Pour un sourire- Aynet- Yaoi

Abscence non-justifiée

Hellow :3
Petit chapitre mais j'espère qu'il vous plaira !

Bonne lectuuure

*PDV Aypierre*

Unster est partit tourner de son côté. Aujourd'hui, je suis beaucoup resté avec lui. En fait, ce mec est vraiment à l'écoute. Je lui ai tout expliqué... mes sentiments, tout ce que je ressens.
Azenet est descendu hier matin, c'était la dernière fois que je l'ai vu. Il est probablement dans sa chambre en train de tourner ou de lire. De toutes les façons, c'est pas la peine d'aller le voir, je sais très bien qu'il a tout oublié hier.

"-Pierre ? Puisque tu sais pas quoi faire, tu peux aller chercher Aze, il m'inquiète, il est pas descendu de la journée !"

Bill avait pratiquement crié, je suis sûr que même Azenet l'avait entendu.
Mais bon, c'est un bon prétexte pour aller le voir, non ?

Une fois devant sa porte, je prends une grande inspiration et toque. Pas de réponse. J'ouvre. Il fait noir, ça sent le renfermé.

"-Aze, t'es là ?"

J'entends un petit mouvement. Oui, il est là part terre, à moitié endormi. J'ouvre la fenêtre et les volets et me rapproche de lui. Ses yeux semblent me dévisager, et soudainement, il se redresse et prends un air quelque peu coupable, avec toujours ce faux sourire collé sur ce visage.

"-t-tiens Ay-Aypierre... Ça va ? Bégaye-t-il."

-Aze... Qu'est-ce que t'as fait aujourd'hui ? T'as pas dormis toute la journée ? Si ? Allez viens, tout le monde s'inquiète, personne ne t'a vu sortir depuis hier !"
Son ventre gargouille et il passe ses bras dessus, comme si il essayait de le faire taire.

-"MAIS... T'as rien mangé en fait !"
Son visage est si pâle et ses cernes sont tellement grosses qu'on aurait presque dit un mort. Mon dieu... C'est horrible, je ne peux pas le voir comme ça! J'ai les larmes aux yeux!

Je le prends par le poignet, le tire et il lâche un couinement. Je me retourne, il ne veut pas venir.

"-Allez Aze, viens...
des larmes coulent sur sa peau aussi blanche que de la neige.

-non... lâche-moi... »

Je le tire de plus bel et il lâche de nouveau un petit cri.
Sa voix est brisée et il me répète

"- lâches-moi...

-pas tant que tu ne viendras pas !

-tu... tu me fais mal" Il avait murmuré ces mots à peine audibles d'une voix tremblante. Je le lâche.

Je sens que son regard se pose sur ma main et il semble pris de panique. Il se met en boule et cache son poignet.
Mes yeux suivent son regard et ce que je vois me dégoûte...

Ma main est ensanglantée. Mais ce n'est pas mon sang... C'est le sien !