulements de tambour* Chocolativoire
Ça t'étonnes, hein ?

Bon... sinon,

Bonne lecture :D

*PDV Aze*

Aypierre, après avoir regardé sa main, s'arrête. Je me cache, je ferme les yeux. J'ai mal, j'ai envie de vomir, tout ce sang me dégoûte.
Soudain, je sens quelque chose heurter ma joue, accompagné d'une vive douleur, puis quelque chose m'attire.
Une gifle... Il vient de me donner une gifle non ? Mes pleurs redoublent, alors que des bras chauds m'entourent. Des bras chauds... Ça fait du bien, rien qu'une présence.

"-AZE ! Imbécile ! Crétin ! Débile !"
Je sens des larmes chaudes couler sur mon dos.

"-Pourquoi ? Pourquoi toi ? Pourquoi tu fais ça ? Hein ?"
Il me secoue. Je ne vois plus rien, tout est flou, sa voix me paraît lointaine, et là, le vide.

***

Ah mon crâne... J'ouvre légèrement les yeux. Je suis sur mon lit je crois. Je regarde mon bras. Ma blessure a été soigneusement pansée. J'entends quelqu'un sangloter près de moi. Immédiatement, je reconnais son odeur. Aypierre... Qu'est-ce que tu fais à côté de quelqu'un si con que moi...
Je lâche un soupir.

"-Aypierre..."

L'intéressé relève la tête. Je tente de me redresser mais je retombe sur mon lit... Ah... voilà ce que ça fait de ne rien manger, de ne pas dormir et de se mutiler... Je sens une main se poser sur mon torse exerçant une légère pression dessus. Une douce voix que je pourrais reconnaître parmi dix milles autres me chuchote à l'oreille:

"-Azenet, ne bouges pas... Tu es encore très faible, je vais te chercher de quoi boire et manger."

Aypierre... Je t'aime tellement. Je pourrais faire n'importe quoi qui te fasse mal, tu es là pour moi... Je ne te mérite même pas comme ami... Encore moins comme copain... Cette pensée m'attriste, mais je ne peux que lâcher une larme qui se contente de rouler doucement sur ma joue.
Aypierre revient, un plateau dans les mains. Il le pose sur mon bureau et s'approche de moi. Il coupe le trajet de cette larme insolente en l'essuyant, posant sa main sur mes joues, qui rougissent à ce contact. Je n'arrive pas à voir sa réaction car ma vision et flouée.Sa main passe derrière mon dos et il me redresse, me posant contre le mur.

"-Aze ça va ?"

Je souris. Mais pas ce sourire qui veut dire "oui oui tkt"... non, celui qui veut dire

"-ça va, merci"

Il me regarde attendrit. Je crois que je vais pleurer, tellement ce moment est magique. Il se retourne et saisit le plateau, le posant sur mes cuisses.

"-Mange, ça te fera du bien...

-j'ai pas faim"
Comme pour me contredire, mon ventre décide de s'exprimer à ma place.

Mon "ami" me regarde en riant doucement.

"Ton ventre n'est pas du même avis je crois!"

Je le regarde avec un petit sourire et, à contrecœur, saisit un couvert -je ne sais pas lequel- et le rapproche de mon visage, pour essayer de comprendre à quoi il sert.

"-Euh... Aze, ça va ?

-Je vois pas très bien !"

Il me regarde embarrassé.
"À ce point ?

-D-de quoi ?

-Tu n'as pas beaucoup mangé ces derniers jours... Tu es en hypoglycémie, il te manque du sucre, c'est pour ça que tu dois manger !"

Pendant mon petit repas improvisé, Il me regarde manger. J'avoue que je trouve ça gênant!
En plus, c'est moi où à chaque fois qu'on me regarde manger, je stresse de me faire tomber un truc dessus ?(avoue, toi aussi tu stresse >w<)
C'est moi ou je parle tout seul ? Oui aussi...
Le repas se déroule bien et -à mon grand soulagement- je ne fais rien tomber sur moi.

"-Ça va mieux, non ?" Aypierre me regarde avec un grand sourire. Il est vraiment beau. J'ai l'impression de voir toutes les constellations dans ses yeux tellement ils brillent.

J'acquiesce d'un mouvement de tête

"-Plus ou moins..."

Soudain, le regard de mon interlocuteur s'illumine instantanément.
"-je sais ce qu'il te manque !"

Sans plus attendre, il me tire de mon lit.